jeudi 24 décembre 2009

Ethique et Science chez Robert OPPENHEIMER :« The scientists have met sin ! »(les scientifiques ont connu le péché!)



Né en 1904 à New York,à l'âge de 5 ans déjà, Robert Oppenheimer vit un amour très intense pour les sciences.Pourtant ou parce que son père est un riche importateur de extile et sa mère est peintre.
Dans les années 1920-1930,l'auteur du livre La science et le bon sens s'interroge ".Comment est-il possible que des scientifiques aient participé à la guerre des gaz de 1915-1918 ? Aient conduit des expériences pour déterminer quels gaz étaient les plus efficaces pour tuer des êtres humains ! »

Se poser ces questions c'est s'interroger comme un philosophe car c'est chercher à circonscrire l'essence et la finalité d'une activité.

Sans avoir les raisons ou les fondements de l'engagement de la science en tant que soldat dans la guerre,nous pouvons avoir des raisons pour s'interroger sur les rapports entre science et Etat et entre science et économie.Car il y a guerre parce qu'il y a des Etats.Mais il y a guerre entre les Etats ou au sein des Etats parce qu'il y a des biens à gagner et à protéger et des malheurs ou des menaces de malheur à dévier,à stopper,à neutraliser ou à détruire.

Pierre-Simon de Laplace sur les fondements de l'existence de la science et de son développement dans la nature de ses objets et dans les agents de sa police:déterminisme et intelligence


SUJET : Expliquez et discutez le texte suivant:


Nous devons envisager l’état de l’Univers comme l’effet de son état antérieur et la cause de ce qui va suivre. Une intelligence qui pour un instant donné connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l’analyse, embrasserait dans la même formule le mouvement des plus grands corps de l’Univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, l’avenir comme le passé serait présent à ses yeux.

Pierre-Simon de Laplace , in « Essai philosophique sur les probabilités »,1814.


Pierre-Simon de Laplace, Beaumont-en-Auge

Qu'est-ce que la science?

SUJET : Expliquez et discutez le texte suivant :

La liberté est la condition essentielle du développement des sciences. Aussi n’existe-t-il parmi nous ni castes, ni sectes, ni coteries ; toutes les convictions sincères sont respectées. Tout ce qui touche au domaine de la conscience est systématiquement exclu de nos débats. On ne discute ici que des questions véritablement discutables et sur lesquelles l’expérience a quelques prises ; mais toutes les questions de ce genre sont admises à la discussion.Nous écoutons toutes les doctrines scientifiques, sérieuses ou non, peu nous importe car celles qui ne le sont pas ne résistent pas à un examen rigoureux, fait librement et en pleine lumière.Nous avons une foi sincère dans le progrès continu de l’humanité et, jugeant de l’avenir d’après le passé et d’après les conquêtes que le siècle actuel a faites sur la nature nous n’admettons pas qu’on vienne nous dire à priori en quelque branche que ce soit de la science positive : « Tu t’arrêteras là ! ». Il y a donc place parmi nous, vous le voyez, pour tout homme d’initiative de bonne volonté et de bonne foi .
J. Mercadier,le 19 aoû 1880


lundi 21 décembre 2009

INTRODUCTION GENERALE A LA VIE SOCIALE :un matin au Lycée des Parcelles Assainies

INTRODUCTION GÉNÉRALE A LA VIE SOCIALE

Aujourd'hui lundi 21décembre 2009,les élèves du Lycée des Parcelles assainies ont refusé de faire des devoirs qui étaient programmés par l'administration et les professeurs concernés dans les trois derniers jours avant les vacances de Noël.Ils se sont réunis en assemblée générale pour donner les raisons de leur attitude face aux autorités que sont l'administration et les professeurs.Ils savent qu'une contre réponse appelée sanction est possible.Ils ont donc pensé à une réponse au cas où ce qui est possible et attendu se réalisait.Mais tous les élèves ne se sont pas spontanément regroupés au niveau du lieu de l'assemblée et tous les élèves n'ont pas eu en même temps l'idée de ne pas obéir aux recommandation de l'autorité. Il y a eu des initiateurs qui ont été désignés par leurs camarades ou qui se sont décidés de leur propre chef en tenant compte des circonstances du jour.Dans tous les cas,cela signifie qu'il y a un ou des leaders ou des individus qui jouent le rôle de conducteur ou de guide ou de représentant du groupe des élèves.
Le plus grand nombre peut-il avoir tort?
 Assemblée générale du jour/LPA/2009-2010
La conclusion que l'on tire de ces faits est qu'au sein du lycée il y a plusieurs groupes d'acteurs et que chaque groupe composé d'un seul individu ou de plusieurs individus est doté d'un pouvoir et a une place et un rôle déterminé dans cet espace de rencontre partagé.Les faits de ce matin montrent aussi clairement que les différents sujets qui vivent,pensent et agissent et communiquent dans cet espace en utilisant un ou plusieurs langages peuvent être en conflit.Quand ils entrent en conflit,leurs forces s'opposent et luttent autour d'un objet de désaccord dans le domaine de la théorie ou de l'action.Cette lutte peut avoir des moyens, des formes,des degrés et se terminer de différentes manières.Dans cette lutte,chaque partie cherche au moins à se faire reconnaître dans ses droits de penser,d'exprimer son point de vue et d'agir, et chaque partie peut chercher à dominer l'autre ou à la tenir en échec.Comme dans toute lutte on peut s'imaginer l'existence d'un arbitre qui aurait une qualité et une position lui permettant d'être neutre afin de bien voir et pour bien juger qui a tort ou qui a raison,qui a gagné ou qui a perdu,on peut s'imaginer un arbitre qui permettrait de savoir si c'est l'administration ou les professeurs ou les élèves qui ont totalement ou en partie raison. Cet arbitre peut être un homme ou une femme ou un groupe d'hommes et de femmes.
Peut-on acheter le bonheur ou la joie de vivre?
Mais l'arbitre ou le groupe arbitral aura nécessairement besoin d'instrument de mesure des différents actes de la guerre ou du jeu. mesure devrait avoir une durée de vie plus longue que celle des hommes et devrait rester indifférent à leur subjectivité.Ce moyen qui serait la source de détermination de la vérité et de la contre vérité est la Loi qui serait faite d'un ensemble de vérités scientifiques, ou de convictions philosophiques ou religieuses ou morales,qui guident un règlements présenté sous la forme d'un ensemble de dispositions pratiques à observer pour s'attirer une sanction positive ou pour s'éviter une sanction négative. Mais les forces qui sont dans cet espace de vie peuvent aussi dirigées ensemble en synergie dans la coopération,sur une même cible sur laquelle elles s'investissent par l'esprit ou par le corps pour lui faire subir une transformation dont les résultats serviraient à satisfaire quelque besoin de l'ensemble des acteurs ou les besoin d'un ou de quelques individus du groupe total,par exemple dans le cas d'une journée de travail pour rendre l'espace public plus propre et plus attrayant du point de vue environnemental.Si ces sujets qui sont dans cet espace sont en général accompagnés,il y a des moments où chacun d'entre eux rentre dans une espace de bulle personne verrouillée au autres et qui constitue l'espace privé de sa vie.
La force et l'argent sont-ils plus efficaces que l'amour et l'amitié pour gouverner les hommes?
TL'1B,LPA/2009-2010
Ce qui s'est passé dans l'espace du lycée se passe dans la famille,dans le quartier,le village ou encore l'ensemble du pays et enfin le monde constitué par l'ensemble des hommes et des peuples.Chacune de ces unités géographiques où se sont établis des hommes vivant ensemble est un groupement politique qui peut  prendre le nom d'espace social ou de société,ou d'espace public.Ainsi nous Une société est toujourconsidérerons qu'une société est toujours un espace matérielrepérable dans le temps et dans l'espace de l'histoire ou dans l'espace non borné de l'utopie, dans lequel deux ou plusieurs individus d'un genre d'être vivant ayant des besoins naturels ou artificiels qui les poussent à attaquer ou à se défendre ou à fuir pour satisfaire leurs besoins et survivre,entrent en coopération par leur conscience ou leurs corps dotés de forces mais souffrant aussi de faiblesses, pour réaliser une tâche et produire un bien commun qui leur manque, ou alors en conflit autour d'un objet précieux à gagner ou à perdre mis en jeu dont chacun, reconnaîssant l'usage,l'utilité et la valeur,revendique la légitimité de son monopole ou au moins la reconnaissance de sa part,c'est -à-dire de ses devoirs et de ses droits qui sont consignés naturellement en chacun pour le diriger ou qui sont historiquement déterminés par des peuples, des législateurs ou des princes humains s'inspirant de lois ou de vérités de la nature mises en évidence dans les sciences, ou de convictions premières philosophiques, politiques,morales ou religieuses,permettant de  maintenir au sein de cet espace extérieur public entre ces individus et dans l'espace intérieur de la privée de chaque individu, un certain ordre et un certain équilibre à l'avantage de tous ou d'un seul ou de quelques uns à l'intérieur ou , l'extérieur de l'espace et du groupe total.
TL'1D/LPA/2009-2010
La sagesse consiste-t-elle à suivre notre raison ou celle des autres?

