CONSTRUCTION PROBLEMATIQUE DE RECHERCHE PHILOSOPHIQUE
SUR
LA
SURVEILLANCE DE L’EXISTENCE
ET LE METIER DE BERGER
OU
DES ORIGINES DES
FONDEMENTS ET DU DIAGNOSTIC
DU METIER DE BERGER
POUR
CONTRIBUER A LA QUESTION
QU’EST-CE QUE LA
GOUVERNANCE POSITIVE
QUI SE POSE
ACTUELLEMENT CHEZ NOUS
(Poste philosolidaire N°1 avant ou après Goulmaam)
INTRODUCTION
I. LES FAITS:
DECRIRE UNE SITUATION OU DES SITUATIONS CONCRETES PARTICULIERES CONTENANT
ELEMENTS ESSENTIELS DU FAIT TELS QUE ESSENCE, LES
MOYENS QUI RENDENT POSSIBLE, LA MANIERE, BUT, FINALITE, LA RAISON D’ETRE OU ORIGINE OU CAUSE,
EFFICACITE, RATIONALITE, OBSTACLES DIFFICULTE EXTERNE ET INTERNE, REUSSITE ET ECHEC,
LES EFFET + ET NON +, LES RAPPORTS, LES OEUVRES, LES CONDITIONS D'APPARITION OU EXERCICE, SANCTION REUSSITE ECHEC, DIAGNOSTIC
1. En pleine nature, un chat sauvage qui cherche à attraper un oiseau solitaire ou picorant
sur le sol dans une assemblée formant un corps naturellement composé, ne bondit
depuis n’importe quelle distance sur sa proie. On le voit se mettre en
route avec toute la prudence que la nature lui a donnée communément avec
tous les autres de sa famille. Tout en marchant dans le silence et dans
la discrétion possible, il ne quitte pas sa cible de son regard avec
toute l’attention extensible ou non extensible qu’il tient de la nature
depuis sa constitution et sans doute aussi de son séjour dans son monde avec
semblables ou dans la solitude. On sent toute sa concentration, évitant la
moindre perturbation de son intimité, l’excitation d’un pouvoir qui pourrait
tout compromettre. On a le sentiment ou l’intuition que dans cette situation,
toute son énergie existentielle composée par les diverses composantes
matérielles et psychiques de son intimité sont mobilisées comme celle d’un
commando dans une opération de capture. Il évite la moindre erreur, de
faire un faux pas ou un pas de trop ou de moins. Il veut être précis
comme on voit qu’il est très méthodique. Il en veut, mais il n’est guère
pressé. Ce n’est pas toujours et partie la même attitude, parce qu’il y
a des situations où le chat est en poursuite avec sa cible, mais ici, on le
voit avancer très lentement, avance graduellement, réduisant la distance qui le
sépare de sa cible, et très souvent, on peut le voir s’arrêter, avant de
repartir avec le même élan. Pourquoi ? Parce qu’il ne veut et il craint,
il a peur que son comportement ne déclenche l’émission d’une alerte, d’un
signal, d’un signe le surgissement d’un autre acteur qui pourrait tout
compromettre, par exemple, un autre chat ou un autre chasseur du même bien dans
le même champ où ils cherchent tous, isolément ou collectivement, ce qui leur
fait défaut et qui leur est nécessaire, et comme si, par une voix qu’ils
entendirent et qu’ils attendent encore, quelque chose dont ils sont séparés par
la nature et quelque chose qui leur promis de retrouver. Il ne veut pas que sa
présence soit détectée sinon il n’arriverait pas à son but. Donc, il se sait ou sent que son intimité à la fois fermée et ouverte et liée,
attachée à elle-même et à d’autres de son environnement, dans la même
étendue spatiale et temporelle et dans un réseau relationnel particulier.
