mercredi 30 juin 2010

Science et Etat:Le Grand prix pour les sciences attribué au professeur Souleymane Mboup



Le Grand prix du chef de l’Etat pour les Sciences a été attribué ce mercredi au professeur Souleymane Mboup, au cours d’une cérémonie président par le président Abdoulaye Wade. Le virologue a été récompensé pour l’ensemble de ses recherches, notamment dans le domaine du Sida. Avec un groupe de chercheurs américains, le professeur Mboup avait isolé pour la première fois à Dakar, une souche moins violence du Vih, baptisée VIH 2.


Ces travaux n’avaient été récompensés par aucun prix, mais ils avaient fait la réputation de cet officier supérieur de l’armée sénégalaise, une des plus grandes fiertés de la médecine sénégalaise. En lui décernant le prix, le chef de l’Etat a appelé à un soutien de la recherche, par l’octroi de bourses pour les chercheurs et pour les étudiants en médecine. Les Grands

Source:Seneweb.com : Mercredi 30 Juin 2010

mardi 15 juin 2010

LES SALTIGUIS DE YOKAAM ONT-ILS MENTI AU PEUPLE ?

2.Le paradoxe
Hier seulement, Pagaal était très pauvre et très peuplé. C’est cette pauvreté et cette situation d’insatisfaction insupportable qui, dit-on, et disent surtout ses tombeurs dans les belles arènes de la démocratie partout à Pagaal battant leurs tambours sans arrêt, qui fit partir le dernier prince. Comme les gelwaars qui furent ses ancêtres ou ses éducateurs, il partit, non point comme ces perdants meurtris de haine et de colère contre les peuples qui, hier seulement les élurent et leur donnèrent tout sans jamais rien recevoir d’égal en retour de leurs actions de gouvernant pour honorer leur statut de dépositaire de la confiance et des rêves d’un bien être toujours s’étendant dans les cités,dans les maison, dans les cœurs et les esprits ,il partit en applaudissant à son peuple et en l’embrassant chaleureusement. Il suivit un adage assez ancien et très répandu à Pagaal qui enseigne que « vouloir racler la calebasse du pouvoir peut être fatal au prince comme au peuple ».
Un ancien prince vient donc à peine de partir et un nouveau de s'installer et voici que tout commença à changer véritablement au-delà même de toutes les attentes et surtout des attendes positives.

Aujourd’hui, tout le monde voit que la situation a bien changé et dans le sens où le peuple le voulait : une vie d’abondance en toutes sortes de richesses que poursuivent les vies humaines. Qui demandait du mil et qui ne peut pas actuellement s’en procurer et même en garder pour beaucoup de jours encore dans ses greniers? Qui pensait que les belles récoltes dans les champs d’arachide sont des souvenirs sans retour pour les paysans de Pagaal et notamment ici à Yokaam, et que l’âge des grands et beaux troupeaux n’a jamais été une réalité de notre vie économique et culturelle ou que cette réalité ayant fait son temps dans la nature et parmi les hommes est définitivement morte ?Ceux-là ignoraient sans doute la belle alliance de notre peuple par la grâce des anciens mais aussi par les cœurs et les âmes de nos modernes, avec la nature et avec nos amis partout dans les autres cités du monde y compris ceux qui, dans les égarements historiques des hommes et des peuples, hier, ivres de leur beauté dans leur corps comme dans leur raison surtout, de leur philosophie et de leurs sciences et de leurs armes et de leurs richesses, voulurent s’emparer de nos vies d’humains comme on s’empare de quelque animal ou troupeau pour le mettre en enclos et dans les « fers ».


En l’espace de quelque années seulement,les vainqueurs se félicitent partout de leur victoire et le peuple est fier de ne s’être pas trompé : les petits déjeuners, les déjeuners et les dîners sont partout offerts à Pagaal dans des calebasses d’une lourdeur qu’une des femmes des anciens ne saurait soulever. Qui parle aux enfants de notre pays et parla ou entendit parler ceux d’hier et ne voit pas que partout dans les divers sciences et arts que l’homme appelle au secours dans son histoire, notre jeunesse est devenue en l’espace de quelques années seulement, beaucoup plus savante et surtout des sciences et des arts qu’il faut nécessairement assimiler pour espérer vivre en tant que peuple et Etat dans l'indépendance et dans la liberté?