La vie en société a sans doute apporté beaucoup d'avantages à l'individu du genre humain.Mais est-ce à dire que cette nouvelle forme de vie qui mit fin à sa solitude ne lui a rien faire perdre?En effet,comment comprendre que la société ne soit pas aussi un lieux où l'homme vient se dépouiller volobtairement ou par la contrainte de beaucoup de biens dont il jouissait au paravant dans la nature?Faudrait-il alors prendre la société comme une source de biens et de forces nouvelles pour l'homme ou une machine de désarmement et d'expropriation des biens fondamentax de l'homme tels que...
Si on peut admettre l'existence de société non humaine dans le reste des individus de la famille du Vivant,comme chez les abeilles,on ne voit nullement ailleurs en dehors des sociétés humaines,des assemblées de concertation où les discours des uns et des autres tirent dans la même direction ou  dans la contradiction. Ce qui se passe aujourd'hui en cas de crise ou en cas d'évènement à caractère public permet de supposer ce qui se passa au commencement de toute société:au commencement de toute société humaine dans l'histoire,il y 'eut au moins deux individus qui se rencontrèrent et dont chacun souffrait d'un mal qui était le seul dont le remède ne fut point contenu dans la science que lui léguèrent ses ancêtres et que détenait l'autre en dehors de lui mais qui fait partie de lui et dont l'absence est la source de la douleur.Ils passèrent des années et des années à se rechercher.Ils se rencontrèrent et ce jour là fut le dernier jour de la sécheresse qui accompagna leur errance.Il y 'eut le premier déluge de l'histoire.
La philosophie et la science sont-elles incompatibles avec la religion  ?
Trois disciples du Cheikh Béthio Thioune

Ils vécurent libres et heureux dans l'Ile des Architectes du Bien dans les eaux du fleuve Jotnaam Ndigil. En termes plus clairs,concernant la question des origines ou des raisons qui auraient donné naissance au société humaine, sans totalement récuser l'idée d'une tendance naturelle de l'homme à évoluer vers une vie de solidarité,il est plus probable que ce soit comme le supposent des auteurs comme Jean-Jacques Rousseau de malheureuses circonstances qui poussèrent les hommes à sortir de leur isolement pour s'assembler.Mais s'il arriva nécessaire pour les hommes de s'assembler pour survivre,il est   aujourd'hui manifeste que ces groupements politiques que l'on appelle sociétés appellent impérativement les hommes à repenser la question comment vivre dans le même espace national ou transnational qu'est le monde pour que la terre de tout le monde soit la terre de la vie libre et heureuse que les architectes du bien ont laissé au genre humain en prenant de la totalité de la terre qui leur fut promise un seul grain de sable encore dans les eaux de leur rencontre et de leur union?

Le censeur monsieur Cissé au milieu des élèves:un appel à la raison?


TL'1C/LPA/2009-2010
C'est l'espace où nous défendons notre existence et notre personnalité ou la laissons périr.C'est l'espace des choix et des responsabilités, individuelles et collectives,mais aussi des contraintes,l'espace de l'égalité et en même temps celui de l'inégalité.
Les faits qui se sont déroulés aujourd'hui dans l'espace lycée des Parcelles assainies arrivent dans tous les lycées du monde.Ils apparaissent aussi dans l'ensemble des familles,des entreprises,des quartiers.Tous ces lieux de formation et d'apparition de ces faits et des circonstances qui favorisent leur apparution sont des espaces sociaux et ces faits sont des produits sociaux que la philosophie,la sociaologie et la psychologie peuvent étudier afin de les expliquer ou au moins de donner une théorie de leur existence pour essayer de les comprendre rationnelement.
Journée Lycée propre/23décembre2009/LPA
Des animaux peuvent se regrouper tout comme des hommes peuvent le faire pour aller à la chasse.Mais jamais on ne verrait un groupe d'animaux balayer son propre logis ou la demeure d'un autre.C'est cette différence entre les hommes et les animaux,mais aussi entre les hommes,les cités et les peuples qui donne toute son sens et sa valeur à cette initiative au sein de la vie sociale des hommes.
Le psychosociologue américain Mac Dougall estime quà chaque fois qu'une grande nation est apparue et s'est développée dans l'histoire,la conscience de ses architectes d'être une nation a été toujours déterminant,plus déterminante sans doute que leur science ou leur technique ou leur richesse du moment qui sont des biens dérivés de leur conscience de devenir un dans le multiple et dans les différences secondaires.

dimanche 20 décembre 2009

La métaphysique 2+ :Des présupposés ou des vérités premières qui fondent le projet de la métaphysique

 Des présupposés de la métaphysique.
La philosophie est aussi une recherche pour répondre à la question:Faut-il vivre en suivant ce que nous indiquerait une raison probable dans la nature ou en prenant les chemins déjà tracés par  des hommes ou faudrait-il se définir une voie et une discipline personnelle qui  nous donnent satisfaction sans nuire à l'épanouissement des autres ?Un habitant de la Cité Fadia,dimanche matin 20 décembre dans une rue de la Cité!C'est cette philosophie qui est celle des architectes du bien.