Autrement dit, il peut être détecté, sortir de sa propre intimité, volontaire
et involontairement, pour se jeter dans une autre intimité proche ou éloignée,
comme l’intimité de l’oiseau se jette dans sa propre intimité, sinon ils ne se
sentiraient pas pour s’attirer ou se rejeter réciproquement, cherchant à se
rapprocher les uns des autres et à s’éloigner le plus loin possible. Il sent qu’il n’est pas n’importe quoi
sinon il ne serait pas un détectable et un détecteur de présence. Il ne se trompe jamais au sujet des présences qu’il
détecte et il ne détecte pas n’importe présence. Il ne peut détecter que les
présences dont il sait faire partie en droit de son capital existentiel. On ne
voit pas que le chat s’intéresse à toutes ses gracieuses feuilles des végétaux
sous lesquels il se cache quand cela est nécessaire dans son opération. Tout se
passerait comme si, avant cette rencontre dans cette immense nature, chaque
chose, chaque être vivant était présenté à tous les autres et que par la suite,
on aurait fait une répartition d’un capital de pouvoirs solidaires mais dont
certains sont négatifs et d’autres positifs ou favorables et défavorable selon
les choses et les êtres ou les situations, et qu’à chaque chose et à chaque
être on aurait dit : tu reconnaitra désormais que tu es chargé d’un
certain capital individuel tiré de la dissociation et de la division d’un
capital universel mobile, extensible et compressible dont le propriétaire est
chacun de vous mais aussi en chacun dans vous, mais tu n’es pas en ce moment de
votre séparation, chargé de tout le capital nécessaire pour défendre et
atteindre tout le nécessaire à l’accomplissement, à la conversation, à l’extension
de ton capital existentiel, cette autre part de toi mais aussi de lui ou d’elle,
tu la retrouveras dans les autres parts du même capital existentiel, quand vous
arriverez après bout de ce chemin de votre séparation, dans cet autre étendue
spatiale et temporelle où vous allez constituer un autre monde. Il faut
nécessairement supposer qu’il y a quelque part où le chat et l’oiseau ou la
souris se sont déjà rencontré et connus, chacun portant quelque chose de l’image
de l’autre ou tous les composantes nécessaires de son intimité. Sinon, on ne
saurait pas pourquoi dans la nature, les vaches ne cherchent pas et ne mangent
pas n’importe quelle herbes et aucun berger n’a appris à la vache de reconnaitre
ce qui dans la nature fait partie de son capital initial et authentique quand
elle quittait le monde ou cette autre partie du monde ou de l’univers duquel
elle est arrivée en celui-ci depuis lequel, je décris ces faits par tous les
monde observables, même par les aveugles. Ainsi donc, on sent et du moins je
sens et je comprends intérêt pour le chat, son appétit, sa volonté, son
attachement, son désir, son besoin, la nécessité pour lui d’arriver à son
but pour une fin connue ou inconnue, pour une fin exclusivement
individuelle ou qui s’intègre comme une fin particulière dans une fin générale.
Pareillement, je sens, je comprends, comme le chat le sait, son devoir, son droit, sa crainte, sa peur,
son incertitude, son doute, mais en même temps la ferme conviction, l’espoir qui le porte vers son dû, vers son
but. Autant il sent le risque de perdre, autant il sent la même grandeur, la
même chance, la même probabilité d’atteindre ce vers quoi il est poussé par
devoir et par le droit et la nécessité au sein de la nature. Il n’est ni faible
ni assez fort, ni assez faible, ni assez armé ni désarmé au départ, mais il
peut le devenir. La promesse est là, devant lui, ici et maintenant, à lui,
faite à tous par le même propriétaire qui détenait tout dans son intimité. Quelque
part, ici dans la nature, comme aucun chasseur ne peut se prévaloir d’avoir
procédé d’une manière assez significative qui le démarquerait des autres, les
moyens et les manières restant toujours ou relativement partout constantes, en
dernière instance, c’est la nature, c’est celui qui est dans le chat et dans l’oiseau
et partout ailleurs dans les intimité du monde, dans celle du ver de terre et
