jeudi 22 octobre 2009

SOCIETE,PHILOSOPHIE,SCIENCE ET LANGAGE

Les individus qui vivent en commun ceci selon Platon et plus récemment Jean-Jacques Rousseau:tous les individus qui sont regroupés par la nature ou par leur propre conscience et raison au cours de leur histoire,sont des individus dont chacun souffre d'un handicap qui exige la coopération avec l'autre(voir individu et société et Le Contrat social de Rousseau,ouvrage au programme).Chacun ayant besoin de chacun pour satisfaire ses besoins et chacun ayant sa contribution solidaire à apporter dans la réalisation d'un produit social qu'un seul d'entre ces individus ne saurait produire dans sa solitude,la communication est nécessaire entre eux. Monsieur Ly,professeur d'Arabe,LPA,2009-2010
L'instrument de cette communication est appelé langage et peut prendre plusieurs formes et avoir des caractéristiques secondaires différentes selon les cultures,mais ayant toujours une âme commune dans leurs fonctions multiples,dans leur composition, dans leur fonctionnement et dans leur évolution(Voir le langage dans Nature et Culture).Le langage ne serait-il pas l'une des institutions sociales les plus répandues et les plus anciennes?Chez les abeilles dont on peut dire qu'elles vivent en société,le pouvoir de parler et de comprendre ce que dit l'autre est naturellement donné à toutes les abeilles de la ruche.Les signes sont constants dans leur forme,dans leur signification toujours unique et dans leur circonstance de manifestation.Aucune abeille ne se sert d'un langage dans la solitude.Par contre chez les hommes,un signe n'est pas nécessairement toujours avec la forme,la même signification,la même intensité d'une circonstance à l'autre, d'un individu à un autre.Le signe linguiste humain est donc à la fois subjectif et objectif.
Madame Dieng,professeur de Français, LPA,2009-2010
S'il y a des langues qui s'appellent le Sérère,le Français,l'Allemand et d'autres qui sont circonscrites dans des aires géographique,culturelle et liguistique qui peuvent paraître étrangère ou barbares aux autres,il semble qu'il en existe une qui se soit hissé au-dessus de toutes ces accidents historiques :le langage des mathématiques.De ce langage,Platon exige la compréhension de la nature et de la dimension et de la puissance pour explorer le réel et pour l'exprimer d'une manière très générale.
Monsieur Mouhamadou Djigo,professeur de mathématiques,LPA,2009-2010
Car pour lui,vouloir faire de la philosophie sans avoir séjourner dans la cité des géomètres,c'est se rendre la tâche très difficile.Aristote n'en exige pas moins pour entrer dans son école:il faut avoir l'esprit du logicien.Du même langage,le physicien Albert Einstein reconnaît que c'est de sa puissance et de sa clarté que "dépend les progrès" N'est-ce pas ce que prouve ces écritures ci-dessous?
Monsieur Senghor, professeur de sciences physiques,LPA,2009-2010
2.De l'importance du langage dans la philosophie et dans la science
Dans la société globale, il y a des sociétés particulières d'hommes et de femmes:la société des religieux, la société des philosophes,celle des mathématiciens,celle des physiciens,celle des biologistes,celle des artistes,etc.
Abdoul Khadre Mbaye,professeur de sciences physiques,LPA,2009-2010
Sujet:Pour bien mesurer faut-il une règle entre les mains?
2.De l'importance du langage dans la philosophie et dans la science
Dans la société globale, il y a des sociétés particulières d'hommes et de femmes:la société des religieux, la société des philosophes,celle des mathématiciens,celle des physiciens,celle des biologistes,celle des artistes,etc.Ces femmes et ces hommes,dans le science, dans la philosophie et dans la religion ,qui pensent et parlent de réalité que l'on ne trouvent pas immédiatement dans le monde sensible et que donc les langues courantes ne nomment pas, parce que les ignorant.De même, les mots des langues courantes ne vont pas toujours au fond des choses qu'ils nomment et ne véhiculent pas toujours leur essence ou leur nature profonde.C'est pourquoi ces différents domaines d'activités intellectuelles théoriques ou pratiques ont besoin d'un langage particulier, c'est-à-dire d'un ensemble de signes de natures diverses pour représenter les choses qu'elles étudient et pour représenter les relations entre ces choses et pour exprimer les lois et les propriétés qu'elles découvrent dans ces choses.
Monsieur Badji, professeur de portugais,LPA,2009-2010
Dans la philosophie comme dans les sciences, chaque discipline a ses mots ou plus exactement ses concepts(c'est-à-dire des représentations mentales, des identités idéales qu'elles donnent aux objets dont elle traite.)La philosophie a son vocabulaire qui n'est pas celui des sciences physiques.Mais la philosophie peut emprunter des concepts à la physique ou à la biologie,etc.
Monsieur Sidy Diop professeur de philosophie au centre,Monsieur Dieng,professeur d'Allemand à droite et Monsieur Mar,professeur de SVT,LPA,2009-2010
Pour pouvoir communiquer ou dialoguer avec les membres du quartier de la philosophie au sein de la société,il faut apprendre à comprendre les contenus ou les significations des mots qu'ils utilisent et qu'ils appellent concepts( représentations mentales ou intellectuelles d'une chose visible ou non visible , naturelle ou culturelle produite dans l'atelier de la conscience ou de la raison,en retenant que chez les hommes rarement un mot ne prend qu'un seul sens,rarement les hommes entendent et voient la même chose dans un même objet:un chèque bancaire est toujours un chèque bancaire mais n'a pas la même valeur et la même influence chez tous les hommes. Chez les hommes, tout est discutable. Monsieur Massamba Guèye,professeur de Français,écrivain,LPA,2009-2010
Pour certains d'ailleurs comme les membres du Cercle Logique de Viennes, la philosophie n'a pas seulement besoin de langage, le langage n'est pas seulement un moyen, mais une fin pour la philosophie.Cette conception de la philosophie signifie que la fonction essentielle de la philosophie consisterait à arriver à un langage purifié de toute contingence historique, ethnique, culturelle,religieuse,affective,à un langage donc pur et qui serait neutre et universel, à l'image par exemple du langage mathématique ou informatique fondé sur deux signes linguistique majeur:le oui et le non, le connu ou le non connu, le positif ou le négatif, le "0" ou le "1".
Le prophète Moïse et Monsieur Bourama Badji,professeur d'Anglais,LPA,2009-2010 Si les mots véhiculent des informations sur les choses matérielles ou immatérielles qu'ils nomment ou représentent,il devrait être possible de retrouver un ou plusieurs éléments caractéristiques de ce produit humain et social que l'on appelle philosophie.
3.Décomposons ou analysons donc le mot Philosophie
L'analyse du mot Philosophie ou sa décomposition nous donne deux unités linguistiques simples et séparables :"philos" ou"philein" ( Amour) en grec ou en latin, et "sophos" ou "sophia" ou (Sagesse).
conclusion:La philosophie est donc Amour de la Sagesse.Pythagore disait également "ami de la sagesse"ou "amant de la sagesse"
QU'EST CE QUE L'AMOUR QU'EST CE QUE LA SAGESSE?C'est l'objet du prochain article.