La philosophie est selon Aristote,le chemin de la raison qui est amoureuse de savoir et qui a fait l’expérience de ses erreurs. Elle consiste donc avant tout à débarrasser la raison de tout ce qui peut lui empêcher de bien se voir en tant qu’instance de mesure ou de discernement, et de bien voir ensuite clairement la réalité. Son souhait est donc d’arriver à une connaissance débarrassée de toute sorte d’erreurs qui pourraient avoir l’homme comme source ou la chose à connaître, notamment dans le monde sensible où les choses sont en perpétuellement changement et capables de se déguiservolontairement ou involontairement, capables de cacher leur nature ou de la recouvrir par ce qu’elle n’est pas. En ce sens, nous pouvons encore dire que la philosophie dans sa forme théorique est un projet de perfectionnement de la raison, de sa manière de penser ,de nommer les choses, de les approcher, de les séparer ou de les réunir en famille selon un critère essentiel dans leur existence. Le sommet du voyage de la raison humaine serait donc ce lieu où une fois perchée la raison humaine serait débarrassée de tout ce qui lui empêchait de voir clairement les choses , les êtres et les évènements, dans leur nature, leur relation, leur mouvement, leur fonction,,etc. Le moment et le lieu où la raison humaine suppose être arrivée ou devoir arriver un jour, est le moment et le lieu de la métaphysique. Car la métaphysique comme nous venons de le voir ci-dessus, est la prétention de connaître toute chose en elle-même, de manière directe, sans ‘intermédiaire de quelque chose d’autre qui la contiendrait et de laquelle on pourrait la déduire. La métaphysique est le refus de la représentation des choses par des auxiliaires toujours imparfaits et infidèles. Quelles sont les bases ou les présupposés ou les postulats ou les vérités premières ou les prémisses posées au départ de ce projet de recherche de la vérité absolue ou de la mesure absolue de toute chose? La métaphysique suppose que chaque chose qui existe dans le monde sensible sous des aspects multiples ou des visages multiples comme l’homme, a un ancêtre dans un monde qui est au-delà de la terre où naît, évolue, change et meurt l’homme ou la fleur ou le cheval ou l’Etat. Cet ancêtre qui est le modèle idéal universel formel ou immatériel a un auteur ou un créateur qui a la sagesse parfaite ou la science ou la connaissance parfaite de toute chose et dont les actions indiquées ou exécutées par lui sont parfaites. Cet auteur est appelé Dieu par certains et Nature par d’autres ou encore Raison, par exemple chez les stoïciens. En ce sens nous pouvons dire que c’est l’esprit métaphysique de la philosophie première encore appelée philosophie spéculative, qui formula rationnellement l’existence de Dieu en tant que premier principe ou cause ou source ultime de toute chose dans la nature, y compris l’homme qui découvre son existence. Dès lors comment ne pas comprendre que l’une des fonctions de la philosophie soit de guérir les âmes pour retrouver leur alliance avec l’Etre par excellence ? Mais comment comprendre aussi cette antinomie ou cette antipathie qui est souvent évoquée entre philosophie et science ?Peut-être qu’aussi qu’accepter la nécessité d’une première cause sans cause derrière elle n’implique pas nécessaire l’existence de tous ces autres attributs autour de ce premier moteur de l’existence. La métaphysique pose aussi cette supposition : chaque chose est créée dans sa forme parfaite avant d’apparaître sous des visages multiples dans l’histoire et chaque chose est créée avec une nature ou une essence parfaite, universelle et incorruptible c’est-à-dire qu’on ne peut pas changer ou supprimer. Autrement dit encore, la métaphysique suppose qu’il existe pour toute chose, une partie qui est immobile dans le monde de Parménide et de Zénon d’Elée son discipline, insensible au temps et à l’espace, et une partie qui est dans un mouvement et en perpétuel changement dans le monde d’Héraclite d’Ephèse où même les eaux du fleuve « coulent » et changent si bien qu’on ne peut même pas dire en droit ou rationnellement que l’on s’est baigné deux fois des mêmes eaux du même fleuve. En disant que la métaphysique est la science ou la connaissance de la raison pure ou de la raison sans commerce avec l’expérience sensible de l’histoire, la métaphysique suppose qu’il existe une raison parfaite ou une « raison pure »,une « raison naturelle » comme l’appelle Descartes.

Une raison qui selon Socrate, serait héritière des vérités premières, primitives et éternelles déposées en tout homme par la nature, mais que l’éducation peut aveugler, rendre malade et égarer à son sujet et au sujet du reste du monde. Cette affirmation du rationalisme ou encore de la métaphysique qui fait une totale confiance à cette raison naturelle, est rejetée par les empiristes qui pensent comme les matérialistes que la connaissance ne vient que lorsque l’homme est en contact avec le monde. Marx critique aussi cette prétention de la raison humaine d’avoir une origine naturelle et non sociale et historique et critique l’idée selon laquelle on peut débarrasser la conscience ou la raison ou l’esprit de son contexte historique à la fois naturel et culturel. Aujourd’hui, même dans les sciences, l’idée d’une raison totalement impartiale, l’idée d’un sujet sans intérêt et absolument neutre est remise en cause pout affirmer l’omniprésence de la subjectivité, de la singularité et des circonstances extérieures dans la vie théorique comme dans la vie pratique de l’homme. Lorsque la métaphysique affirme avec Platon que les choses du monde sensibles sont des reflets imparfaits et multiples dans les consciences individuelles, il affirme en même temps que c’est l’esprit qui a d’abord pensé les choses et déterminé leur essence avant que ces choses ne soient faites matériellement. Cela veut dire que la conscience précède l’existence et la dirige ou encore l’essence de la chose précède, est déterminé avant même que la chose ou l’homme ne soit conscient de son existence dans l’histoire. Cela veut dire encore que chaque chose, chaque être poursuit une essence idéale qu’il ne rattrapera jamais totalement. C’est comme un homme qui courent derrière une immense boule d’or ou de diamant qu’il ne rattrapera jamais et qui ne peut que se contenter des grains qui se détachent les unes des autres de cette boule qui court sans pour autant que la grandeur de la boule ou sa forme ne soit affectée Telles sont entre autres quelques unes des suppositions de la métaphysique en tant que genre de connaissance. En conséquence la métaphysique n’hésitera pas à aligner les connaissances ou les discours sur les choses et les pratiques humaines dans les diverses cultures, en les comparant à un modèle qui serait le plus achevé, le monde de référence. Ainsi on parlera dans l’anthropologie d’homme civilisé et d’homme non civilisé ou d’homme ayant une culture et d’homme sans culture.

vendredi 18 décembre 2009

Ecole,Université,Politique,Etat,Engagement

SUJET:Peut-on chercher du savoir ou du savoir faire ou du savoir être sans avoir en vue de s'en servir dans la vie personnelle ou dans la vie sociale?



Dispensaire Golf Sud et Santé de la Petite Enfance:Vitamine A et Déparasitant

 L'ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN APPROUVE

Aujourd'hui vendredi 18 décembre,le Dispensaire du Golf Sud avec l'équipe du Chef de Poste Madame Aïssatou Bassel a procédé à un travail sur le terrain pour une couverture sanitaire gratuite des enfants âgés de 6 mois à 5 ans:Vitamine A et Déparasitant.




Madame Nafissatou Guèye (infirmière municipale) et Madame Ndag Dieng (Agent de Santé Communautaire),Cité Fadia.
Un travail de proximité,du porte-à-porte très pénible mais qui en vaut la peine quand on sait ce que vaut le bien et ce que représente la république dans la recherche de ce bien.


Bonne initiative à encourager et à renforcer.

jeudi 17 décembre 2009

PHILOSOPHIE , ART,REALITE,VERITE ,SUBJECTIVITE et CIRCONSTANCES



L'art est une certaine manière de représenter des réalité visibles par tout le monde ou des réalités cachées dans quelque région du monde.De même la philosophie est une certaine représentation de la réalité globale qu'est le monde ou une de ces parties naturelles ou culturelles dans l'espace des sens ou dans un espace où l'esprit découvre des évènements, des êtres et des choses sous des formes déjà modélisées ou en fabrique elle-même en veillant que ces créations s'accordent avec les réalités empiriques du monde qu'elle veut surplomber et voir en hauteur ou sans se soucier de leur incorporation efective et pratique de ces êtres.

