samedi 17 juillet 2010

Falsificationisme et inductivisme

Selon le falsificationisme, on peut montrer que certaines théories son fausses en faisant appel aux résultats d’observation et d’expérience. Un argument logique simple semble lui donner raison. J’ai déjà signalé au chapitre 2 que les déductions logiques fondées uniquement sur des énoncés d’observation vrais, à supposer que nous en disposions, ne nous permet en aucun cas d’aboutir à des lois universelles et à des théories.

Pourtant, des déductions logiques qui prennent comme prémisses des énoncés singuliers d’observation peuvent nous conduire à conclure à la fausseté de lois et de théories universelles. Par exemple : « on a observé un corbeau qui n’est pas noir, au lieu x à l’instant t est un énoncé dont il découle logiquement la fausseté de « tous les corbeaux sont noirs ».Autrement dit l’argument : Prémisse : « On a observé un corbeau qui n’est pas noir, au lieu x à l’instant t. » Conclusion : « Tous les corbeaux ne sont pas noirs » est une déduction logiquement valide. Si la prémisse est vraie et la conclusion fausse il y a contradiction.
Alan Francis Chalmers


vendredi 16 juillet 2010

Yandé Codou Sène:j'entends encore

Si Dieu exste véritablement en dehors des diverses productions douteuses de l'esprit humain,les vrais artistes doivent le connaître et être très proches et très aimés de lui.Il faut donc espérer que l'âme de Yandé Codou ne retourne pas vers Dieu dans l'angoisse et dans la tristesse.Le savant peut bien s'égarer dans le monde sensible comme dans le monde intelligible,mais l'artiste sait toujours où il va.Je l'enttends encore chanter de sa plus belle voix retournant toute satisfaite vers celui qui lui donna vie et inspiration.

samedi 10 juillet 2010

Baccalauréat Sénégal 2010 séries L/Philosophie/épreuve 2ème tour

UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR


OFFICE DU BACCALAUREAT

B.P 5005-Dakar-Fann-Sénégal

Serveur vocal : 628 05 59

Téléfax (221) 864 67 39-Tel : 824 95 92-824 65 81                Epreuve du 2ème Groupe





                                                    
                                                    PHILOSOPHIE


Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme pas sa force en droit et l’obéissance en devoir. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe. Mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance physique, je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c’est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir ?



Supposons un moment ce prétendu droit. Je dis qu’il n’en résulte qu’un galimatias inexplicable. Car sitôt que c’est la force qui fait le droit, l’effet change avec la cause ; toute force qui surmonte la première succède à son droit. Sitôt qu’on peut désobéir impunément on le peut légitiment, et puisque le plus fort a toujours raison, il ne s’agit que de faire en sorte qu’on soit le plus fort. Or qu’est-ce qu’un droit qui périt quand la force cesse ? S’il faut obéir par la force on n’a pas besoin d’obéir par devoir, et si l’on est forcé d’obéir on n’y est plus obligé. On voit donc que ce mot de droit n’ajoute rien à la force ; il ne signifie ici rien du tout.



Obéissez aux puissances. Si cela veut dire, céder à la force, le précepte est bon, mais superflu, je réponds qu’il ne sera jamais violé.



                              QUESTIONS



1) Dégagez l’idée générale de ce texte après l’avoir situé dans l’ouvrage (05 points)







2) Expliquez la différence qui existe entre la soumission à une force et le respect d’un droit (05 points)







3) Pourquoi la force est-elle un moyen peu sûr de conserver le pouvoir ? (05 points)







4) Le droit peut-il se passer de la force ? Justifier votre réponse (05 points)