dans celle du roseau qui fait l’échec ou la réussite, celui qui est dans le
chat et dans l’oiseau et entre les deux et qui les rapproche et qui les
éloigne. Qu’est-ce cherche le chat? Tout le monde sait ce qu’il cherche
à atteindre. Il veut s’approprier cette autre partie de l’existence dont il est
détaché, séparé et éloigné par la nature dans le même grand ensemble des
capitaux des avoirs du monde, et dont il est encore solidement lié, attaché,
attelé, par un ou plusieurs cordons, fibres, nerfs, chemins dans leur intimité
ou en dehors de leur intimité individuelle, et dans leur intimité et en dehors
de chacune d’elle et en d’autres dans le tout. Quelque chose qui servirait à
lier tous dans le même pour former une grande totalité solidaire. Il y a
quelque chose qui est dans l’intimité de l’oiseau et qui n’appartient pas à l’oiseau
exclusivement mais dont une partie appartient au chat et à un autre chercheur
de capital nécessaire dont il est détaché par la nature. Il y a dans ce que
cherche l’oiseau, quelque chose qui fait partie de la propriété, du capital
existentiel naturel de l’oiseau. Toute l’intimité du chat n’est pas la
propriété exclusive du chat dans les pâturages des capitaux du monde dans les
choses et les êtres qui le composent et qu’ils composent. Rien n’est absolument en rien, si les choses
pouvaient se présenter ainsi. Rien n’est absolument lui-même. Chaque chose au
sein de la nature est dans une autre et est chargé du capital exclusif propre à
un autre ou à d’autres. Finalement, je crois que quelque part, si du moins les
choses peuvent être présentées ainsi, Lavoisier pourrait avoir raison de
dire que « Rien ne se perd, rien ne se
créée, tout se transforme » et comme il faut un premier à partir
duquel commença le mouvement, la conclusion est que tous les êtres et les
choses en devenir dans le mouvement et dans la transformation sont les porteur
du même être ou du capital du même propriétaire initial. Si la nature et pas
seulement le monde dans la nature était ainsi, Newton aurait aussi
raison et d’ailleurs sans aucune teinture scientifique particulière en dehors
de cette que tout esprit humain pour peu qu’il s’interroge pourrait découvrir
ou acquérir, tout le monde voit et entend et sent en lui, dans son intimité à
la fois close, et ouverte, claire et obscure, transparente et cachée à
elle-même et aux autres, de même qu’en dehors de soi, que « Les choses »
et les êtres de la nature « s’attirent » comme elles se repoussent.
Ce que tout le monde dont moi ne sait pas ou ne savaient ou ne comprend pas
malgré la mise en évidence du savant dont on dit qu’il fut un Franc-maçon-peu
importe cela qu’il fut ou ne fût point- c’est que cela se fait « En
fonction de leur masse et de la distance qui les sépare ». Ces deux conceptions
du monde sont en parfait accord avec la conception de l’existence quand on
cherche à savoir qu’est-ce que veut dire exister chez les latins ou chez les
français qui prirent le mot des premiers, de même qu’on la trouve dans les mots
qui traduisent le mot exister. Pour le latin, « exister c’est sortir, s’extérioriser,
naître de , avoir pour origine ou pour cause ou pour raison d’être » et
dans le Larousse, « exister c’est être présent dans quelque chose »
Ce qui veut dire que tout ce qui ne peut pas être son contenant exclusif et
absolument en tant que contenu, est dans quelque chose de plus vaste, de plus
ancien, de plus étendue dans le temps et dans l’espace, de plus durable, de
plus solide, de plus complet, etc. Descartes estime, que même pour l’athée, il
est nécessaire de poser l’existence d’un premier contenant et d’un premier contenu
duquel partit le mouvement de division qui donna naissance à toute chose, avant
que les choses les êtres arrivés aux dernières unités de la division du tout
appelées individus ne prennent le chemin inverse, celui de la multiplication,
des croisement ou des re-croisement après la section, la rupture des croisements
et des liens antérieurs dans la totalité pour tenter de reconstituer l’intégralité
du monde ou celle du ver de terre séparée d’une partie d’elle-même.