Rendez-vous, vous qui en doutez au fleuve Jotnaam Ndigil et vous entendrez les joyeux chœurs de nos enfants qui reviennent des cités de leur exil en masse forcé par des années de misère et de désespoir, et vous verrez que partout le bien attire la vie des animaux les moins intelligents ainsi qu'elle attire celle des hommes les plus élevés sur la montagne de la sagesse. Partout sur le long du fleuve et dans les eaux du fleuve Jotnaam, certains d’entre vous les entendent sans doute,les choeurs  du retour de nos enfants partis ailleurs pour ne pas mourir sans rien jamais avoir eu par leur travail et prouvé leur utilité à leur famille et à leur cité, ainsi que les anciens fêtèrent le retour de leurs enfants qui partirent en guerre contre un danger planétaire.
 Pourtant,malgré cette abondance, jamais autant qu’aujourd’hui dans son histoire ici à Yokaam comme partout ailleurs à Pagaal parmi les paysans et les éleveurs, la vie n’a été aussi éloignée de son état de satiété.Or nous savons tous que l'état de satiété des paysans et des éleveurs n'est pas étrnager dans un Etat au degré d'insatisfaction des autres. C’est un grand paradoxe et dans tout paradoxe il y a une vérité qui se cache.C'est dans ce paradoxe au sein de la vie à Pagaal qu'il faut lire le signe le plus univesel de cette maladie que l’on appelle le Guiniar.
Comment comprendre une si grande misère de l'homme et de la cité  dans une si grande abondance de biens?
Comment établir l’état de satisfaction d’une vie individuelle ou d’un peuple ou d’un Etat ?Tout le monde sait reconnaître une vie rassasiée et une vie dont la nature est d'être encore non rassasiée dans son monde.Peut-être aussi que nous n'avons pas la même conception de la satiété ou de la satisfaction,du bien,du bonheur et de la liberté et du monde et qu'il me faut voud dire ce que j'entends par ces mots avant de poursuivre...Je vois d'ailleurs que les batteurs ont envie de secouer la peau de leur tambour et que la vie en envie de chanter et de danser pour se retrouver encore mieux face à elle-même.Laissons là donc chanter et danser pour revenir au signes que nous avons reçu des pangools de Faalaar.

lundi 14 juin 2010

LES SALTIGUIS DE YOKAAM ONT-ILS MENTI AU PEUPLE ?




Depuis que les saltiguis de Pagaal ont annoncé au Khoy de Yokaam l’existence d’une étrange maladie au cœur du pays, les esprits sont troublés. Car, d’après leurs propos, propos que j’ai directement entendu sans aucun intermédiaire, l’avenir est très menaçant dans tous les domaines de la vie aussi bien pour les individus que pour la société et ses institutions. Ils ont dépeint un très sombre avenir avec cette maladie aussi grave contre la vie des pauvres et surtout contre celle des riches. Contre les gouvernants et contre les gouvernés et surtout sur ceux qui cherchent à gouverner d'autres hommes. Faalaar est formel : « Ceux qui peuvent voir ou entendre ou encor et surtoute sentir ici et maintenant à cet instant de l’histoire et en d’autres instants et lieux de notre mouvement, sauront si Faalaar ne parle que pour ne rien dire. Ils sauront que je ne parle que pour apaiser ou que pour inquiéter. Ma fonction dans la cité n’est ni de créer des abris à la peur ni de d’en créer pour la quiétude et le repos de l’esprit ou de l’âme. Il n’y a pas de doute, le guiniar est entré dans le pays depuis une nuit seulement mais jamais aucun virus, aucun microbe n’a fait autant de dégât en quelques heures. Vous me demanderez bien sûr mais qu’est-ce que ce Guiniar ? Notre cité et par delà notre Etat a connu beaucoup d’attaques venant des hommes comme de celles qui viennent de la nature. Sa capacité de résistance justifie encore notre existence. Mais cette fois-ci il ne s’agit pas de n’importe quelle attaque. J’ai fais plus de quatre cent ans dans le monde. Seul dans la nature et en d’autres vies parmi les hommes dans la même cité ou en d’autres cités. Voilà la septième fois que je reviens naître à Yokaam parce que de toutes les cités du monde que j’ai eues à faire par mes pieds et par mon esprit, celle-ci me semble être celle où je dois trouver quelque chose de vitale à ma santé et à mon bonheur. Peut-être aussi que cet étrange virus que les anciens appellent le guiniar n’existe pas du tout ou n’est pas encore entré dans nos terres.»