Ce qui change, ce sont les structures ou les éléments utilisés pour rendre un partage possible de ces créations toutes artificielles de l'art et de la philosophie.


Il faut dessiner de temps en temps une certaines catégories de dessins géométrisable et algébrisables pour voir dans les faits un des problèmes fondamentaux de la vision philosophique du monde et de la réalité sous les sens,à savoir le problème de l'un qui peut apparaître sous plusieurs visages ou unité totolisantes douées de sens,le problème de la subjectivité du réel qui est toujours prise par la conscience individuelle selon ses états et ses positions,le problème de la vérité formelle,etc.

Un exemple concret sous mes yeux,un dessin que l'on peut lire au mooins avec trois sens
Figure 1:Un homme divisé en deux par une boule
Figure 2.Un homme qui frappe sur une boule comprise comme un ballon de foot-ball devant lui
Figure 3:La machoire d'une tête avalant ou vomissant une boule
Il y a bien problème:Faut-il dire que ce qui est dessiné sur cette feuille par l'esprit s'appuyant sur une donnée primitive matérielle ou abstraite développée représente scène 1 ou 2 ou 3 ou une autre possible?
Deux réponses majeures:
Réponse 1:il existe un représentant authentique et des représentants qui l'imitent et le correspondre et qui sont hiérarchisables
Réponse2:Toutes ces représentation mentales ou lecture du dessin sont vraies
Réponse3:Aucune de ces représentations n'est authentique car elle ne fait qu'essayer de représenter imparfaitement ce dont la raison n'a pas les concepts conformes pour décrire
Réponse 4:Ce qui est authentique c'est ce que ces trois figures ont en commun et qui est la barre qui passe par les commissures de la mâchoire,qui est la barre qui joint les reins du joueur et les reins de l'homme courbé divisé en deux.


lundi 14 décembre 2009

La métaphysique 2 :Des présupposés ou des vérités premières qui fondent le projet de la métaphysique


III. DES PRÉSUPPOSES OU DES VÉRITÉS PREMIÈRES ADMISES SUR LESQUELLES REPOSENT LE PROJET ET LE DISCOURS DE LA MÉTAPHYSIQUE ENCORE APPELÉE PHILOSOPHIE PREMIÈRE


La métaphysique suppose que chaque chose qui existe dans le monde sensible sous des aspects multiples ou des visages multiples comme l’homme, a un ancêtre dans un monde qui est au-delà de la terre ou naît, évolue, change et meurt l’homme ou la fleur ou le cheval ou l’Etat. Cet ancêtre qui est le modèle idéal universel formel ou immatériel a un auteur ou un créateur qui a la sagesse parfaite ou la science ou la connaissance parfaite de toute chose et dont les actions sont parfaites. Cet auteur est appelé Dieu par certains et Nature par d’autres ou encore Raison. La métaphysique pose aussi cette supposition : chaque chose est créée dans sa forme parfaite avant d’apparaître sous des visages multiples dans l’histoire et chaque chose est créée avec une nature ou une essence parfaite, universelle et incorruptible c’est-à-dire qu’on ne peut pas changer ou supprimer. Autrement dit encore, la métaphysique suppose qu’il existe une partie du monde qui est immobile et une partie du monde qui est dans un mouvement perpétuel qui affecte tout ce qu’il contient. La métaphysique suppose aussi qu’il existe une raison parfaite ou une « raison pure », c’est-à-dire une raison débarrassée de ce qui ne fait pas partie d’elle et qui lui empêche de bien voir, une raison donc guérie de tous les maux et imperfections qu’elle contracte dans la cité. Cette raison serait donc une raison naturellement incorporée en l’homme depuis sa conception et sa naissance par l’architecte qui aurait conçu son existence. Cette raison ne serait donc pas instruite au cours de l’histoire et de l’expérience mais serait plutôt chargée de vérités pures, de vérités originelles, des vérités pures et universelles qui doivent donner naissance par dérivation ou déduction, naissance à d’autres vérités. La métaphysique suppose donc encore que c’est l’esprit ou la conscience ou la raison ou l’âme pensante qui est antérieure à la matière qui donne une forme visible aux êtres que la raison a conçues de manière formelle. La métaphysique suppose encore que l’essence ou la détermination de la nature des choses précède l’existence concrète des choses particulières qui réalise ou contiennent incomplètement et imparfaitement cette essence qui peut s’actualiser dans des cas particuliers en nombre infini dans l’histoire.

Telles sont entre autres quelques unes des suppositions de la métaphysique en tant que genre de connaissance.

dimanche 13 décembre 2009

La métaphysique 1-La métaphysique;la vraie philosophie?/Présentation ou définition

QU'EST CE QUE LA MÉTAPHYSIQUE?

Nous pouvons trouver un lapin dans les laboratoires des sciences de la vie et de la terre ou des morceaux de matières ou d'autres substances matérielles dans les laboratoires des sciences physiques.Dans les premiers comme dans les seconds,nous pouvons trouver des figures géométriques et des nombres et des équations qui font appel aux mathématiques qui ont pour objets des êtres ou des réalités qui ne se trouvent pas dans le monde sensible,des êtres qui ont des propriétés rigoureusement déterminées par les esprits des héritiers de Pythagore et de Thalès:les mathématiques font partie des sciences logicoformelles. Ne peut-on pas dire alors que les mathématiques ont pour origine la métaphysique dans la mesure où les objets dont elles s'occupent sont créés par l'esprit ou la raison dans le monde suprasensible?N'est-ce pas d'ailleurs leur indépendance par rapport au monde sensible qui justifie les conditions posées par Platon et par Aristote pour entrer dans leur école:l'art des géomètres ou celui des logiciens?

INTRODUCTION 
Aristote dit que la philosophie est née le jour où l'homme a découvert qu'il peut commettre des erreurs quand son l'esprit,sa conscience ou sa raison ou son "xel"ou son "yiif" ,c'est-à-dire sa faculté qui cherche à extraire des choses et des êtres des bases afin d'expliquer ou de comprendre leur existence et leurs comportements dans le champ de leur histoire.C'est pourquoi dit-il,le jour de la naissance de la philosophie est le jour de la surprise et que le jour de son baptême est le jour de l'étonnement,celui où il peut arrêter de manger et de boire parmi les milles et unes choses que le monde lui offre pour satisfaire la faim de son corps,tellement la soif et la faim que ressent sa raison est intense et le détournent de tout autre charme autour de lui et en lui.C'est le jour où il ne veut qu'un seul pouvoir:pouvoir expliquer ou comprendre POURQUOI,mais aussi COMMENT?C'est le jour du début d'un grand amour pour la sagesse c'est-à-dire d'une connaissance,d'une mesure ou d'une manière de mesurer l'existence de toute chose qui le mettrait à l'abri de toute surprise en éliminant totalement les sources des erreurs ou en adoptant une autre posture dans le monde.C'est aussi le commencement d'une auto critique sans complaisance exigée par celle qu'il aime et que nous appelons mademoiselle Sagesse,étant entendue que nul homme ne peut prétendre l'épouser et priver les autres de ses soins divins dans la pensée et dans l'action.