2. Les enfants qui ont eu la chance de se
promener un peu dans la nature en ces lieux où elle préserve encore quelque
chose qui pourrait l’instruire au sujet de l’existence, peuvent parfaitement que le corps de l’assemblée des
hérons qui quitte son domicile dans les
premières heures du matin en un point donné de l’espace, pour aller chercher ce
qui lui est nécessaire dans d’autres régions proches ou éloignées de son
domicile, revient toujours le soir à son point de départ, et très souvent avec
la plus grande fidélité, la plus stabilité
dans le mouvement, la plus grande constance, le minimum d’écart, le minimum de
surprise. Je ne sais pas si tous les héros reviennent puisque je ne connais pas
le nombre au moment du premier départ. Reviennent-ils tous satisfaits avec ce
qu’ils étaient allés chercher individuellement et collectivement, pour chacun
et pour tous ? Je ne sais pas. Je suppose que oui, parce que je suppose que la nature est
droite, juste, et qu’étant ainsi, elle n’aurait donné à toute chose ce qui lui
est nécessaire sans que cela ne soit de même nature ni égale à ce qu’elle
aurait donné à une autre intimité. Elle n’aurait promis à aucune chose ni à un être sensible ou
raisonnable, ce qu’il ne saurait rechercher et retrouver et s’approprier
individuellement et collectivement. La nature est surtout juste parce qu’elle n’a
donné à aucune chose, à aucun être en
devenir tout ce qui lui est nécessaire, tout ce qui doit se constituer ou se
réveiller, s’activer dans son intimité en tant que composante ou faculté et
pouvoir nécessaire. Elle a donné à toutes choses en devenir ce qui lui est
nécessaire pour atteindre sa fin, en la séparant de quelque chose, comme si
chaque chose, chaque être, devrait acheter son existence et sa fin à un certain
prix, moyennant un certain effort. Un pouvoir n’est jamais donné, jamais prêté,
peut-être qu’il peut se louer ou se vendre. Pour le Sérère et le Wolof du
Sénégal, le verbe exister se traduit par « Jig » et « Am »
qui correspond en français au mot « Avoir ».
Ce qui existe donc, c’est ce qui a
quelque chose, par exemple chez les latins, un contenant mais aussi donc un contenu.
Il est sur une même colonne vertébrale, un même tronc commun avec d’autres
existants qu’il poursuit et qui le poursuivent, qu’il voit et qui le voit. Comme
le chat est attaché à l’oiseau, le héron solitaire ou vivant en assemblée lui
aussi est lié, attaché par un ou plusieurs cordons ombilicaux avec les
lieux et les choses desquels il prend son envol et vers lesquels il s’élance et
atterrit. Il n’est pas plus lui non, seul dans son monde. Il ne peut pas
prétendre être aussi libre même dans le plus abondant des états de la
nature elle aussi en devenir selon Rousseau. Par où voit-on dans la nature
un animal être présent n’importe comment dans le monde ? Ne voit-on pas
dans la nature, directement ou à la télévision ou par d’autres cordons
artificiels qui nous lient au reste du monde, qu’il y a quelque part dans la
nature, un oasis, un marigot, un fleuve où s’abreuvent les loups, les hyènes,
les léopards, les buffles, les éléphants, les phacochères, les girafes, les
biches, les caïmans et d’autres ? Et voit-on qu’ils arrivent tous au même
moment au lieu commun pour prendre leur part individuelle et collective
nécessaire dans le même capital de la nature ? Si cela se produisait en un
jour, toute la nature aurait été exterminée par elle-même dans ces existants.
Elle n’en disparaîtra pas totalement pour autant ou pas immédiatement parce que
les végétaux pourraient encore survivre si les minéraux sont encore à leur
portée. De même les capitaux particuliers de l’existence qui se seraient
affrontés et détruits en tant que parts particulières ne serait pas
nécessairement détruits. On ne verrait plus de lion ou d’hyène, mais l’ensemble
des choses qui constituent ces existants continueraient à être présents de
manière visible ou invisible, dans un existant vainqueur de tous les autres
dans la guerre ou dans un autre en dehors du champ de guerre, mais toujours
dans l’existence. Qu’est-ce que fait le
soldat à la frontière de son Etat ? Qu’est-ce que font le gendarme et le
policier dans l’intimité et aux alentours des intimités des choses et des êtres
dans l’intimité de leur territoire ? Qu’est-ce que font ces machines, ces
robots, ces radars dans les cités anciennes et modernes du monde ?Qu’est-ce
que fait le maître en classe quand il fait une évaluation de ses enseignements
au moyen d’un devoir ou durant tout le temps de son activité ? Qu’est-ce
que fait Dieu dans le monde où il existe ? La même chose. Surveiller
l’existence.
3. Mais d’abord qu’est-ce que c’est
cette existence qui se surveille elle-même en tant que partie d’un tout ou
totalité ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire