Dans mon Mémoire de DEA portant sur « La problématique des
savoirs endogènes : le rôle épistémologique du fangool dans la culture
sérère », il est à la fois question de la raison humaine et des actions
pratique de l’homme sous la direction de cette faculté spécifiant sa condition
dans le monde. J’avais choisi ce sujet à la suite de mes lectures et d’expériences
personnelles qui s’accordaient avec cette conclusion déjà fondée dans les sciences
de la nature comme dans les sciences sociales et humaines au sujet de la raison
humaine et de l’action humaine: un
même problème pratique ou théorique qui apparait dans la nature, dans la société humaine ou dans la vie
personnelle de l’homme, pouvait être compris, formulé et solutionné
théoriquement et concrètement, de plusieurs manières rationnellement valides et
efficaces, dans la même science et dans le même champ d’activité ou dans des
systèmes de pensée et d’action différentes. La réalité de la lumière s’exprime
en termes corpusculaire et ondulatoire en physique et il existe des géométries
non fondées sur les principes d’Euclide. La raison humaine aurait donc un
pouvoir ayant la possibilité de saisir le réel dans sa totalité ou une portion
du réel de plusieurs manières, de l’organiser, de l’analyser, de le reconstituer,
de le comprendre, de l’expliquer de plusieurs manières logiquement valides et
efficaces en utilisant des moyens et des méthodes et des signes de
représentation multiples. Ainsi, comme le corps et la sensibilité de l’homme,
la raison humaine ne serait pas déterminée à agir d’une seule et unique
manière, par des principes et des méthodes incontournables qu’elle porterait
naturellement et non inventés par
l’homme, pour arriver à la fin qu’elle poursuit dans le réel, comme projet de
connaissance ou comme guide d’un projet de transformation physique et rationnelle
du réel. L’homme est né libre parce qu’il n’est pas né avec un code d’action naturel qui devrait
gouverner universellement et invariablement tous les corps et tous les esprits
des générations du genre humain dans son devenir historique se spécifiant dans
le devenir universel. Pourtant, les êtres humains vivent en société depuis
la fin de l’état de nature et partout, sous la surveillance de codes d’actions
particuliers qu’ils se sont choisis librement ou qui leur sont imposés de
l’extérieur par quelque puissance humaine ou divine.
ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN (AAB) /SENEGAL
PHILOSOLIDAIRE/Association Architecte du Bien (AAB)14252 but non lucratif - Des femmes et des hommes libres engagés, qui rêvent, pensent et agissent individuellement et ensemble pour que la Terre soit toujours et partout un lieu de satisfaction universelle de l'individu, de la société, des groupes sociaux et du monde dans les champs de CAUSES:Droits de l'homme, Éducation, Environnement, Santé, Petite Enfance, Femme, Culture, Économie et travail contre la Pauvreté
mercredi 3 octobre 2018
mercredi 4 juillet 2018
L'action humaine dans les changements du Devenir universel
I.
La force, l’action
et le changement sont parmi les réalités les plus visibles dans les composantes
et dans les propriétés des choses et des êtres du Grand ensemble de l’Existence
qu’on appelle monde ou univers.