mardi 20 octobre 2009

PREMIERE PARTIE DU PROGRAMME:LA REFLEXION PHILOSOPHIQUE

Si la philosophie peut-être enseignée et si nous devons mettre notre jeunesse en contact avec elle,quelles compétences pourrions nous attendre de ce flirt et en quoi ces compétences leur apporteraient du bien individuellement et à nous tous dans la cité et sous l'Etat et dans notre commerce avec le reste du monde? Naturellement,pour répondre à une question aussi vitale cherchant à savoir qui fait quoi et qui produit quoi dans l'intérêt de qui dans la cité,dans l'Etat ou ailleurs dans le reste du monde,il nous faut nécessairement répondre le plus clairement possible à la question qu'est-ce qui constitue toute philosophie et dont l'absence viderait la philosophie de toute sa substance ou de son essence ou encore de sa nature?Ou plus simplement:QU'EST-CE QUE LA PHILOSOPHIE?
OBJECTIF GÉNÉRAL
Monsieur Moussa Mbaye,proviseur Lycée Parcelles Assainies,dans la bibliothèque dudit lycée,2009-2010 La première partie du programme de philosophie a pour but de contribuer à la résolution totale ou définitive de cette question ou au moins à l'identification d'un signe ou d'un ensemble de signes assez pertinents et constants et très répandus à défaut d'être universels qui permettent d'établir la carte d'identité de la philosophie ou de reconnaître celle qui ne peut pas être la sienne.
Monsieur Cissé,LPA,censeur des études,2009-2010 Au terme de cette première phase de notre enquête concernant l'identité de la philosophie,il est attendu idéalement que tout élève ayant suivi régulièrement ses cours ou au moins plus 50%des élèves parvienne à ces compétences:
1.Être capable d''identifier les spécificités ou ce qui distingue de manière particulièrement remarquable,l'activité philosophique comparativement aux autres domaines du savoir et de l'action,en cherchant dans ses moyens,dans sa conception du monde et des choses, dans sa manière de produire ce qu'elle produit comme théorie,dans ce qu'elle indique ou recommande comme morale ou éthique pour conduire la vie humaine personnelle et sociale vers un développement durable, vers la paix intérieure et vers la paix collective,dans la valeur de ses produits,dans ses effets sur l'individu et la société, dans ce qu'elle a de constant, de permanent et d'universel ou de général et qui se retrouve dans toutes les philosophies des philosophes et des écoles de l'idéalisme et du matérialisme et qu'on appelle son essence ou sa nature ou son âme,etc.
2.De révéler par l'usage de sa conscience et de sa raison qu'il a compris que pour la philosophie tout est problème dans le monde naturel comme dans le monde social au sein duquel s'est formée notre personnalité, y comprise la philosophie elle-même.Autrement dit de prendre conscience que partout il y a des questions potentielles et légitimes.Que rien n'est à accepter que la raison ne puisse comprendre et défendre ou condamner.
L'élève devra être en mesure de montrer qu'il est en mesure de "voir clair" dans la nature,dans la vie sociale,chez les autres et en lui-même, de s'interroger sur ce qu'il sent,ou voit ou entend en lui et en dehors de sa vie.Il doit montrer que sa conscience et sa raison sont capables de proposer des réponse argumentées et si possibles illustrées par des exemples sur les questions qui se posent au fond de sa propre vie et sur celles que se posent les autres autour de lui.Mais doit aussi montrer dans l'échange des idées,qu'il ne prétend pas détenir le monopole de la vérité.Comme chaque vie consciente sait qu'elle va mourir,certainement chaque vie se fait une représentation de la vie humaine, de son origine, de sa valeur et du ou des chemins qu'elle devrait prendre pour arriver là où elle souhaite arriver.
COMMENT ATTEINDRE CET OBJECTIF GÉNÉRAL?
Madame Niang?surveillante générale,contrôle de présence en TL'1B
En s'interrogeant sur...
1. LES ORIGINES ET LA SPÉCIFICITÉ DE LA RÉFLEXION PHILOSOPHIQUE
Dans cette phase de notre enquête,nous chercherons à savoir où est née la philosophie?Quelles sont les circonstances politique,économique,culturelle,intellectuelles,religieuses,politique et morale qui ont favorisé la naissance de la philosophie dans telle cité et non pas dans telle autre?A quel(s) besoin(s) est venue répondre la création de la philosophie?Quels sont les précurseurs et les fondateurs de la philosophie?Quelle est le rôle de la raison ou de la conscience dans la naissance et dans le déploiement de l'activité philosophique?Quel est le rapport entre la philosophie et le monde et la vie concrète?Quels sont les dénominateurs communs entre la philosophie et les autres activités avec lesquelles elle coexistent dans son champ de déploiement,notamment avec le mythe ,la religion,la science,l'art,la politique ,la morale et l'action,etc?Quelles sont les grandes interrogations les plus répandues dans la philosophie?Qu'est-ce que valent les questions et les réponses de la philosophie?
En un mot,il s'agit ici de prendre en charge toute question dont la réponse permettrait de mettre en évidence un signe distinctif de la philosophie qui permettrait de la définir ne serait-ce que de manière relative puisqu'il semble qu'il est difficile d'établir sa carte d'identité pour tous les temps de l'esprit de l'humanité en perpétuel devenir,pour toutes les écoles,pour tous les penseurs.
Monsieur Barry,LPA,Surveillant (2009-2010)
2. LES ENJEUX,LES FINALITÉS ET LES PERSPECTIVES PHILOSOPHIQUES
L'enjeu ou les enjeux dans un match de football,c'est ce qui est à perdre ou ce qui est à gagner.C'est ce qui donne de l'importance à ce qui est discuté ou à ce qui est mis en jeu.C'est la même chose quand on parle des enjeux de la philosophie ou d'un sujet de dissertation ou d'un texte à commenter.
La finalité,c'est ce qui se trouve à la fin de la pensée ou de l'action concrète.La fin ou la finalité,c'est ce en vue quoi ce qui veut être gagné veut être gagné.C'est-à-dire ce que l'on fera de ce qui est gagné et ce qui est obtenu.La finalité,c'est ce sans quoi la chose n'a plus de sens.Le mot fin ou finalité et le mot but peuvent être employé comme des synonymes,mais ne sont pas philosophiquement parlant la même chose,notamment chez les stoïciens.Pour les stoïciens le but de l'élève est de réussir alors que sa fin est d'étudier ou d'apprendre.C'est pourquoi on peut atteindre notre but sans réaliser notre fin.
Une perspective peut être une manière de voir ou encore une projection d'une image dans le futur,une anticipation.
3. L'IDÉE D'UNE PHILOSOPHIE AFRICAINE
Puisqu'il existe une raison chez tous les hommes et qu'il ne peut exister de société sans pensée et sans penseurs qui lui servent de guide, et qu'il existe une philophie "grecque',"française","allemande","chinoise","chrétienne",pourquoi il n'existerait pas une philosophie africaine,même s'il n'existe pas des mathématiques chinoises et anglaises ou des lois biologiques allemandes et d'autres de nature américaines.( Repères historiques,Débats et controverses)
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lundi 19 octobre 2009