 Travail de groupe en TL'1C/LPA/2009-2010
 On comprend donc que de tous les concurrents sur les chemins terrestres ou célestes qui mènent vers la demeure de la divine et belle mademoiselle De La Sagesse,seul, celui ou celle ou ceux qui y arriveraient avec une même raison parfaite commune et universelle ayant pris la place de leurs raisons subjectives qui les séparaient malgré leur origine unique,une raison guérie de tous les maux dont elle souffrit dans l'histoire parmi les hommes et qui lui empêchèrent de bien voir le monde et de s'y voir en toute transparence,une raison qui répondrait sans faille à toutes les questions susceptibles d'être posées par mademoiselle De La Sagesse au sujet de l'existence de la nature et celle du monde humain,seul donc ceux là pourront dire qu'ils sont enfin entrés dans la sphère de la certitude,de l'infaillible de laquelle la surprise est définitivement exilée vers l'immense royaume ou empire des ténèbres toujours habités de regrets, de remords, de torts,d'égarements de toutes sortes et en conséquences d'actions toujours nuisibles à la paix intérieure et à la paix extérieure qu'ils recherchent tous en tant qu'individus et État et monde sur terre.C'est cette sphère que prétend explorer la métaphysique sinon la sphère depuis laquelle elle s'adresse à ceux qui sont encore égarés dans le monde sous les déguisements des choses et des hommes.Car la métaphysique est dans sa compréhension essentielle la plus simple,la prétention de connaître pour chaque groupe de choses assemblées dans le monde sensible en famille selon leur genre,l'essence de leur ancêtre unique qui vit dans un monde au-delà de leur présence historique et qui est en chacune d'entre elle mais qui ne n'actualise ni n'exprime jamais la totalité de ses potentialités dans un individu de sa descendance.

I.DES CONDITIONS POUR PARLER DE CONNAISSANCE

Les différents projets que les hommes se sont fixés et qui forment l’ensemble des projets de la connaissance, aussi bien en philosophie que dans les sciences, reposent sur l’acceptation de vérités premières ou au moins la foi en des hypothèses premières parmi lesquelles nous pouvons citer celles qui suivent .Pour qu’une connaissance soit possible, c’est-à-dire pour que l’on puisse parler de mesure, il faut comme le dit Descartes, quelque chose à connaître et un sujet qui entreprend de connaître. Mais l’existence d’un objet ou d’une matière ou d’une donnée matérielle ou abstraite à expliquer ou à comprendre ou à mesurer, ne suffit pas pour que l’activité qui vise à produire une connaissance ou un savoir ou une mesure soit effective. Car le monde a toujours existé et les hommes ont longtemps séjourné dans ce monde naturel et dans leur société sans leur donner des explications ou des compréhensions rationnelles objectives ou subjectives. Tout philosophe, tout scientifique qui se propose d’expliquer ou de comprendre quelque chose suppose des vérités premières qu’il accepte et qui sont à la racine de son projet. Le philosophe comme le scientifique pose comme condition de départ à la base de toute mesure objective ou subjective, que la chose qu’il veut connaître n’existe pas par hasard, dans cause, sans raison suffisante, sans mesure, sans propriétés, sans loi, etc. Celui qui envisage de connaître accepte donc le principe de causalité selon lequel « tout effet a une cause » au moins, ou une conjonction de causes ou de raisons suffisantes qui puissent rendre son existence compréhensible ou intelleligible. Mais qu’est-ce qui en l’homme pense ainsi ? C’est l’esprit ou la conscience ou la raison. C’est pourquoi l’enfant d’un certain âge ne peut pas expliquer ou comprendre sa propre existence ou celle du monde. Le fou non plus. De même, c’est pourquoi Dieu est celui qui connaît par excellence. Mais peut-on dire que Newton ou Aristote furent les seuls hommes dotés de raison dans leur génération ? Si on ne peut affirmer cela, c’est qu’alors la connaissance pour être effective a besoin d’une autre condition qui est dans le sujet : celui qui peut connaître est celui qui est amoureux de la connaissance et qui est curieux et qui s’interroge et qui exerce sa raison dans sa fonction essentielle ou dans sa fin qui est de penser. Mais on peut être amoureux de quelque chose et faire les efforts nécessaires sans la conquérir. La ra donc besoin d’être amoureuse de la connaissance, mais elle a besoin d’une méthode, d’une démarche pour arriver à son but. C’est pourquoi Aristote à déterminé dans sa Logique formelle une démarche pour la raison qu’il appelle syllogisme et qui se présent comme une forme de raisonnement qui va du général ou de l’universel vers le particulier ou le singulier. Ces précautions ne suffisent pas pour garantir le succès au chasseur ou au pêcheur de connaissances. Car le chasseur qui considérerait que sa proie et est atteinte par son arme et est morte alors qu’elle n’est qu’évanouie par ruse lorsqu’elle est intelligente ou naturellement, et qui déposerait les armes pour s’emparer de sa proie peut avoir des surprises. Autrement dit il doit avoir un moyen de contrôle qui lui indiquerait la mort sûre et certaine de sa proie et de sa capture effective. Le chasseur de connaissances doit donc avoir un moyen pour déterminer si ce qu’il croit savoir est vrai ou faux : il faut un critère ou un ensemble de critères pour déterminer le vrai du faux. On distingue en général deux types de vérités qui ne se mesurent pas de la même manière : la vérité formelle qui est l’œuvre exclusivement de la raison et la vérité matérielle qui est l’œuvre de l’association de la raison et de l’expérience. La philosophie, notamment dans sa forme primitive appelée philosophie traditionnelle ou spéculative ou métaphysique est un consortium d’entreprises de la raison pure qui distribue des vérités formelles. Depuis la renaissance, l’expérimentation est devenue une composante essentielle dans la production des connaissances au sein de la Science : elle permet de vérifier comme le suggère Thalès, si ce que la raison pense est conforme au fait ou est logé effectivement dans la chose à connaître. La métaphysique se contente des critères de la validité des définitions ou des conditions de base ou des vérités premières admises avec ou sans démonstration, de la nécessité des déductions, de la cohérence et de la non contradiction interne. C’est ce genre de production de connaissance que l’on appelle métaphysique qui est le sujet de cet article.

 II.PRÉSENTATION OU DÉFINITION DE LA MÉTAPHYSIQUE
La métaphysique est un projet de connaissance qui a pour champ de recherche un espace qui se trouverait en dehors du monde des cinq sens de l’homme et dans lequel s’abriteraient les ancêtres des choses et des êtres et des évènements du monde dans leur forme unique, pur, parfaite et éternelle qui restent insensible au temps et aux conditions particulières et accidentelles qui différents les milieux et les époques de l’histoire des hommes et des choses qu’étudient les sciences de la nature depuis la terre. Cette présentation suffit sans doute pour faire comprendre que le chasseur de vérités métaphysique entreprend de divorcer totalement avec le monde des yeux, des oreilles, de la langue, de la peau et de l’odorat et de tout ce qui est né dans le monde que ces sens peuvent explorer. Son instrument unique est la raison et la « raison pure »comme l’appelle Kant. La notion de raison pure se comprend alors comme désignant une raison qui aurait retrouvée sa forme originelle, qui se serait débarrassée des impuretés accidentelles et historique qui affectent la clarté de ses lumières et de ses principes directeurs dans son projet de mesure ou de détermination. Les réalités que la métaphyisisques chassent donc n’ont aucune matérialité, elles sont abstraites, intellectives, formelles, générales alors que les réalités du monde physique ou matérielle et de l’histoire qui sont dans la nature des sciences de la nature et dans les produits culturels sont toujours des entités particulières ou singulières, accidentelles, contingentes et non nécessaires. La métaphysique est alors la connaissance qui cherche à capturer le nécessaire au-delà de l’accidentel, le parfait au-delà de l’imparfait ou du corrompu et du corruptible, l’immobile au-delà du mobile, le constant ou le permanent au-delà de ce qui n’est qu’un cas particulier du même et en perpétuellement changement. La métaphysique est donc cette ce projet philosophique qui cherche à abolir le temps, le mouvement, l’action, le changement, le devenir, le futur, etc. Elle est la connaissance par laquelle l’homme veut faire parler et entendre toute chose se dire en elle-même au lieu de l’écouter à travers des représentants non authentiques en nombre infinis dont les caractéristiques extérieures changeantes et différentes ne sont plus en mesure de nous révéler leur lien de parenté originelle et leur unité d’existants autour d’un même ancêtre dont il serait tous porteurs de son essence sans qu’aucune d’entre les héritiers ne possèdent toutes les réalisations historiques possibles de l’essence de cet ancêtre. C’est quoi encore la métaphysique ? A toi le tour de la présenter par tes propres mots et ta propre compréhension ou avec d’autres…