Les choses et les êtres qui composent le grand
ensemble de l’existence sont des forces, des réalités ayant des pouvoirs
d’action et une puissance d’influence variables ou constants sur leur propre
intimité ou sur leur environnement. Le monde est
donc un champ de forces dont la condition universelle est
de réagir, d’agir, de faire agir ou d’empêcher d’agir. Cette image d’un monde considéré comme un
champ de forces naturelles et de forces produites par l’homme, est
quotidiennement présente dans l’expérience au sein de la nature et parmi les
hommes et dans la physique de Newton. Pour Spinoza Chaque réalité qui existe,
physiquement ou métaphysiquement, y compris Dieu, Le Premier de tous, s’est
faite ou est faite et fait ce qu’elle fait sur elle-même ou sur une autre
portion de son monde, pour conserver son existence le plus longtemps possible dans son champ d’apparition, son identité, sa signification, sa valeur, sa dignité, sa position, son
rang, son pouvoir d’action et d’influence, ses repères, ses valeurs, ses lois,
ses principes, son activité, son orientation, son état, sa forme existentielle,
les conditions extérieures favorables de son environnement. Chaque réalité au
sein de la nature et parmi les hommes est traversée, est habitée consciemment
ou inconsciemment par une même réalité universelle dont l’essence universelle
est le refus, la peur, la crainte de la perte, de l’affaiblissement et de la
destruction, le désir, l’espoir, le besoin, le souhait, la volonté, la passion
de demeurer le plus longtemps possible
dans son champ d’apparition et ainsi qu’elle doit être, ainsi qu’elle peut
être, ainsi qu’elle croit pouvoir et devoir être, ainsi qu’elle veut être .C’est
donc, en un certain sens, le changement qui ferait agir universellement tout ce qui est
force dans le monde au sein de la nature et parmi les hommes. Sans le changement il n’y a ni crainte de perdre ni
espoir de gagner ni effort dans l’action. C’est le changement qui rend possible
l’accomplissement du désir de durer dans son champ d’apparition. C’est le
changement qui rend impossible ou difficile l’accomplissement de la volonté de
durer le plus longtemps possibles dans les temps et dans les lieux du monde. Tout ce qui
existe est une force et agit et interagit dans un champ
de forces et d’activités. Tout ce qui existe, à l’image de Dieu, agit et refuse de mourir. Sauf l’homme ! Cette
spécificité est une raison suffisante pour moi, de s’interroger sur « l’action
humaine dans les changements du Devenir universel »
vendredi 30 mars 2018
L'idée d'une philosophie africaine est-elle défendable?
samedi 24 mars 2018
¨Philosophie et condition de l'homme dans le monde
SUJET; La philosophie s'intéresse-t-elle au monde et aux problèmes concrets de la vie sociale et de la vie personnelle de l'homme?
mercredi 8 novembre 2017
Un problème dans le diagnostic de l’action humaine
Un problème dans le diagnostic
de l’action humaine
Le diagnostic de
l’action humaine pour la détermination de sa nature et
l’identification de ses caractéristiques particulières est essentiel
dans la vie sociale et dans la vie personnelle de l’homme, parce que l’homme, en
tant qu’être moral et animal politique, comme l’animal et toute chose dans
l’existence, est essentiellement une force, ou, est universellement composé de
forces, et le destin de toute force est d’agir, de réagir, volontairement ou
involontairement, avec un certain pouvoir d’action et d’influence, dans une
étendue spatiale et temporelle, sur elle-même, sur d’autres forces dans son
environnement physique ou métaphysique. Les choses et les êtres qui constituent
l’ensemble qu’on appelle monde ou univers, y compris l’être supérieur qu’on
appelle Dieu, sont égaux par nature.
C’est donc l’action qu’ils exercent ou qu’ils
peuvent subir et les caractéristiques de
leurs actions, qui distinguent les choses et les êtres de l’existence essentiellement
considérés en tant que forces, constantes ou extensibles, dans leurs divers
mouvements au sein d’une étendue spatiale et temporelle déterminée dans la
nature ou dans la société humaine.
On
peut ne pas connaître le nom d’un végétal ou d’un animal rencontré et observé
dans la nature, et donner une information significative sur son existence, sur
son identité, en fournissant des renseignements sur son comportement, sur les
réponses constantes ou variables qu’il fournit dans une certaine situation dans
laquelle, en tant que force ou ensemble de forces, il entre en contact avec d’autres
forces connues ou inconnues de lui ou de l’observateur.
Deux
végétaux de la même famille répondent de la même manière et toujours, aux
actions des autres forces avec lesquelles les forces qui les composent entrent
en contact. Deux jumeaux ayant reçu la même éducation ou des éducations
différentes, deux sociétés, deux institutions sociales ayant la même fonction
et les mêmes composantes, ne produisent pas les mêmes problèmes, et ne répondent pas nécessairement de la même
manière dans une même situation donnée, en supposant qu’ils ont les mêmes
forces physiques ou psychiques, les mêmes pouvoirs d’action et d’influence.
Deux
policiers ne répondent pas de la même manière quand ils ont reçu le même entrainement
et sont équipés des mêmes armes, des mêmes droits, et dans la même mission,
dans une même situation déterminée, et deux contingents de la même institution ne reçoivent pas
nécessairement les mêmes ordres sous le commandement de deux chefs ayant reçu
la même formation dans une même situation engageant leur vie personnelle, celle
du corps général qu’il constituent ou celle de l’ordre public et de l’intérêt
général du peuple, de la république ou de la nation. C’est donc l’action qui
fait l’animal et c’est l’action qui permet de définir l’homme et ses
diverses intuitions dans le même monde, sous l’action de le présence ou de l’absence
des mêmes forces : dis-moi comment tu réagirais dans telle situation ou
comment tu as effectivement réagi dans telle situation, et je te dirais une caractéristique
permanente ou provisoire de ton identité, en tant qu’individu, animal sensible
ou raisonnable, peuple, société, nation, État ou gouvernement.