dimanche 13 juin 2010

Bac/philosophie/séries S/sénégal/2010

SUJET 1 : C’est en vain que l’homme cherche dans la philosophie les remèdes à sa misère.

Qu’en pensez-vous ?

 SUJET 2:Suffit-il à une œuvre d’être conforme aux règles de l’art pour être belle ?
SUJET 3 : Expliquez et discuter le texte ci-après
              La première condition pour qu’une proposition puisse être prise en considération par la science, c’est qu’elle soit contrôlable, c’est-à-dire assortie des procédés qui permettront de décider si elle est vraie ou fausse, de la « vérifier » comme on dit un peu abusivement. Faute de quoi on n’a pas affaire à une véritable proposition, même si elle en revêt l’apparence ce grammaticale, car ce qui définit la proposition, c’est d’être soumise à l’alternative du vrai et du faux ; ce qui ne peut être ni « vérifié »ni falsifié »n’est donc qu’une formule creuse, un énoncé dénué de sens, ou du moins de sens scientifique. Sil la proposition porte sur le réel et entre ainsi dans le domaine des sciences de la nature, c’est l’expérience qui devra, en dernier ressort, trancher. La route qui conduit de l’énoncé hypothétique à l’observation effective est souvent longue et difficile. En général, le raisonnement qui s’interpose entre la question et la réponse est complexe ;en général, l’expérience suppose l’intervention d’instruments pour amener l’observable au niveau de la sensorialité humaine. Mais de toute façon, quelque pénible qu’ait pu être la procédure de contrôle, n’est scientifiquement admis comme vrai que ce qui a été vérifié, et le vérifiable se fonde finalement sur l’observable.
Robert Blanché.

samedi 12 juin 2010

L'inductivisme ou le problème du mécanisme, de la validité et de la légitimité du passage des énoncés singuliers aux énoncés universels dans la science

Selon l’inductivisme naïf, la science commence par l’observation. L’observateur scientifique doit posséder des organes de sens normaux, en bon état, il doit rendre compte fidèlement de ce qu’il voit, entend, etc., en accord avec la situation qu’il observe, et doit être dénué de tout préjugé. Les énoncés sur l’état du monde, ou sur une quelconque de ses parties, doivent être justifiés ou établis comme vrais de façon directe par l’utilisation des sens d’un observateur sans préjugé. Les énoncés ainsi produits ( que je nommerai énoncés d’observation )formeront la base sur laquelle prennent naissance les lois et les théories qui constituent le savoir scientifique."Ce bâton,partiellement immergé dans l'eau paraît
courbé","M.Smith a battu sa femme".La vérité de tels énoncés peut être établie par une observation attentive.Tout observateur peut établir ou vérifier leur vérité par le recours direct à ses sens.Les observateurs peuvent voir par eux-mêmes.Les énoncés de ce type entrent dans la catégorie de ce que l'on appelle les énoncés singuliers.A la différence d'une autre catégorie d'énoncés que nous allons bientôt rencontrer,ils se réfèrent à un évènement ou à un état des choses observables en un lieu et à un moment donnés."Les planètes tournent selon des ellipses autour du soleil","Quand un rayon de lumière passe d'un milieu à un autre,il change de direction de sorte que le rapport du sinus de l'angle d'incidence au sinus de l'angle de réfraction est une constante caractéristique des deux milieux".Ces énoncés généraux contiennent des affirmations concernant les propriétés ou le comportement d'un aspect de l'univers.A la différence des énoncés singuliers,ils portent sur la totalité des évènements d'un type particulier,en tous lieux et en tous temps.Toutes les planètes,où qu'elles soient,tournent toujours autour de leur soleil suivant une orbite elliptique.Chaque fois que la réfraction se manifeste,elle le fait suivant la loi énoncée plus haut.Les lois et les théories qui constituent le savoir scientifique font toutes des affirmations générales de ce type,que l'on appelle énoncés universels.
Alan Francis Chalmers,Qu'est-ce que la science?

Alan F. Chalmers/L'inductivisme:un point de vue communément admis qui fait de la science un savoir issu des faits de l'expérience

Le savoir scientifique est un savoir qui a fait ses preuves. Les théories scientifiques sont tirées de façon rigoureuse des faits livrés par l’observation et l’expérience. Il n’y a pas de place dans la science pour les opinions personnelles, goûts et spéculations de l’imagination. La science est objective. On peut se fier au savoir scientifique parce que c’est un savoir objectivement prouvé.

Ce type d’énoncé résume, je pense, le point de vue commun sur ce que l’on considère aujourd’hui comme la science. Cette conception remonte à la Révolution scientifique du XVIIe siècle, œuvre des grands pionniers que furent Galilée et Newton.

Le philosophe Francis Bacon et ses contemporains on dépeint avec justesse l’attitude de leur temps face à la science lorsqu’ils écrivaient que, pour comprendre la Nature, il faut consulter la nature elle-même et non les écrits d’Aristote.

Les progressistes du XVIIe siècle considéraient que les philosophes de la nature du Moyen Age se trompaient en faisant des écrits de l’antiquité, ceux d’Aristote surtout, mais aussi de la Bible, les sources de leur savoir scientifique. Aiguillonnés par les par les succès des « grands expérimentateurs »comme Galilée, ils en vinrent de plus en plus à voir en l’expérience la source de la connaissance. C’est seulement après les réussites spectaculaires de la science expérimentale que ce point de vue fut affiné.
La science est une construction bâtie sur des faits », écrit J.J.Davies dans son livre On the Scientific Method.Et H.D. Anthony qualifie ainsi l’œuvre de Galilée : « Ce ne furent pas les observations et les expériences faites par Galilée qui provoquèrent la rupture avec la tradition que l’attitude qu’il adopta à leur égard. Car les faits qui s’y fondaient étaient traités en tant que tels, sans qu’il fût besoin de les rattacher à quelque idée préconçue…Certes les faits d’observation peuvent ou non s’imprégner à un schéma reconnu de l’univers, mais l’essentiel, pour Galilée, était d’accepter les faits et de construire la théorie en accord avec eux. »

On peut considérer le point de vue inductiviste naïf sur la science, que je vais décrire dans les sections suivantes, comme une tentative de formaliser cette image couramment admise de la science. Je l’appelle inductivisme parce qu’il se base sur un raisonnement inductif.
Alan Francis Chalmers,Qu'est-ce que la science?

vendredi 11 juin 2010

Alan Francis Chalmers:"deux conceptions de la sciences simples mais inadéquates"

La philosophie des sciences a beaucoup progressé dans les dernières décennies. Cependant, ce livre n’a pas pour but de contribuer à une histoire de la philosophie des sciences. Son but est d’en exposer les développements les plus récents de manière aussi claire et aussi simple que possible et de proposer quelques améliorations. Dans la première partie du livre, je décris deux conceptions de la sciences simples mais inadéquates, auxquelles je me réfère sous les noms d’inductivisme et de falsificationisme. Si ces deux conceptions ont beaucoup à voir avec celles défendues dans le passé et dont certains se réclament encore aujourd’hui, elles ne sont pas présentées ici dans une perspective historique. Mon intention est d’abord pédagogique. En comprenant ces positions extrêmes et leurs faiblesses, présentés sous une forme caricaturale, le lecteur sera mieux armé pour comprendre ce qui a motivé la formulation des théories modernes, pour en apprécier les points forts et les points faibles.
Alan Francis Chalmers, Qu’est-ce que la science ?