INTRODUCTION GENERALE A LA PHILOSOPHIE

Léopold Sédar Senghor
En tant que premier chef d'État du Sénégal indépendant,mais aussi en tant que figure centrale des premiers intellectuels de l'Afrique nourri de la raison et de l'expérience de l'Occident, il s'est nécessairement posé cette question:
Quels avantages pouvons nous espérer ou quelles pertes pouvons nous craindre de la présence ou de l'absence de philosophie dans notre vie personnelle et dans notre vie sociale?
Il trouva assez pertinente cette recommandation de René Descartes dans les Principes de la Philosophie:"C'est un grand bien pour tout Etat que d'avoir de vrais philosophes en son sein".
INTRODUCTION
Si la société a créé l'école et si les familles y envoient leurs enfants, de même, si les enfants qui y sont en instruction mettent beaucoup d'efforts physique,intellectuel et financier,c'est que tous ces acteurs attendent un certain bénéfice individuel ou collectif de cette institution sociale qu'est l'école-mot à comprendre au sens large pour désigner tout lieu où l'on dispense un certain enseignement théorique ou/et pratique,c'est-à-dire un enseignement qui nous permet de comprendre ou d'expliquer ce qui existe,ou/et qui peut être appliqué dans la vie pour changer nos conditions d'existence ou notre manière de voir le monde et d'y vivre.
René Descartes a dit que "c'est un grand bien pour tout Etat que d'avoir de vrais philosophes en son sein" .Mais de ce même Descartes,nous avons appris ceci sur le chemin de la philosophie:ne dit jamais oui c'est vrai ou oui c'est faux parce que mon père et ma mère et mon professeur et mon marabout l'ont dit,tu examineras par ta propre "raison naturelle" qui te fait de toi l'égal de tout autre homme,si ce que l'on te propose comme explication ou justification ou action est acceptable ou non avant de répondre par oui oui non.
Il nous faudra donc chercher par notre raison à voir dans quelles conditions les propos de Descartes sont fondées en raison et si possible dans les faits.Mais comment savoir s'il a tort ou s'il a rais on en partie ou totalement?Quand Ménon demanda à Socrate au début du livre sous forme de dialogue qui porte comme titre le prénom de l'interlocuteur du mâitre de Platon,celui-ci lui a répondu:Tu ne peux rien dire de sûre et de rationnel sur une chose quelconque tant que ne parviendras pas à la définir.
La première question de toutes les questions possibles autour de la philosophie est donc:qu'est-ce que la philosophie?
Mais qu'est-ce que définir?C'est une des questions fondamentales que tentent de résoudre Socrate et Ménon.
René Descartes philosophe français... (poursuivre la recherche sur l'auteur)

1.Qu'est-ce que définir?

Dans le Ménon,Socrate dit ceci à son interlocuteur après une définition de la vertu proposée par ce dernier:si la vertu existe,et si nous supposons qu'elle peut exister chez le vieillard,chez la femme comme chez l'homme,chez le jeune ou l'enfant,chez l'esclave ou chez l'homme libre,alors ce qui permet de définir cette vertu se retrouvera identiquement en chacun et en chacune de ses proteurs,que cette vertu leur vienne de la nature ou de l'éducation personnelle ou dirigée par un maître.

Conclusion:ce qui définit est ce qui est constant,invariable,insensible aux accidents de l'histoire.Ce qui définit est ce qui permet d'unifier des différences secondaires.Définir,c'est donner une essence, une nature, une âme,une identité spécifique et parfaite puisque non corruptible.Ce qui définit est ce qui est nécessaire par opposition à ce qui est contingent ou accidentel et secondaire et qui peut ne pas apparâitre dans la chose en un autre lieu et dans un autre temps de son histoire.Définir la liberté,la philosophie ou n'importe quel autre réalité matérielle ou abstraite,c'est déterminer ce qui est nécessaire pour qu'elle puisse exister.Ce qui permet à une chose quelconque d'exister, s'appelle cause ou raison ou fondement.Mais plusieurs causes peuvent être évoquée dans la compréhension ou l'explication de toute existence.

Où se trouve ce qui permet de définir ,avec quel moyen et quel procédè ou méthode l'atteindre et le présenter publiquement?

Aristote distingue quatre(4)causes pour répondre à la question "POURQUOI" telle ou telle chose existe ou pourrait exister?

Une table est faite soit en bois,en argile,en papier,en bronze ou d'une autre matière simple ou d'un alliage de matières:dire que la table est faite de bois,c'est déterminer sa cause matérielle. Mais il ne suffit pas d'avoir de la matière pour avoir une table.Il faut une intervention extérieure sur la matière pour la transformer,pour lui donner une nouvelle forme,un nouveau statut.

Une table peut avoir une forme ronde ou ovale ou carré,etc.Cette forme est pensée et dessinée dans une intelligence divine ou humaine ou artificielle qui la conçoit.C'est le début de l'existence de la table.Cette existence théorique ou virtuelle semblable à celle d'un foetus dans le ventre où il est conçu précède l'existence dans le monde des objets sensibles et matériels où tout les observateurs lucides pourront la voir et la décrire dans sa matière et dans sa forme.e monde sensible,cette table dans l'esprit et dont la forme et la matière sont déterminées doit nécessairement avoir un artisan qui la réalise.Cette intelligence et cette puissance qui font exister la table dans le monde de la raison ou de l'esprit et dans le monde des sens est celle qu'on appelle cause efficiente,la cause qui fait exister effectivement dans la tête ou dans le monde extérieur.

Où est la différence entre la table ronde en bois et la table carrée en diamant?Aucune si ce n'est le fait que l'une est faite en bois et est ronde parce dans le milieu de sa naissance conceptuelle et matérielle, il n'y avait que du bois et la forme ronde.Ces deux tables sont une même et unique chose:l' Etre -Table qui se réalise différemment dans l'histoire selon des circonstances diverses.L'être -Table ou l'essence -Table ou la nature -Table ou l'âme -Table est partout identique à lui même,même s'il change d'habillage extérieure .L'habillage qui représente le corps est changeant,se dégrade et meurt,mais l'idée habillée reste la même.Cet être est conçu par l'esprit ou la raison créatrice de forme, de propriétés,de corps,de sens, de valeur,etc.Il est abstrait.Cette identité abstraite et constante est la cause formelle de la table.La question est de savoir qu'est-ce qui fait de toute table une table?

D'une certaine manière nous pouvons dire que la surface de la terre est une table,qu'un lit est une table,qu'un siège de vélo ou un siège d'automobile est une table,qu'un preuve est une table,que le bureau du professeur est une table,etc.

Alors qu'est-ce qu'une Table?