Si tous les hommes naissent égaux par la même
force originelle et universelle, et avec les mêmes forces initiales constituant
leur intimité, c’est l’action des forces qui les composent dans les forces de
leur champ d’apparition qui est la source de toutes les différences qui les
séparent et de tout ce qui les rapproche dans leur devenir. L’histoire humaine,
celle de l’homme, celle de la société, celle du peuple, celle de la nation, celle
de sa gouvernance, est toujours et partout, l’histoire de l’orientation, du
contrôle, de l’éducation, de l’entraînement, de l’extension, de la compression
du mouvement des forces qui les composent, par un ensemble d’activités et
d’actions spécifiques individuelles ou collectives, caractérisables et
quantifiables, par un diagnostic pouvant viser leur efficacité, leur
rationalité, leur légitimité, leurs conséquences, etc.
Tous
les tribunaux des hommes, les tribunaux dans leurs consciences individuelles et les
tribunaux publics en dehors de leurs consciences individuelles, sont toujours
des instances dans lesquelles s’examinent, se caractérisent, se jugent, s’apprécient,
se mesurent, s’approuvent, se désapprouvent, se condamnent, se punissent et se récompensent les actions
humaines individuelles et leurs actions collectives, en termes de rationalité,
d’efficacité, de rationalité, de moralité, de bien et de mal, etc.
Mais
vois-t-on que ces jugements sont universellement considérés comme justes ou
injustes ? Non, car, il est possible qu’une affaire soit jugée
différemment d’un tribunal à un autre par des juges sortant de la même
université et sous la direction des mêmes maîtres.
Le
problème fondamental ou un des problèmes fondamentaux du diagnostic de l’action humaine et même de l’action au sein
de la nature, se trouve dans la relativité de sa signification, de sa valeur,
de sa rationalité, de son efficacité, de sa légitimité, de son universalité, de
sa reconnaissance comme visant ou sortant du bien ou du mal. Est-ce à dire que
l’universalité et l’unité des hommes n’est pas possible dans le champ de l’action
humaine ?
Quelle
est la source de ce relativisme ? Est-ce impossible de désigner l’action
droite, l’action bien, l’action vertueuse, l’action légitime, l’action
rationnelle dans le champ des actions humaines personnelles et collectives
au-delà des différences de toutes sortes qui séparent les humains, leurs
cultures, leurs convictions, leurs certitudes et leurs croyances et leurs
intérêts ?
N’y
a-t-il pas une boussole indépendante de la raison et de la volonté et des
intérêts humains en lutte pour dire : voici la caractéristique ou l’ensemble
des propriétés universelles de l’action humaine raisonnable, de l’action
humaine légitime, de l’action humaine vertueuse, de l’action humaine nécessaire ?
C’est
le problème fondamental de ces recherches et réflexions philosophiques sur le
mouvement des forces qui constituent les choses et les êtres de l’existence
dans le devenir universel et en dehors
du devenir, notamment des forces du devenir historique.
mardi 10 octobre 2017
De l’origine et de la nature ou de la composante universelle des choses et des êtres du monde et de leur destin
De l’origine et de la nature ou de la composante universelle
des choses et des êtres du monde
1.
Nous constatons sans peine dans les
indications des mots « existere », « exister »,
« am » et « jig », pris respectivement du latin, du
français, du wolof et du sérère au Sénégal, et en accord avec les faits dans la
réalité qu’ils désignent, dans les choses
et dans les êtres de toutes sortes au sein de la nature et dans la société
humaine, que la totalité de l’existence qu’on appelle monde ou univers est une gigantesque étendue
spatiale et temporelle d’un immense mouvement général
et d’une multitude de mouvements particuliers d’un nombre fini ou toujours
extensible et compressible de mobiles particuliers produits par la nature et
par la société et produisant la nature et la société.