III.DES VERITES QUE SUPPOSE LA METAPHYSIQUE:voir prochain article

QUELQUES INDICATIONS SUR LA VIE ET LES ECRITS DE ROUSSEAU


Jean-Jacques Rousseau 

est un philosophe et écrivain de langue française (1712-1778). Il a connu une enfance difficile car il fut très tôt orphelin de mère et son père ne s’occupa guère de lui puisqu’il l’abandonna quand il n’avait encore que dix ans. Il poursuivra malgré tout son éducation en autodidacte, dans les livres mais sans doute aussi dans les faits de l’histoire, comme la plupart des orphelins qui font face très tôt à la dure réalité de l’existence solitaire au milieu des autres hommes. Une femme du nom de Madame de Warens l’accueillit avant de la rejeter. Il devint précepteur chez M. de Mably. Il souffrit de solitude et d’incompréhension .De cette expérience serait sortie l’une des racines principale de sa philosophie : l’idée selon laquelle l’homme est un sujet libre : libre dans sa conscience qui pense et libre dans son cœur capable d’amour et de haine. Il chercha ainsi à se comprendre et à comprendre les autres pour voir en quoi consiste le bonheur .Il croit comprendre que l’homme souffre. De quels maux? Le diagnostic d’un mal politique, c’est-à-dire des malaises dans la manière de gouverner les hommes, dans les vertus morales ou encore dans les mœurs, dans le manque d’harmonie dans la vie intérieure de chaque homme et entre les hommes est la source du Contrat social dont le sous-titre éclaircit l’intention et le contenu : principes du droit politique qui arrive comme un diagnostic détaillé et une proposition de remède. Ce diagnostic apparaît en effet sous la forme d’une critique des fondements ou d’une certaine conception de la vie sociale qui rend inévitablement les hommes malades intérieurement et rend pathogène leur environnement et leurs relations. La critique de cette société corruptrice et la recherche d’une nouvelle harmonie dans la vie intérieure des hommes et dans leurs relations est exprimée dans le Discours sur les sciences et les arts, dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, dans les Lettres à D’Alembert sur les spectacles .Le cri de détresse et la volonté d’un secours à porter au genre humain s’exprime aussi dans les principaux écrits philosophiques de Rousseau, notamment dans Du contrat social ou "principes du droit politique" et dans Émile ou "de l’éducation" où il expose des principes éthiques pour la vie publique et privée. Rousseau a exprimé aussi ses talents romanesques dans Julie ou La nouvelle Héloïse. Il a écrit aussi des ouvrages autobiographiques : Les Confessions, Les Rêveries du promeneur solitaire. 

SOURCE: Le petit Larousse illustré, 1995. Dictionnaire encyclopédique. Paris: Éditions Larousse, 1995, 1777 pages

Du contrat social:Sujet du Livre I des IV

 CHAPITRE PREMIER
SUJET DE CE PREMIER LIVRE

L'homme est né libre, et partout il est dans les fers.Tel se croit le maître des autres,qui ne laisse pas d'être plus esclave qu'eux.Comment ce changement s'est-il fait?Je l'ignore.Qu'est-ce qui peut le rendre légitime?Je crois pouvoir résoudre cette question.
Si je ne considérais que la force,et l'effet qui en dérive,je dirais:Tant qu'un peuple est contraint d'obéir et qu'il obéit,il fait bien;sitôt qu'il peut secouer le joug et qu'il le secoue,il fait encore mieux;car,recouvrant la liberté par le même droit qui la lui a ravie,où il est fondé à la reprendre,ou l'on ne l'était point à la lui ôter.Mais l'ordre social est un droit sacré,qui sert de base à tous les autres.Cependant ce droit ne vient point de la nature;il est donc fondé sur des conventions.Il s'agit de savoir quelles sont ces conventions.Avant d'en venir là je dois établir ce que je viens d'avancer.
Jean-Jacques Rousseau,Du contrat social,Editions Garnier Flammarion,p.29.

samedi 12 décembre 2009

Jean-Jacques Rousseau: Du Contrat social

LE PROJET PHILOSOPHIQUE DE JEAN- JACQUES ROUSSEAU DANS: 
  DU CONTRAT SOCIAL
               ou
PRINCIPES DU DROIT POLITIQUE


 

Je veux chercher si dans l'ordre civil il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre,en prenant les hommes tels qu'ils sont,et les lois telles qu'elles peuvent être.Je tâcherai d'allier toujours dans cette recherche ce que le droit permet avec ce que l'intérêt prescrit afin que la justice et l'utilité ne se trouvent point divisés.
J'entre en matière sans prouver l'importance de mon sujet.On me demandera si je suis prince ou législateur pour écrire sur la politique?Je réponds que non,et que c'est pour cela que j'écris sur la politique .Si j'étais prince ou législateur,je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire;je le ferais,ou je me tairais.
Né citoyen d'un État libre et membre du souverain,quelque faible influence que puisse avoir ma voix dans les affaires publiques,le droit d'y voter suffit pour m'imposer le devoir de m'en instruire.Heureux,toutes les fois que que je médite sur les gouvernements,de trouver toujours dans mes recherches de nouvelles raisons d'aimer celui de mon pays!
Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social, Éditions Garnier Flammarion,p.29.

jeudi 10 décembre 2009

ARISTOTE:concepts fondamentaux et éthique ou art de vivre


Charles Jean Marie Degeorge : Aristote : La jeunesse d'Aristote - Sculpture 1840-1875 - Musée d'Orsay




1 - Les concepts fondamentaux qu’Aristote a introduit en philosophie  


Aristote n’a pas conservé la totalité de l’enseignement qu’il a reçu chez Platon. Il n’est pas d’accord avec la théorie des Essences ou Idées de son maître Platon. La place de la théorie des Idées, Aristote installe sa doctrine de la substance et de l’Etre. Il est en ce sens le père de la métaphysique même s’il n’a pas inventé le mot, parce que ce sont ses écrits qui permettent en partie d’avoir une première compréhension ou définition de ce qu’est la métaphysique pour comprendre ses rapports avec la philosophie. La compréhension des concepts suivants introduits par Aristote dans la philosophie sont importants pour comprendre la métaphysique qu’il définit de manière condensée comme prétendant être la « science de l’Etre en tant qu’Etre »opposée à la connaissance de l’être en tant que paraître ou apparence comme notre image ou notre ombre apparaît dans plusieurs sortes de miroirs qui réfléchissent quelques uns de nos caractères.  