Le Cercle de Vienne et le positivisme logique

La philosophie des sciences a une histoire. Francis Bacon fut l’un des premiers à tenter de formuler ce qu’est la méthode de la science moderne. Au début du XVIIe siècle, il affirma que la science vise à l’amélioration du sort de l’homme sur la terre, but
qui pouvait être atteint en réunissant des faits par une observation méthodique d’où découlent des théories. Depuis lors, la théorie de Bacon a été modifiée et améliorée par les uns, combattue d’une façon assez radicale par d’autres. Une description historique et une explication des développements de la philosophie des sciences présente un grand intérêt. Par exemple, il serait très intéressant de mener des recherches pour expliquer la montée du positivisme logique, qui naquit à Vienne dans les premières décennies de ce siècle, devint très populaire et continue à jouir aujourd’hui d’une influence considérable. Le positivisme logique représentait une forme extrême de l’empirisme, selon lequel la justification des théories n’est pas liée seulement à leur vérification sur des faits acquis par l’observation, mais au fait qu’elles n’ont de sens que si c’est de là qu’elles tirent leur origine.
Alan Francis Chalmers, Qu’est-ce que la science ?


A.Ba,terminale S2B/LPA/2009-2010(PhotoAAB)








Alan Francis Chalmers:Qu'est-ce que la science?/(What is this thing called Science ?)


L’époque moderne tient la science en haute estime. La croyance que la science et ses méthodes ont quelque chose de particulier semble très largement partagée. Le fait de qualifier un énoncé ou une façon de raisonner du terme « scientifique » lui confère une sorte de mérite ou signale qu’on lui accorde une confiance particulière. Mais, si la science a quelque chose de particulier, qu’est-ce donc ? Ce livre est une tentative d’élucider cette question et d’aborder des problèmes de ce type.
Alan Francis Chalmers,Qu'est-ce que la science?,traduit de l'anglais par Michel Biezunski,Editions La Découverte,Paris,1987,Introduction,p.13.


"Alan Francis Chalmers est un historien des sciences et épistémologiste né en Angleterre et établi en Australie (Université de Queensland). Il a étudié la physique dans les Universités de Bristol, Manchester et Londres. Physicien à l'origine, il a été l'élève de Imre Lakatos et donc formé dans la tradition poppérienne. Il est l'auteur de What is this thing called Science ? (Qu'est-ce que la science ?), publié en 1976, deux fois réédité, remanié et complété — 3e édition : 1999. Il y passe en revue des critères utilisés dans l'histoire pour définir la science",in Wikipédia.

jeudi 10 juin 2010

Baccalauréat Sénégal 2010/Philosophie/session normale de juillet/sujets/séries L




SUJET N°1:Vouloir la certitude, n'est-ce pas tuer la philosophie?


SUJET N°2: L'art n'est-il pas la preuve que le coeur a plus de génie que la raison?


SUJET N°3: Expliquez et discutez le texte ci-après:


                La pluralité des sciences et la spécificité de chacune d'elles résultent évidemment de leur nature même,c'est-à-dire du fait qu'elles sont essentiellement des activités intervenant sur le réel pour recueillir des données.Or,premièrement,elles sont obligées de chosir les aspects du réel qu'elles veulent étudier.Deuxièmement chaque mode d'intervention,c'est-à-dire chaque méthode,entraîne la découverte de phénomènes qui ne peuvent être atteints par d'autres méthodes.On nous objectera que certaines sciences interveiennent peu et se contentent d'observer:l'astronomie,l'éthologie.Nous dirons plus exactement que, contrairement aux sciences expérimentales,elles ne peuvent pas ou ne veulent pas modifier certains facteurs du réel comme le font ces autres sciences en vue de questionner celui-ci.Mais elles sont néanmoins essentiellement actives et l'observateur intervient, ne serait-ce que par le point de vue à partir duquel il observe et par ses instruments.
Jeanne Parain-Vial.