2. Le Dictionnaire Larousse indique pour le latin, le « existere » signifie « sortir de quelque chose, se faire voir,
naître de quelque chose, avoir son origine, sa source ou son fondement matériel
ou théorique dans quelque chose de plus ancien qui en est la cause ou qui suit
et qui est sa conséquence ou sa raison d’être nécessaire et suffisante,
subjective ou objective. Le français qui a transformé ce mot indique qu’ « exister, c’est être présent dans quelque chose,
apparaître dans quelque chose, se former dans quelque chose, appartenir à
quelque chose », etc. Quant au Wolof et au sérère du Sénégal, les mots
« am » pour le premier et le mot « jig » pour le deuxième,
équivalents des expressions latine et françaises, « »existere » et
« exister », c’est « avoir quelque chose, être propriétaire de
quelque chose ».
3. La sortie implique nécessairement un mouvement,
de même que l’entrée d’une chose dans une autre.
4. En accord avec les mots, nous voyons la nature sortir de la nature par la rencontre des ovules et
des spermatozoïdes, par le processus de la gestation et de l’accouchement. Nous
voyons la sueur sortir du corps. Nous voyons la lumière sortir d’un ciel et du
soleil, de la lune, des étoiles, de l’eau et des yeux. Nous voyons le vent
sortir du ventre de la nature. Dans la société humaine, nous voyons la culture
sortir de la rencontre entre la sensibilité et l’intelligence humaine et les
choses et les différents événements de leur monde extérieur et des
manifestations de leurs intimités. Nous voyons la dictature, la tyrannie, la
monarchie, l’argent, sortir des diverses rencontres entre les hommes. Nous
voyons la pauvreté et richesse faire leur apparition dans la société. Nous
voyons la guerre et la paix apparaître et mourir parmi les hommes.
5. Ce
mouvement observable à la surface du monde dans sa dimension
physique la plus proche, est aussi présent selon la physique et la biologie,
dans l’infiniment petit du monde physique ailleurs, comme il est constable dans
la partie psychique et métaphysique du monde, dans l’esprit, dans la raison,
dans l’âme, dans la volonté, dans la conscience, dans l’inconscient physique.
6. L’existence des choses et des êtres matériels et immatériels, réels
ou imaginaires, est inséparable de la force, parce qu’ils admis par tous les
êtres pensant, qu’il ne
peut rien exister sans l’activité d’une force ou d’un ensemble de
forces ayant un certain pouvoir d’action et d’influence lui permettant de créer, d’imaginer, d’inventer, de concevoir,
d’exécuter, de matérialiser, de concrétiser, de vouloir, de refuser,
d’attaquer, de résister, de produire, de se produire, de se reproduire.
Pareillement, il est admis que le destin, la finalité, la fonction de toute
force est d’agir ou de réagir. Il ne peut pas non plus y avoir de force et d’action
si rien n’existe pas.
7. Le mouvement
universel qui s’observe dans la partie physique et dans la partie métaphysique du
monde ou de l’univers nous révèle que la nature et la société humaine sont
essentiellement comme les considèrent la physique et Newton, des champs de forces.
8. Aux
origines de l’existence de la nature et de la
société humaine, se trouve donc nécessairement une certaine force, un ensemble de forces qui coopèrent et agissent
ensemble, qui s’opposent, se contredisent, se neutralisent, qui entrent en compétions
et en conflit dans leurs rencontres au sein des étendues spatiales et
temporelles qui constituent leurs champs d’apparition.
9. Exister
« en acte » et « en puissance », de fait ou
en droit par la raison, c’est donc sortir d’une certaine activité propre à une
certaine force, à un ensemble de forces ayant un pouvoir d’action et
d’influence leur permettant de produire, de reproduire, de détruire, de
transformer, de conserver et que l’avoir, la propriété, la composante
matérielle nécessaire et universelle pour concevoir et donner l’existence à
toute chose, est la force et le destin de toute force est d’agir ou de réagir
ou de permettre d’agir et de réagir, d’attaquer, de se
défendre, de résister contre une autre dans son champ d’apparition.
10. Le monde ou l’univers considéré dans la nature
et dans la société, est donc une étendue spatiale et temporelle à la fois
matérielle et immatérielle, un champ de mouvements généraux et de mouvements particuliers
d’un ensemble d’activités de forces.
11. C’est ce mouvement et donc les forces et les activités qui le produisent dans la nature et plus spécifiquement dans la société humaine, qui constituent la matière première de ces Réflexions philosophiques sur l’existence.
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