Elèves de la TL'1C/LPA/2009 -2010
C1 : Le concept d' « acte » Ce qui existe « en acte » est ce qui existe dans sa plénitude, ce est pleinement réalisé, ce qui est achevé, ce qui est arrivé à sa maturité ou au terme de son développement. Le nouveau-né est un être humain « en acte »car il existe dans le nouveau-né des caractéristiques humaines qui ne sont pas encore réalisées, qui ne s’affirment pas extérieurement. En ce sens on peut dire que l’adulte est un être humain « en acte »
Monsieur Mbaye Kane,professeur de sciences physique,LPA,2009-2010


C2 : Le concept de « puissance » Ce qui existe « en puissance », c’est ce qui existe comme possibilité, conçue comme potentialité ou virtualité. En ce sens on peut dire que l’idée d’une chose n’est pas encore pleinement la réalisation de cette chose. On peut dire que le poussin est « en puissance » ou que dans l’œuf ou que l’œuf contient le poussin.


LPA/TL'1B/mademoiselle Thiam et Boye/2009-2010
C3 La « forme »: Le mot forme désigne dans la philosophie d’Aristote ce qui, dans un objet à penser, est intelligible ou invisible mais perceptible par la conscience ou la raison et qui contient son essence ou lui confère sa nature. La forme est ce qui est en dehors des influences du temps et du lieu, de la température ou des circonstances auxquelles généralement s’adaptent les choses et les actions. La forme n’est pas donc soumise au devenir. La forme d’une chose ne se voit donc pas dans le monde sensible de l’expérience. La forme est un principe ou une composante métaphysique de l’objet ou de la chose que l’on cherche à connaître. Nous dirons par exemple que l’âme est la forme du corps. On peut dire aussi que la forme est le contenant du corps puisque ce qui est périssable ne peut pas être le contenant de ce qui est éternel. Le périssable est ce qui vient s’attacher ou se greffer ou qui sort de ce qui n’est pas périssable et qui après un certain dans le monde disparaît sans que son contenant ne disparaisse.
   C4.La « matière »
La matière est conçue par Aristote comme un contenu virtuel, potentiel ou possible que la forme réalisera, c’est-à-dire fera voir. Ainsi la forme du triangle ou l’idée de triangle étant déterminée ou définie, un fil de fer peut venir habiter ou rendre visible le triangle. L’argile ou le ciment ou le marbre ou le papier peuvent être les matières de la table du salon. 
C5 : La « substance » La substance est la première réalité ou la première condition qui doit exister pour les autres réalités puissent exister. La substance est la catégorie première de l’existence. La substance est donc ce qui n’a pas besoin d’une autre réalité antérieure pour exister. La substance est le statut de l’être qui se suffit dont à lui-même pour exister. La substance est le sujet ultime. La substance ne à rien pour exister. La substance est donc ce qui est nécessaire à l’existence de la chose.  




C6.L' « accident » Ce qui est accident dans l’existence d’une chose, c’est ce qui n’est pas nécessaire pour que la chose existe. Donc l’accidentel ou encore le contingent ne permet pas de définir la chose car l’accidentel n’appartient pas à la chose en propre. L’accidentel s’oppose au nécessaire et à l’essentiel.C'est pourquoi on dit qu'en philosophie,l'exemple n'est qu'un accident et ne permet pas de donner une définition universelle.Le nécessaire est universel ou général ou commun à tous les cas particuliers d'une chose.


C7. Le « divin » Il désigne chez Aristote comme ce qui est vivant, éternel et parfait donc sans changement et sans devenir. Il est transcendant ou en dehors et au-dessus de toutes choses au sein du monde. Il n’est pas donc en acte, puisqu’il ne lui reste rien à avoir ou à atteindre : il est donc l’être qui est « acte pur », totalement réalisé.
2.Les "vertus morales":la morale ou l'éthique ou comment vivre selon Aristote pour être libre et heureux?

L’éthique aristotélicienne a pour fil conducteur l’idée première selon laquelle « L'homme n'est ni une bête ni un dieu».Cette proposition signifie que l’homme est capable de s’améliorer, d’ajouter dans son existence ce que la nature ne lui a pas donné à la naissance. Selon Aristote, pour comprendre le sens et la valeur des règles morales qui gouvernent la vie des hommes, il faut partir de l’analyse de la vie des hommes dans leurs situations historiques, dans les conditions matérielles de leur existence.

C’est en ce moment que nous pourrons voir le sens et la valeur des recommandations dans les différentes éthiques ou morales. Dans l’Ethique à Nicomaque (le père d’Aristote s’appelait Nicomaque et était médecin), Aristote a pour sujet de réflexion les affections, les dispositions, les caractères, les tendances et habitudes à partir desquelles les différentes vertus intellectuelles ou morales comme celle du courage, de la sagesse, de l’amour de la connaissance, de l’honnêteté, de la fidélité, de la transparence poussent et prennent leurs sens et leurs valeurs.


Pour Aristote, chaque vertu est le signe d’une excellence qui consiste à déterminer la juste mesure. Autrement dit, la vertu est pour Aristote dans le rejet de l’excès et dans le rejet du manque. On peut donc résumer ainsi l’éthique d’Aristote : dans toute chose, tu éviteras le plus et le moins. La vertu est donc un équilibre, une position neutre ou médiane entre le plus et le moins. Il existe pour Aristote une vertu qui est la mère de toutes les autres vertus particulières qui s’expriment dans les circonstances de la vie concrètes : c’est la vertu de l’homme raisonnable qui se caractérise par la prudence. Qu’est-ce que gagne l’homme qui se comporte selon cette sagesse pratique ? L’actualisation équilibrée de ses facultés intellectuelles et l’accomplissement de ses actes avec la bonne mesure donne au sage un plaisir : le plaisir d’avoir accompli ce que nous avons à faire dans la juste mesure. C’est pourquoi pour Aristote, on peut dire que le bonheur consiste à ne pas être pauvre et à ne pas être riche. Pour Aristote donc la sagesse consiste à ne pas écouter exclusivement le corps mais aussi à ne pas écouter seulement la raison, à ne pas seulement écouter le monde céleste mais aussi à ne pas seulement écouter le monde terrestre. L’éthique d’Aristote affirme que


« Le bonheur est l'équilibre harmonieux et humainement accessible de toutes les fonctions de l'âme et du corps, au sein d'une cité juste et dans des circonstances où puissent régner liberté, bien-être et amitié. »

 

lundi 7 décembre 2009

SUJET:La philosophie est -elle la recherche de ce qui ne se trouve pas pas sur la terre?