Tout le travail conceptuel de la philosophie est dans cette question.

Mais pour quelle raison conçoit-on et fabrique-t-on une table?Toujours dans la nature comme parmi les hommes, ou alors très souvent,en vue d'un but ou d'une fin déterminée:écrire,repasser,opérer,etc.Ce en vue de quoi, ou ce à quoi servir la table est ce qu'on appelle cause finale de la table.

On peut se demander si certaine choses n'existe pas sans correspondre à des fonctions déterminées ou à des fonctions figées.N'existe-t-il pas des parasites? C'est un des problèmes des thèses fonctionalistes qui expliquent l'existence des choses par la fonctions qu'elles remplissent dans un système naturel ou social.

En philosophie on oppose cause matérielle et cause formelle,vérité formelle et vérité matérielle

2.Quelle est la cause qui permet de définir en philosophie et comment l'atteindre?

Il existe deux manières de définir une chose:une définition positive qui détermine totalement ou relativement l'être de la chose et une définition négative qui ignore ce qu'est la chose mais qui détermine néanmoins ce qu'elle n'est pas.

En philosophie, notamment dans la philosophie des idéalistes,ou philosophie traditionnelle ou philosophie spéculative,ou métaphysique, ou philosophie première,c'est la définition par la cause formelle ou générale ou universelle ou conceptuelle qui donne lieu de naissance et qui donne une carte d'identité dans l'espace du réel. Pour Hegel, quand les conditions théoriques qui font exister une chose quelconque sont présentées et acceptées dans la maternité de la raison universelle qui dirige et gouverne la marche de la nature et dans la vis sociale,alors, la philosophie considère que cette chose a le droit d'exister et existe en droit ou en raison ou formellement, même si les sens du philosophe ou ceux de l'homme ordinaire ne font pas l'expérience sensible de cette réalisée dans l'histoire.

La raison est l'architecte principale de toute brique et de tout édifice construits par la philosophie. En conséquence il importe pour comprendre la philosophie dans son travail et dans sa valeur,de comprendre qu'est-ce que la raison:quelle est sa cause matérielle,sa cause efficIl conviendra de savoir aussi qu'est-ce que la raison? Quelle est sa cause matérielle,sa cause formelle,sa cause efficiente,sa cause finale,notamment dans la philosophie?

3.Quelle est l'importance d'une définition? Une définition permet de reconnaître,de distinguer,de séparer,de délimiter le champ de validité,de ne pas confondre.Elle permet aussi de faire des déductions ou des suppositions ou de faire des hypothèse en partant d'un donnée essentielle à laquelle sont attachées d'autres données manifestement visibles ou cachées.La définition philosophique d'une chose ne se laisse pas totalement voir dans l'existence d'un cas particulier qui le représente toujours un de ses aspects incoplets dans l'histoire.S'il faut partir de ce qui est là présent sous les sens, il faut s'élever bien au-delà des sens pour voir la cité des premières formes où se trouverait le modèle original et parfait de toute chose sensible.La définition est donc un effort essentiel en philosophie.Elle est l'extraction de l'essentiel dans ou au-delà du paraître.

Comment accéder à l'essentiel qui constitue le lien de parenté permanent à toutes les philosophies particulières que l'on désignent par les termes philosophie grecque,philosophie chinoise,philosophie américaine,philosophie africaine,philosophie musulmane ou philosophie paenne si toutes ces expressions renvoie à quelque chose qui existe déjà ou qui pourrait existé?

Telle est la question du prochain article dont le titre est:QU'EST-CE QUE LA PHILOSOPHIE?

dimanche 18 octobre 2009

QU'EST-CE QUE LA PHILOSOPHIE?

Qu'est-ce que la philosophie?
Il est normal et juste qu’un(e) élève qui arrive en classe de Terminale ou qui n’y est pas encore arrivé(e) mais qui aurait entendu parler de cette discipline nouvelle se demande qu’est-ce que la philosophie ? La première, la plus simple et la plus objective qu’on peut lui donner est celle qui sort du mot même comme un corps sort de son habit : la philosophie est née de l’Amour de la Sagesse ou encore,c'est l'amour de la Sagesse qui est la racine de l'arbre de la philosophie. Ou plus couramment,la philosophie est l'amour de la sagesse.On peut répondre encore que la philosophie est la rechercher ou la poursuite amoureuse de la Sagesse.Mais qu’est-ce que l’amour et qu’est-ce que la sagesse? Par quels signes constants et universels peut-on reconnaître la présence ou l’absence de l’amour et celle de la sagesse chez les êtres et les choses qui pourrait les abriter ou les convoiter? Être née de l’amour de la sagesse signifie-t-il nécessairement être sage ? S’il ne suffit pas d’être né sage ou d’un sage pour être sages, peut-on savoir comment arriver à embrasser la sagesse ?
NOUS NE SAVONS RIEN ENCORE DE LA PHILOSOPHIE MAIS DE CE PERSONNAGE SUR CE ROCHER AU-DESSUS DE LA TERRE, NOUS SAVONS PEUT-ÊTRE QUELQUE CHOSE?
Je ne sais pas qui il est ,mais je sais que cet être vivant ici assis si haut au-dessus de la terre sur ce roche et dans cette posture,n'est pas seulement un animal qui a soif ou qui a faim,car derrière lui, il semble qu'il y a une immense nature pleine de cours d'eau et de fruits.Je ne sais pas qui est cet être humain,mais il me semble très solitaire ici.Pourquoi s'est-il retiré du reste des hommes qui l'éduquèrent pour venir s'isoler ici.Que craint-il des hommes?Quel désaccord? A quelle distance de sa cité se trouve-t-il ici ou est-il au milieu d'un carrefour de sa cité?Je ne sais rien de son histoire,rien de son passé ni de son futur. Mais ois bien qu'en ce moment,il ne boit pas, il ne mange pas et je ne vois pas l'objet qu'il regarde autour de lui.Je ne vois pas non plus qu'il pense une plaie sur son corps.Peut-être qu'il y' aurait une plaie intérieure.Il me semble aussi qu'il est triste ou alors il ne manifeste aucune ivresse.Veut-il atteindre quelque chose qu'il n'a pas encore?Aurait-il perdu quelque bien qui lui est cher?Très souvent dans de pareilles circonstances,c'est cette posture que prend l'homme.Je ne sais pas qui est cet homme et pourtant il me semble que c'est moi-même comme et à la fois tout autre homme.
Cet homme serait-il celui qu'on appelle philosophe depuis la Grèce antique jusqu'à nos jours?
Il lui resemble beaucouo car cet homme est dans la posture,dans l'attidtude du penseur.Or le philosophe est celui qui pense.Celui celui qui pense l'existence de la nature et l'existence humaine en particulier,pour leur donner un sens, une valeur,une origine, une finalité,et un ordre.Il est celui qui aime,qui est amoureux du savoir:La philosophie est amour de la sagesse donc du savoir.Mais tout homme n'est-il pas naturellement amoureux ou du moins orienté vers le savoir puisque la nourriture principale de laraison qui est en tout homme est la connaissance?Peut-être aussi que les savoirs ne sont pas les mêmes dans leurs méthodes de production,dans leur objets d'étude, dans leur ambition, dans ce qu'ils atteignent ou prétendre atteindre,dans leur mode de validation,dans leur application ,leur type de vérité,etc.
Le prochain article traitera de l'amour qui est le moteur ou l'essence dans la reherche de la sagesse.

