dimanche 13 juin 2010

Bac/philosophie/séries S/sénégal/2010

SUJET 1 : C’est en vain que l’homme cherche dans la philosophie les remèdes à sa misère.

Qu’en pensez-vous ?

 SUJET 2:Suffit-il à une œuvre d’être conforme aux règles de l’art pour être belle ?
SUJET 3 : Expliquez et discuter le texte ci-après
              La première condition pour qu’une proposition puisse être prise en considération par la science, c’est qu’elle soit contrôlable, c’est-à-dire assortie des procédés qui permettront de décider si elle est vraie ou fausse, de la « vérifier » comme on dit un peu abusivement. Faute de quoi on n’a pas affaire à une véritable proposition, même si elle en revêt l’apparence ce grammaticale, car ce qui définit la proposition, c’est d’être soumise à l’alternative du vrai et du faux ; ce qui ne peut être ni « vérifié »ni falsifié »n’est donc qu’une formule creuse, un énoncé dénué de sens, ou du moins de sens scientifique. Sil la proposition porte sur le réel et entre ainsi dans le domaine des sciences de la nature, c’est l’expérience qui devra, en dernier ressort, trancher. La route qui conduit de l’énoncé hypothétique à l’observation effective est souvent longue et difficile. En général, le raisonnement qui s’interpose entre la question et la réponse est complexe ;en général, l’expérience suppose l’intervention d’instruments pour amener l’observable au niveau de la sensorialité humaine. Mais de toute façon, quelque pénible qu’ait pu être la procédure de contrôle, n’est scientifiquement admis comme vrai que ce qui a été vérifié, et le vérifiable se fonde finalement sur l’observable.
Robert Blanché.

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