Quelques indications sur l'auteur:
Source:Wikipédia

Jeanne Parain-Vial est une philosophe de nationalité française.Elle est née à Saint-Etienne en1912).Agrégée de philosophie en 1938), docteur ès lettres (1951).Elle s'est intéressée à la philosophie de l'esprit, au structuralisme et aux sciences de la nature. Elle fait partie des meilleures spécialistes de Gabriel Marcel dont elle aurait subie l'influence.Elle a contribué notamment à développer et à sécuriser l'œuvre.Parmi ses écrits on peut citer les ouvrages ci-dessous: 

(1). La nature du fait dans les sciences humaine, Paris, PUF, 1966.
(2). La philosophie des sciences de la nature. Tendances nouvelles, Paris, Klincksieck, 1985.
Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Parain-Vial ».
Catégorie : Philosophe français

mardi 8 juin 2010

SUJET III : Expliquez et discutez le texte suivant :



Le devoir du médecin consiste dans l’obligation de conserver la vie purement et simplement et de diminuer autant que possible la souffrance. Mais tout cela est problématique. Grâce aux moyens dont il dispose, le médecin maintient en vie le moribond, même si celui -ci l’implore de mettre fin à ses jours, et même si ses parents souhaitent et doivent souhaiter sa mort, consciemment ou non parce que cette vie ne représente plus aucune valeur, parce qu’il serait content de le voir délivré de ses souffrances. Seules les présuppositions de la médecine et du code pénal empêchent le médecin de s’écarter de cette ligne de conduite. Mais la médecine ne se pose la question : la vie mérite-t-elle d’être vécue et dans quelles conditions ?

Seules les présuppositions de la médecine et du code pénal empêchent le médecin de s’écarter de cette ligne de conduite. Mais la médecine ne se pose la question : la vie mérite-t-elle d’être vécue et dans quelles conditions ?

Toutes les sciences de la nature nous donnent une réponse à la question :que devons nous faire si nous voulons techniquement être maîtres de la vie ?Quand aux questions :cela a-t-il au fond et en fin de compte un sens ?Devons nous et voulons être techniquement maîtres de la vie ?Elles les laissent en suspens ou les présupposent en fonction de leur but.
Max Weber,Le savant et le politique,Union Générale d’Editions,p.77-78.



vendredi 4 juin 2010

La science peut-elle détrôner la philosophie?


La science peut-elle détrôner la philosophie?                                


INTRODUCTION


Le verbe détrôner signifie prendre la place d’un occupant antérieur sur un trône, c’est-à-dire la place de celui ou de celle qui gouvernait ou qui avait une autorité ou un pouvoir sur des individus ou sur des objets. Dans le domaine de la pensée rationnelle, la philosophie est apparue dans l’antiquité dans les cités grecques comme la première gouvernante qui revendiqua le trône du pouvoir qui conduit vers la vérité, c’est-à-dire qu’elle se présenta comme la bergère ou la conseillère la plus apte à conduire l’homme sur le chemin de la vérité, de la sagesse et du bonheur. Son pouvoir consista surtout à raisonner, à expliquer surtout le pourquoi ou le comment des choses. Dans ce terrain où la philosophie cherche à connaître les choses, la science est aussi en œuvre. Non seulement elle a appris de la philosophie l’art de raisonner logiquement pour construire une vérité formelle, mais elle a aussi jugé utile de vérifier ces premiers produits de la raison qu’on appelle hypothèses et qui sont formulés à la suite d'une observation ou d'un ensemble d'observations en les confrontant avec la réalité sur laquelle elle pense. C’est cette démarche qui a permis à la science d’atteindre des résultats généraux, objetctifs et applicables qui permettent de transformer le monde matériel et la vie des hommes: ce que le discours subjectif de la philosophie ne pouvait pas permettre de réaliser. Telles sont les bases qui nous permettront de défendre la thèse selon laquelle « la science peut détrôner la philosophie ».Mais s’agit-il d’une déroute totale de la philosophie face à la science ? Quelle quelle science et quel scientifique sérieux oserait discuter à la philosophie les questions : pourquoi l’homme existe-t-il ? Comment devrait-il vivre ? Où va la vie après la mort ? Dans la mesure où la science a un terrain que la philosophie ne saurait lui discuter et avoir raison et que la philosophie en a un dont elle revendique légitiment le contrôle et dans la mesure où l’équilibre de l’homme peut dépendre de la satisfaction des besoins qui sont adressés à la science et de la satisfaction des demandes adressées à la philosophie, l’idéal ne constituerait-il pas à faire un bon usage  de ces deux chemins de la vie ?






mercredi 2 juin 2010

La philosophie Baccalauréat sénégal 2010:journée de synthèse au Lycée des Parcelles assainies(LPA1)