QU'EST-CE QUE LA SAGESSE?

QU'EST-CE QUE...LA SAGESSE?
INTRODUCTION
Les groupements politiques que l'on appelle sociétés ou cités ou Etats,n'ont pas les mêmes conditions d'émergence dans l'histoire,même si leur existence peut se justifier par au moins une raison très probale évoquée par Jean-Jacques Rousseau dans le Contrat social,à savoir l'impossibilité générale dans laquelle se trouve chaque être humain à se prendre en charge sitôt que naissant dans le monde,son incapacité à s'humaniser si très précocément on le "jetait"dit le médecin Jean Itard,seul dans le monde,sans commerce aucun avec ses semblables.
Mais au-delà des différences conjoncturelles ou contingentes qui peuvent les séparer et les éloigner, il existe au moins quelque élément qui pui puisse les fédérer et que Claude Lévi-Strauss croit avoir vu dans l'universalité de la prohibition de l'inceste.On peut trouver un autre dénominateur dan le domaine des valeurs.Il y a généralement dans tout société ancienne ou moderne, un code de conduite qui permet de catégoriser les gens dans la société.Et très souvent,il existe dans la société un modèle qui incarne le type idéal ou en dehors de la société,dans une autre société,ou un être d'un autre genre que l'homme, tel que les génies,les djins, les pangool chez les sérères ou les rab chez les wolofs,ou cet être au dessus de tous les autres et que l'on nomme Dieu.Parmi ces étiquettes positive ou négative, il y a celui de la Sagesse.
1.De la sagesse dans les cités du monde:la Grèce antique,une terre et un berceau de sages
Qu'est-ce que la sagesse?Pour trouver une réponse à cette question, nous pouvons interrogres l'histoire officielle de l'humanité pour lui demander s'il existe une période de l'histoire qui n'ait jamais connu le mot sagesse,ou si la sagesse a toujours était dans les préoccupations de tous les hommes,peut-on savoir si parmi ces sociétés, ces peuples et ces hommes, il en existprésentent illustre au sujet de la sagesse.Ce peuple là serait sans doute le mieux indiqué de tous pour nous dire qu'est-ce que la sagesse.Ce peuple s'appelle la Grèce Antique,mais d'autres comme le professeur Cheikh Anta Diop avancent le nom de l'Egypte pharaonique.N'est-ce pas d'ailleurs cette idée qui donna un germe de possibilité à l'idée d'une philosophie africaine?
De tous les hommes que leur cité ou des cités étrangères eurent à donner le titre de sage,ceux de la Grèce Antique sont les plus célèbres et leur terre apparaît comme celle où la sagesse eut le plus berceau. Qui étaient ces citoyens de la Grèce Antique comparativement à leur semblables ou à d'autres être tel que Dieu?Quel était leur nombre dans la cité,étaient-ils les plus nombreux ou une minorité sociale?Qu'avaient-ils de si particulièrement re marquable da bien ou de mauvais?Connaît-on des noms?
Les historiens comme Diogène Laërce et Dorius disent qu'ils étaient toujours au nombre de sept déterminé par la Pythie(équivalent du Pangool en sérère?) qui rendait se oracle c'est-à-dire ces decrets dans un haut lieu de culte appelé Delphes où plusieurs divinités étaient honorés.Dans toutes les listes variant qui présentent les noms de ces sages,on retrouve le nom de Thalès de Milet avec d'autres comme comme Cléobule de Lindos, Périandre de Corinthe, Pittacos de Mytilène, Solon d’Athènes .etc.La permanence du nom de Thalès peut- être interprété comme le portrait idéal humain du sage.Il conviendra donc d'accorder à ce personnage une attention particulière pour comprendre ce qui détermine l'âme de la sagesse et celle du sage ou son essence ou sa nature et pour comprendre de quoi est amoureux le philosophe dans le monde naturel et parmi les hommes.Leur point commun:ils furent tous au VIe s.av. J.-C, philosophes ou hommes politiques grecs . Ils formaient le groupe des "Sept Sages".
se posa des questions de ce genre et d'autres :qu'est-ce que penser ? Quels liens y a-t-il entre ce que je pense et ce qui est ? De quoi est faite la nature ? 2.Un sage parmi les 7 de la Grèce Antique:Thalès de Milet
Thalès de Milet:le premier des penseurs:
Il fut selon les historiens de l'histoire de l'esprit humain et de ses productions intellectuelles, le premier qui se posa des questions de ce genre et d'autres :qu'est-ce que penser ? Quels liens y a-t-il entre ce que je pense et ce qui est ? De quoi est faite la nature ?
A son époque, au 6e siècle avant notre ère, philosophie et mathématiques, étaient totalement imbriquées car ces mots n'existaient pas encore .
Le premier à énoncer des résultats généraux concernant les objets mathématiques. C’est ce qui fait sa grande innovation. Dire que Thalès a innové en arrivant à ces résultats, revient à dire qu’avant Thalès les résultats des recherches ne concernaient que des objets particuliers, des objets isolés les uns des autres, sur des objets singuliers, des faits non unis de manière solidaires pour former une famille d’éléments divers qui restent liés dans leur différences particulières par un élément de parenté qu’on ne peut pas effacer. c'était le cas avant lui pour les Égyptiens ou les Babyloniens.
Thalès essayait par contre de trouver des résultats généraux théoriques qui pouvaient unifier une infinité d'objets du monde. Il voulait donc atteindre des caractéristiques, des propriétés, des lois générales. Cela signifie qu’il fut le premier à atteindre des vérités générales, ou universelles qui permettent de lier un ensemble d’objets mathématiques différents par une ou plusieurs propriétés communes et dont de les regrouper en classe ou en familles d’objets unis solidairement par une loi ou une ou des propriétés communes.Le premier donc à penser le tout ou la totalité de manière unificatrice,globalisante,synthétique.
C'est pour ces raisons et d'autres qu'il est considéré comme le premier "penseur" de l'histoire.La généralité des résultats de ses recherches est surtout dans les mathématiques où il a travaillé,contrairement à Pythagore , sur les figures (cercles, droites, triangles)que sur les nombres.Il est considéré aussi comme le premier mathématicien.Il serait le premier à considérer l'angle comme un être mathématique à part entière et il en fit la 4e grandeur géométrique (longueur, surface, volume, angle).
Qu'est-ce que cherchait à atteindre Thalès de Milet dans ses diverses activités?
Dans la question "qu'est-ce...?" Thalès demande une définition.Mais qu'est-ce qu'une définition?( voir Qu'est-ce que la philosophie?)Il faut remarquer que la question "qu'est-ce que... " la justice ne demande pas la même chose que la question "qu'est-ce qui est juste ou justice"?Par la question "qu'est-ce que penser?" Thalès cherche à découvrir un élément ou un groupe d'éléments qui doivent être nécessairement présents pour conjuguer le verbe"penser" et quand on conjugue le verbe "penser".
