0.1.
1.
Seul, sur le chemin du retour des Assises mondiales sur les rapports entre la
Nature et l’Homme dans la gouvernance de l’existence comme projet de
satisfaction universelle, je me suis demandé si nous autres citoyens du
monde et de Pagaal où je rentrais, nous étions aussi et autant concernés que
tous les autres qui siégèrent dans cette assemblée, et que les faits et la
raison, nous appelait individuellement et collectivement, à se demander si
aujourd’hui, en suivant l’esprit de ces Assises qui durèrent treize jours et
auxquels beaucoup d’officiels et de citoyens libres de Pagaal prirent part et
adhérèrent au projet, engageant leur responsabilité individuelle et celle de
tout le peuple, nous pouvons dire et établir dans les faits, dans les
conditions extérieures et dans les conditions intérieures de l’existence au
sein de la nature et dans la culture, dans
nos activités au sein de nos divers champs théoriques et pratiques, dans
nos services privés et publics, dans nos rapports avec la nature et nos
rapports avec nous-mêmes, dans nos institutions, dans nos croyances, dans nos
coutumes, dans nos habitudes, dans nos certitudes, dans nos doutes, dans nos
espoirs, et dans les états existentiels individuels et collectifs effectivement
et historiquement réalisés jusqu’ici, que Pagaal est une étendue spatiale et
temporelle où l’existence est sur les chemins de la gouvernance droite,
vertueuse , positive ou simplement bonne, et que donc, nous avions
individuellement et collectivement du mérite et tout intérêt à continuer à
s’encourager à vivre ainsi que nous avons vécu ensemble et chacun aussi dans la
solitude, ou plutôt, comme d’autres aux Assises ont juré de s’y atteler
théoriquement et pratiquement, à chercher à voir dans
quelle mesure, étant donné que la nécessité ne fait plus aucun doute, est-il
possible, comment et par quoi, à défaut de pouvoir tout renverser ou de
redresser théoriquement ou concrètement par des comportement mesurables et des
œuvres mesurables, dans la totalité au sein de la Nature et de la Culture, au
moins tenter, apprendre à changer quelque chose dans les fondements de
l’existence en général, et ensuite, dans nos rapports avec la Nature, pour
espérer changer autant et positivement dans nos rapports avec nos semblables
d’ici et d’ailleurs, et quel pourrait encore être aujourd’hui, la présence du
philosophe dans ce diagnostic.
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