Aujourd'hui mercredi 02 juin 2010 de 10 heures à 18 heures l'Amicale des Anciens du Lycée des Parcelles Assainies à organisé une journée de synthèse en vue de la préparation à l'épreuve anticipée de philosophie prévue pour le 10 juin.
Il s'agissait de répondre de manière subjective mais universalisable et objective aux différentes questions théoriques qui se posent dans l'espace de la réflexion philosophique,mais aussi à des préoccupations d'odre pratique comme celles-ci:
Comment disserter?
Comment faire un commentaire de texte?
Peut-on prétendre avoir la moyenne,une bonne note ou une très bonne note quand dans notre dissertation nous ne citons aucun auteur?
Mais il y 'avait aussi cette question:Qu'est-ce qui va sortir au Bac?
A cette question monsieur Gnane a osé répondre ainsi:tout est possible en ce qui concerne les thèmes mais les sujets de dissertation et le commentaire demanderont toujours ceci:savez-vous pensez rationnellement et particulièrement dans ce domaine et sur ce problème  philosophique(...)?
Il y avait aussi d'autres questions plus précises et plus à la portée de notre intelleligence et de notre raison et qu'ensemble professeurs et élèves pouvaient examiner:

1.Le déterminisme peut-il être au service de la liberté?
2.Un fou peut-il produire une oeuvre d'art?
3.L'homme n'est-il que le produit de sa société et de son temps?
4.La science peut-elle tout se permettre?
5.Pourquoi l'homme travaille-t-il alors que les auutres êtres vivants n'en font pas autant?
6.Le robot travail-il dans l'entreprise?
7.Quel peut être le rôle de la philosophie dans la mondialisation?
8.La science peut-elle revendiquer l'innoncence?
9.Peut-on revendiquer une science africaine comme on revendique une philosophie africaine?
10.La violence de l'Etat est-elle conciliable avec la liberté?
11.L'Oeuvre d'art est le plat dans lequel tous les humains peuvent se régaler sans l'épuiser.
12.Sans science il n'existe pas d'Etat
13.Le scientifique aussi a besoin de rêver
14.Le monde de la science de même que celui de la philosophie n'est pas le monde de tous les hommes
15.Sans le langage le projet de domination du monde est irréalisable.
16.La philosophie est le début du réveil d'un long sommeil
17.Si dans les science il peut y avoir un désaccord,alors ou bien les savants ne sont pas les mêmes ou bien l'objet étudié change
18.La métaphysique comme science de l'invariabilité est nécessaire à la philosophie comme à la connaissance
19.L'Afrique peut-elle être libre et indépendante sans la connaissance du monde et de ses semblables?
20.Selon Abdou Dioufnsecrétaire général de l'Organisation de la fraoncophonie,"toute culture qui s'enferme sur elle-même est appelée à disparaître"
21.Pour l'Unesco,le dialogue des cultures est une condition nécessaire pour la paix.
22.Très peu d'hommes fêtent l'échec et pourtant comme la victoire il mérite d'être honoré.
23.Celui qui sait qu'il est ignorant sait déjà beaucoup
24.Il ya des vérités que l'homme ne peut pas arracher à Dieu

BONNE CHANCE A TOUS.
LORSQUE DANS UN ETAT PERSONNE NE SAIT PLUS POSER OU N'OSE PLUS POSER LES QUESTIONS VITALES DU MOMENT ET CELLES DE L'AVENIR OU CELLES DU PASSE OU QUE PERSONNE NE SAIT PLUS APPORTER DES REPONSES QUI OBTIENNENT L'ADHESION NE SERAIT-CE QUE TRANSITOIRE DU PEUPLE OU DE SA MAJORITE HABILITE A JUGER SANS LA MOINDRE CONTRAINTE,
IL Y A DE QUOI TREMBLER POUR LES HOMMES
CAR L'HOMME N'EST QU'UN LOCATAIRE AU SEIN DU MONDE ET LA DUREE DANS CET ABRI VARIE EN FONCTION DU PRIX QUI EST CE QUE L'ON CONNAIT DU MONDE ET DE SOI-MËME.