Dans la question "Quels liens y a-t-il entre.." A et B Thalès s'interroge sur les liens de parenté ou sur les relation de parenté entre les choses.La question "De quoi est faite... ?" cherche à déterminer un élément unique ou un groupe d'éléments en un nombre fini et définitivement déterminé qui permet de constituer quelque chose.
Comment Thalès procédait-il pour arriver à des résultats généraux ?nc
Pour arriver à des jugements ou à des conclusions généralisable sur l'ensemble des moutons du monde,il ya deux voies possibles:
Observer dans les faits que l'on peut vivre, tous les moutons concrets qui existent dans le monde depuis son existence jusqu'à sa fin et isoler le ou les éléments que tous les moutons ont en commun.La vie humaine d'un individu ne peut pas faire une tele expérience puisqu'elle est limitée dans le temps et dans l'espace.Sauf quand on suppose que tous les moutons sont naturellement identique,donc connaître un mouton ou quelques moutons suffirait légitimement pour prétendre connaître valablement tous les moutons possibles.Cette manière de procéder est celle des sciences positives ou des sciences de la nature ou des sciences physiques.
Penser,concevoir,donner une image mentale idéale en dehors des moutons concrets,engendrer par la raison,déterminer l'être qui devrait devrait être celui de tout mouton avant de créer concrètement des moutons particuliers qui naissent dans diverses régions et époques de l'histoire du mouton.
C'est cette deuxième voie qu'emprunta Thalès.Pour atteindre des résultats géraux, Thalès va s’élever au-dessus des choses particulières qui peuplent le monde sensible.
Cela signifie que Thalès essayer de placer en dehors du monde sensible où nous constatons des moutons qui en même temps qu'ils se ressemblent sont différents pour atteindre l'image idéale qui représente le modèle de tous les moutons.Thalès devrait donc apprendre ou bien à devenir insensible au monde ou bien à n'accorder que très peu d'importance au monde des choses concrètes.Cette image ou cette idéale que la raison mesure et donne à une chose matérielle ou immatérielle contient sont essence ou sa nature en totalité ou au moins partiellement.Une fois que cette image idéale est construite par la raison, une fois que le concept de la chose est faite et maîtrisée, alors toutes les choses particulières qui réalisent historiquement cette chose sont maîtrisé.
Ainsi Thalès créa "le cercle", qui représente le modèle parfait de tous les cercles concrets possibles sur des tableaux sur des pagnes de cahier et esdont chacun peut comporter une erreur infiniment petite telle qu’on ne peut pas la voir immédiatement sans outil et méthode particuliers de mise en évidence. Après avoir pensé et défini idéalement l’être mathématique que l’on appelle cercle, Thalès déduira des propriétés universelle de cet être cette phrase qui paraît aujourd’hui simple mais qui fut très révolutionnaire à son époque: "Toute droite passant par le centre d'un cercle le coupe en deux parties égales" est alors révolutionnaire puisque les esprit d'avant lui ne savaient pas unifier une pluralité de choses particulière par une image idéale unique qui est ensemble de cas particuliers infinis qui se déploient dans l'histoire.
Pour mettre en évidence le rapport négatif entre Thalès et le monde sensible dans lequel il s'interroge et cherche à mesurer toute chose dont le grande pyramide Kheop en Egypte, on raconte qu'un jour il tomba en plein jour dans un trou qui se trouvait sous ses pas parce qu'il regardait vers le ciel.Il ressemblait à ce que l'on appelle péjorativement un rêveur.Thalès n'avait donc pas l'amour du monde sensible mais plutôt était attiré par un autre monde caché au 5 sens,un monde intelligible que l'on ne peut pas connaître en partant des choses concrètes.
C'est en ce sens que l'on peut attribuer à Thalès le titre de sage que lui donnèrent ses contemporains,le titre de premier mathématicien et le titre de premier et modèle originel du philosophe selon Socrate qui dit de lui que "son corps est dans la cité"parmi les objets et les êtres matériels qui ne peuvent pas la quitter, "tandis que son âme est dans le ciel",au-delà. Les apports mathématiques de Thalès ( recherches complémentaires) Sur son tombeau,on peut lire ces mots:"Ce tombeau est certes étroit, mais considère qu'elle atteint les dimensions du ciel, la gloire de Thalès, l'homme très sensé." 3.Des symboles et des divinités de la sagesse Signe de la Balance, Vénus et Maison VII
" Le signe de la Balance, second signe d’Air de la série zodiacale, évoque le début de l’automne, la transition et l’équilibre de l’équinoxe. Gouvernée par Vénus Aphrodite, astre de l’amour et de la cohésion, La Balance est en analogie avec la Maison VII, concernant le couple, les autres et la justice."
« Apollon est le dieu grec de la clarté solaire, de la raison, du chant, de la musique et de la poésie. Il est également dieu des purifications et de la guérison, mais peut apporter la peste avec son arc ; enfin, c'est un des principaux dieux capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où il rendait ses oracles par la Pythie. Il a aussi été honoré par les Romains, qui l'ont adopté très rapidement sans changer son nom. 4.Définitions et conceptions de la sagesse:conception philosophique de l'esprit grec et conception dans les religions abrahamiques( judéaïsme,Christianisme,Islam)
Dans Wikipédia : " La sagesse désigne le savoir et la vertu d'un être. Elle caractérise celui qui est en accord avec lui-même et avec les autres, avec son corps et ses passions (vertus de tempérance, de modération et de justice), qui a cultivé ses facultés mentales, tout en accordant ses actes à ses paroles."
Si la sagesse repose sur le savoir qui repose en partie ou exclusivement sur des facultés mentales qu'on appelle raison ou esprit ou conscience ou volonté ou intention,alors nul animal ne saurait être sages.Mais l'homme ne serait pas non plus le seul être qui puisse revendiquer l'amour de la sagesse,la possession ou la recherche de la sagesse car si Dieu existe, il est aussi Raison.D'ailleurs le Coran dit qu'il s'appelle aussi "Le Sage" et ses envoyé qu'on appelle prohètes sont généralement tous décrits à son image,comme des sages.Dans la Bible et dans le Coran il n'est donc pas étonnant que l'on recommande d'aller à la recherche du savoir d'un bout à l'autre du monde en parcourant et interrogent la nature et les hommes dans leurs sociétés.
Une autre définition de la sagesse indique bien son rapport avec l'idée d'un être unique et supérieur, l'idée d'un état d'existence exceptionnel:"La sagesse est dans l'esprit de la phisophie l'état de l'être dont la raison est
arrivé à sa perfection"
Telle qu’elle est définie par Wikipédia, la sagesse n’est pas seulement l’état ou la qualité de celui qui sait quelque chose de lui ou du monde ou qui sait la totalité de ce qui est savoir en lui et dans le reste du monde. Elle est quelque chose qui peut se voir concrètement dans la vie courante, dans les comportements, dans la manière de faire, dans la manière d’être au sein du monde et de ses circonstances particulières. La sagesse est donc une dimension ou une forme ou un aspect pratique.
On peut donc se poser cette question : Le savoir,le savoir faire et le savoir être que désigne la sagesse ont-ils des caractéristiques particuliers qui les distinguent des autres formes de la raison, du savoir et du savoir être?
Dans sa forme théorique comme dans sa forme pratique, la source de la sagesse est toujours la raison. C’est pourquoi s’interroger sur la sagesse c’est s’interroger avant tout sur la raison. S’interroger sur son origine, sur sa fonction, sur ses moyens, sur sa puissance, sur sa démarche quand elle cherche à savoir ou à guider l’action, sur ses limites.
Où se trouve la raison ? Aucun animal ne sait ni ce qu’il est ni ne cherche à être en accord avec lui-même et avec ses semblables et son environnement. C’est l’homme qui parle ainsi et qui marque sa différence avec le mouton ou le cheval ou la vache qu’il traine derrière ou qu’il suit comme et dont il s’est proposé de se faire le berger puisqu’il sait du monde ce que cette vie ne sait pas. Mais cet homme est-il le porteur exclusif de la raison et de la forme la meilleure de la raison ? Non car, dans le monde, comme Hegel ,nous sentons la présence d’une « raison dans le monde »naturel comme dans le monde social. Cette raison cachée qui est l’Architecte de la Nature si elle existe, serait celle de Dieu. Il n’y a donc aucune révélation quand le Coran dit que Dieu s’appelle aussi « Le Sage ».Mais cette affirmation pose problème. Elle pose problème car si la sagesse sort de la raison et qu’elle peut être légitiment attribuée à l’homme et à Dieu, il y a de quoi se demander si la sagesse humaine est égale à la sagesse divine ou si la raison humaine peut arriver à un degré de perfectionnement qui lui permettrait de connaître ce qu’est l’homme et ce que sont les autres réalités du monde.
2. Deux conceptions de la sagesse :la sagesse philosophique de la pensée grecque et la sagesse religieuse de la pensée judéo-chrétienne
C’est cette situation qui justifie les deux conceptions fondamentales de la sagesse dans les deux sources historiques officielles de la pensée occidentale qui a forgé le concept : la pensée grecque et la pensée judéo-chrétienne.
Au sens grec en effet, « La sagesse représente l’épanouissement de la raison dans l’individu maître de lui-même » En d’autres termes encore, il s’agit pour la sagesse philosophique de l’homme dans la pensée grecque d’arriver à un « accomplissement de la perfection humaine, tant dans le domaine du savoir (theoria) que dans celui de l’action (praxis). », dans le domaine du dire et dans celui du faire, dans le domaine de la pensée et dans celui de l’action.
L’homme sage serait alors celui qui est arrivé à voir clairement en lui et en dehors de lui dans le reste du monde et qui donc ne descend jamais de son chemin et du chemin de la raison quand il s’agit de dire le vrai et de faire ce qu’il faut faire. C’est dans ce contexte qu’il faut inscrire la conception cartésienne de la sagesse en tant que « parfaite connaissance de toute chose… »Il s’agit donc d’un idéal, d’une destination, d’un point de chute pour la vie humaine sur terre.
Un tel projet est-il humainement réalisable ?
La conception judéo-chrétienne de la sagesse semble répondre négativement. En effet au sens des textes bibliques de la pensée judéo-chrétienne, la sagesse est comprise comme l’ « ombre », l’image, le reflet, le signe en l’Homme, d’une présence divine qui la surpasse infiniment. C’est en sens que l’on peut comprendre cette proposition de la Bible selon laquelle « l’homme est à l’image de Dieu »Autrement dit, l’homme tend, imite, essaye d’arriver dans le royaume parfait de la sagesse au sein duquel règne Dieu. L’état de sagesse est donc un idéal vers lequel une puissance souterraine intérieure cherche à conduire l’homme raisonnable. C’est bien dans ce contexte qu’il convient d’inscrire et qu’apparaît le sens de la devise de Socrate : « je ne sais qu’une chose : que je ne sais rien » C’est pourquoi Socrate est souvent présentée comme l’expression parfaite de la sagesse humaine, consciente de sa finitude au sein de l’infini que forment le monde naturel et le monde humain toujours en perpétuel mouvement vers ce qu’il n’est pas encore. La sagesse socratique apparaît alors comme une mise en garde de l’homme contre lui-même, une mise en garde contre sa vanité et contre son égoïsme et contre une cécité non sa sagesse consciente. Elle apparaît aussi comme une critique de toute prétention de savoir.
Durant la période de l’histoire que l’on appelle la Renaissance, un courant humaniste essaya de faire réconciliation entre l’idéal chrétien de la sagesse et celui de l’Antiquité grecque. Ces tentatives proposèrent un portrait de la sagesse à la fois pieuse et spéculative, c’est-à-dire une sagesse qui naîtrait de l’écoute et de l’aide de la divinité en nous et de son abandon en lui, une sagesse qui serait la marque d’une grâce distinctive que Dieu donne à qui il veut sans grande peine (Charles de Bovelles, Marsile Ficin, Pic de la Mirandole) et une sagesse qui naîtrait des pouvoirs exclusifs de la raison humaine d’examiner toute chose, y compris elle-même et le reste du monde, pour séparer le vrai savoir du faux savoir, le chemin droit du chemin courbe et pervers. En d’autres termes il s’agirait d’une sagesse née d’une heureuse union entre le cœur et la raison.
Contrairement à cette tentative de réconciliation, un courant sceptique les sépara. Ce courant sépara donc ce qui relève du cœur et ce qui relève de la raison, ce qui relève du sentiment intérieur du vécu, il voulut ainsi séparer ce qui relève de l’intimité et ce qui relève du publiquement extériorisable. C’est cette conception qui amena ces sceptiques à exclure la Science de l’espace de la Sagesse. Parmi ceux là nous retrouvons Montaigne (les Essais) qui estime que la science manque d’humilité, qu’elle est orgueilleuse et ne veut écouter que la raison discursive. On peut aussi citer Charron (De la sagesse). Pourtant ce scepticisme considère Socrate, comme celui qui, aussi bien dans la théorie comme dans la pratique, celui qui exprima avec la plus grande élégance la sagesse humaine.
Si la notion de sagesse fut au cœur des préoccupations des cités et des hommes, et particulièrement dans les cercles des penseurs, du XVIIe siècle aux Lumières, la notion de sagesse perdit peu à peu sa dimension religieuse.

QU'EST-CE QUE L' AMOUR ?

QU'EST- CE QUE ... L'AMOUR?
INTRODUCTION
Le mot amour fait partie des mots les plus courants dans les langues des sociétés humaines.En effet le verbe aimer peut se trouver dans plusieurs sociétés,même dans celles qu'on appela primitives.Si l'universalité de l'amour était prouvée, nous en conclurions que l'amour est aussi vieux que le monde et l'humnité.Le mot amour ou le verbe aimer désigne sans doute aussi la même réalité chez le grec, le français ou le sérère ou l'allemand.Cela ne veut pas dire que l'allemand et le sérère vivent et expriment leur amour de la même manière.Mais ce n'est pas ce qui nous intéresse en tant que philosophe.Ce qui nous intéresse toujours en tant que philosophe c'est ce qui unit ce qui paraît séparé, ce qui est universel ce qui est constant et demeure dans une multitude ce choses ayant des différences secondaires. C'est pourquoi il s'agit de savoir qu'est-ce que l'amour en général et ensuite qu'est-ce que l'amour de la sagesse en particulier ?
1. De l’amour en général : « L’amour est partout où tu regardes »,Francis Cabrel
L’amour s’exprime toujours dans une relation. Une relation qui lie un individu à lui-même ou une relation qui lie deux ou plusieurs individus de même nature ou de natures différentes. Dans toutes ses manifestations, l’amour apparaît toujours comme une relation dans laquelle un être vivant quelconque s’attache naturellement ou à la suite d’une éducation, à sa propre personne ou à un autre être du même genre ou d’un genre différents.
L’être amoureux s’attache à ce qu’il aime car cela qu’il aime est toujours pour lui une source de biens divers qui contribuent à sa satisfaction et à son équilibre. C’est pourquoi lorsque ce qui est aimé n’est pas encore possédé, l’être qui aime fait tout pour s’en approprier. C’est pourquoi aussi lorsque ce qui est aimé est conquis, l’être qui aime fait tout pour conserver ce bien ultime.
En général, ce qui est véritablement aimé par un être est toujours élevé au-dessus de toutes autres choses et est toujours considéré comme un bien rare, quelquefois irremplaçable. Ainsi on parle d’amour propre ou amour de soi. Le personnage typique de cet amour s’appelle Narcisse. Elle s’aima tellement sa personne qu’elle est tombée dans une flaque d’eau au fond de laquelle elle voyait son image qu’elle voulut embrasser. Nous faisons tous les jours l’expérience de l’amour entre deux personnes. William Shakespeare s'inspirant d’un conte italien a conçu dans un style tragique, au courant des années 1950, une pièce de théâtre dont le titre est Roméo et Juliette. Roméo apprenant la mort de Juliette se donnera la mort à ses côtés.
N’est-ce pas là une preuve des propos d’Alphonse de Lamartine dans ses Méditations poétique(1820), « Le Lac » s’exprime définit l’amour à sa manière : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ».L’amour est présent aussi chez les animaux et chez les végétaux car les biologistes parlent de plantes hydrophiles pour classer les végétaux qui aiment particulièrement l’eau, comme la cératophylle qui vit toujours entre deux eaux dans les cours d’eau.
Si donc la philosophie est amour ou si elle prend naissance dans le foyer de l’amour, alors elle est la valorisation, l’élévation, l’idéalisation de la cible de cet amour qui s’appelle la Sagesse. Comme Roméo a choisi de mourir plutôt que vivre sans sa Juliette, c’est que la mort de son amante d « dépeuplé » son monde. Nous pouvons donc chanter avec Francis Cabrel que « L’amour est partout où tu regardes… » L’universalité de l’amour que nous avons mis en évidence dans la nature et parmi les hommes incite à dire qu’il est principe qui entre dans la constitution et dans le fonctionnement de l’univers et des êtres en son sein. Si les animaux connaissent l’amour, si les végétaux aussi connaissent l’amour, alors on peut dire que la naissance et l’expression de la relation amoureuse ne dépend pas de la conscience ou de la raison mais de la constitution naturelle des êtres vivant qui sont tous dotés de sens qui leur permettent d’entrer en contact avec des éléments de leur environnement dont le contact produit en eux une sensation de satisfaction. L’amour donc dans sa forme primitive et naturelle est l’affaire du cœur ou des sens et non de la raison.
Mais est-ce par nature que les amoureux de la sagesse aiment la sagesse et la poursuivent ? Non car les hommes n’aiment ni les mêmes choses matérielles ni les mêmes idées ou théories. L’homme n’étant pas totalement un produit fini de la nature, prêt à consommer tous les biens nécessaires à sa vie, mais un être vivant qui devient amoureux selon son éducation. L’amour relève donc chez les hommes, plus de l’éducation que de la nature. C’est la raison pour laquelle, les cultures et les expériences personnelles étant toujours différentes d’une société à l’autre ou d’une époque à l’autre dans la même société, les goûts, les passions diffèrent chez les hommes et les cibles de leurs amours ne sont pas toujours identiques, ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe rien que tous les puissent aimer en même temps et avec le même degré d’attachement.
D’autre part les végétaux et les animaux dont nous venons de dire qu’ils connaissent des relations qui relèvent du principe de l’amour, sont en général des êtres simples et constants. L’homme est par contre un être composé de pièces différentes qui ne sont pas de même nature : le corps et le cœur qui sont les sièges de la sensibilité matérielle et l’esprit ou la conscience ou la raison qui peut être sensible et attirée par ce que le corps ou le cœur ne voit pas ou n’aime pas. C’est pourquoi l’homme est toujours en mouvement et en devenir, qui s’affirme et qui se nie, qui nie et qui affirme une chose et son contraire, au lieu d’être par essence un être immobile et constant dans sa dimension corporelle, affective ou spirituelle. Ainsi à un tel être, il peut aimer plusieurs choses en mêmes temps, qui se trouvent en lui ou en dehors de lui. C’est cette condition ou cette situation de l’homme dans le monde qui donne un lieu, une raison et un sens à cette question : Existe-t-il quelque chose que tous les hommes aiment ou devraient aimer ? La philosophie a commencé d’exister le jour où un homme ou un groupe d’hommes en concertation ou vivant séparément les uns des autres dans des cités différentes ou dans les même est arrivé à cette conviction : de toutes les sources de séduction du monde, de celles qui sont en nous-mêmes et de celles qui sont en dehors de nous, il n’ ya qu’une seule qui mérite d’être tous les efforts pour être atteinte et pour laquelle la mort ne serait pas un sacrifice de trop, et elle s’appelle la Sagesse.
Ceux sont ces hommes et ces femmes que l’on appela du nom commun de philosophe dans leur cité, notamment dans les cités grecques antiques telles que Milet, Ionie, Athènes et Elée où l’histoire officielle de la pensée rationnelle occidentale repéra leur première apparition. Parmi ceux là, Pythagore de Samos, Thalès de Milet, Parménide d’Elée et après eux, un certain Socrate qui, comme Roméo à côté de Juliette, préféra mourir à côté de la Sagesse en prenant la ciguë, le poison de ses ennemies dans la cité. Il importe de savoir ce qu’est cette Sagesse pour bien comprendre ce que valent le choix et l’acte de Socrate.