INTRODUCTION
1a.poser les conditions théoriques ou matérielles qui permettent à ce qui est envisagé d'exister Un jour dit-on,un philosophe du nom de Thalès de Milet est tombé en plein jour dans un trou qu'il ne voyait pas et qui était pourtant sur son chemin.De fait réel ou supposé comme historique, nous pouvons déduire que ce que Thalès cherchait ne se trouvait pas sur la terre ou alors il cherchait dans le ciel quelque chose qui y serait un prolongement de ce qu'il y a sur la terre ou quelque chose dont la terre serait un miroir fidèle ou déformant.En général,ce qui est sur la terre est sous la forme de matière ou de choses concrètes alors que ce qui est dans le ciel est appelé idée et a un aspect formel,général, sans matière.Le mot terre signifie ici l'espace physique ou matériel et le mot ciel corresponde à un espace virtuel à une pas confondre avec seulement le ciel de la lune, du soleil et des étoile et qui serait le monde de la raison,celui des idées ou monde intelligible qu'explore la métaphysique.D'autre part,Socrate affirme avec Platon que les philosophes n'atteindraient jamais ce qu'ils cherchent sur la terre et qu'ils appelle vérité ou sagesse,tant qu'ils ne seront pas morts et que leur corps libéreré leur âme. 1b.Poser la conception qui est envisagé pour le développement S'appuyant sur cette compréhension de la philosophie,notamment de la philosophie spéculative encore appelée philosophie traditionnelle,idéaliste ou létaphysique ou philosophie première,nous soutiendrons que "ce que la philosophie cherche ne se trouve pas sur terre".P 2.Relativiser,renversement de situation,surprise,limiter en virant vers d'autres conditions ou bases pour fonder une différence ou une erreur,etc. Pourtant, 3a. poser les conditions d'une autre réponse ou position ou point de vue,ou conception à une certaine période de son histoire,notamment durant la période hellénistique,beaucoup d'hommes et de cités demandèrent à la philosophie de répondre à une question concrète au coeur de toute vie humaine sur terre:comment vivre pour être libre et heureux ou au moins en paix?Beaucoup de penseurs se proposèrent et proposèrent à leurs concitoyens des morales,des éthiques diverses,c'est-à-dire des règles de conduite,des principes de natures diverses,mais tous fondés en raison,pour se gouverner et pour gouverner leur peuple. 3b.Formuler ce qui est envisagé dans le développelment En ce sens, nous montrerons donc qu'il est également possible de considérer que "ce que cherche la philosophie se trouve sur la terre" 4.Formuler le problème qui résulte de la possibilité du multiple et non pas de l'unique sens de l'unique valeur de l'unique méthode,etc. devant une même chose. Faut-il alors répondre que, ce que la philosophie commence par chercher sur la terre ne sera découvert qu'après avoir quitté la terre ou faudrait-il considérer que ce que la philosophie cherche sur la terre est un bien à consommer sur terre? 5.identifier et nommer le point précis qui est visé sur la cible général et en quoi ce point est-il vital pour la cible ou pour nous Ce qui est en jeu dans ce sujet c'est,à notre avis,le rapport entre la philosophie et l'histoire ou encore entre la raison et l'action,ou encore entre la réflexion philosophique et les problèmes concrets que la vie humaine rencontre sur terre.

dimanche 6 décembre 2009

SUJET:La philosophie est -elle la recherche de ce qui n'a pas une image sur terre?

SUJET:La philosophie est-elle la recherche de ce qui n'a pas une image sur la terre? QUESTIONS QUI ME VIENNENT A CET INSTANT AUTOUR DU SUJET ET DANS LE DÉSORDRE :
1.Qu'est-ce qu'une image? 2.Qu'est-ce que les hommes cherchent sur terre dans leur vie? 3.Quels sens pouvons nous donner à l'expression "n'a pas"? 4.Quels sens pouvons nous donner à l'expression "n'a pas d'image" ou "n'a pas d'images"? 5.A quoi bon de chercher ce qui n'a pas d' "image" ou "d'images" sur terre? 6.Peut-on chercher quelque chose sans en avoir aucune image qui peut être vraie ou fausse,satisfaisante ou non satisfaisante? 7.Et si l'homme ne peut pas se passer une image ou des images fabriquées par lui ou par un autre architecte? 8.Et si chaque homme se fabrique sa propre image dans les diverses choses qu'ils cherchent dans le même espace de vie communautaire avec d'autres hommes? 9.Quel est le lieu où existerait l'image de ce que la philosophie cherche depuis la terre? 10.Comment l'homme peut-il atteindre ce qui n'est pas sur terre et qui pourrait ne pas être à la lune? 11.Si l'homme peut être amené à vouloir chercher ce qui peut avoir une seule ou plusieurs images individuelles ou collectives sur terre et chercher en même temps quelque chose d'autre qui n'a pas d'image sur terre et que cette différence dans ses désirs le mettent dans une situation de choix,que devrait-il choisir raisonnablement s'il dit qu'il cherche partout le bonheur où qu'il puisse vivre,sur la terre ou sur la lune ou ailleurs? 12.Est-il possible que quelque chose qui existe réellement et indépendamment des hommes puisse ne pas avoir une image ou plusieurs images? 13.Si chaque homme peut se faire sa propre image personnelle sur chaque chose sans avoir tort comment comprendre le statut et la valeur de la vérité que les hommes semblent vouloir déterminer en toutes choses qu'ils se sentent capables de mesurer,de chercher et d'échanger dans diverses circonstances? 14.Si chaque homme individuellement ou chaque groupe d'hommes peut avoir sa vérité ou sa conception ou sa mesure en toute chose comment comprendre alors l'impact de certains savoir sur la nature et comment justifier la contrainte social par son armée de contrôle et avec toutes sortes d'armes et de munitions? 15. Qu'est-ce que cherche la philosophie et pourquoi dit-on que ce qu'elle cherche n'a pas d'image? 15+...........................................................................? LES CHOIX Il y a sans doute un ordre objectif et universel ou subjectif pour cette série de questions.Peut-être aussi qu'à chacun ordre rationnel.Nous ne pouvons pas répondre à toute ces questions de manière détaillée dans un devoir qui occupe des pages et un temps imités.Il ne faut donc choisir.A chacun aussi sans doute aussi sa sensibilité dans la philosophie et même dans la science.Mais peut-être aussi qu'il existe des points incontournables sur les chemin du corps comme sur ceux de l'esprit,comme ce trou dans lequel tomba Thalès de Milet en plein jour ou en pleine nuit dans un autre jour ou dans une autre nuit. CE QUE JE ME PROPOSE D'APPORTER COMME CONTRIBUTION THÉORIQUE 1. La vie et le temps étant précieux je me propose de justifier par son importance ma contribution dans la recherche de réponses à cette interrogation,en guise d'introduction. 2.Ensuite je montrerai qu'en diverses choses pensables ou concrètement réalisable,il peut y avoir plusieurs images ou visions ou manières de faire possibles et légitime. 3.Cette reconnaissance du multiple m'autorisera à dire donc ce que je pense sans chercher à plaire ou à déplaire mais seulement dans le but pas nécessairement de me convaincre moi-même ou de convaincre un autre, mais surtout dans le but de me convaincre qu'il existe en moi une faculté de mesure appelée raison et qui est un vrai pouvoir de découverte de ce qui est déjà et de création de ce qui n'est pas encore clairement existant pour tous. 4.J'admettrais donc et joyeusement les égarements volontaires ou involontaires de ma raison mais aussi de mes sens si quelque ami ou adversaire par sa critique venait à me mettre à jour mes défaillance. 5.Sans cette ouverture la vie est enfermée et la démocratie et la liberté se meurt dans leurs cellules au sein de leurs diverses prisons.

samedi 5 décembre 2009

Statuts de l'Association Architecte du Bien( AAB)

Le bien est partout la lumière de notre horizon L'Association Architecte du Bien (AAB) a déposé aujourd'hui mercredi 22 juillet 2009 à 10 heures, un dossier de demande de reconnaissance au niveau de la Préfecture de Guédiawaye par l'intermédiaire de son président et de son secrétaire général.

STATUTS DE L’« ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN » (AAB)

TITRE I : OBJET ET COMPOSITION

Article Premier : Formation Il est formé à Dakar au Sénégal, entre les adhérents aux présents statuts, conformément aux dispositions du Code des Obligations Civiles et Commerciales modifié, une association à but non lucratif.

Article 2 : Dénomination L’ Association prend la dénomination de « Association Architecte du Bien» (AAB)

Article 3 : Siège social

Le siège social est installé à Dakar, à la Cité Guentaba N°145 ,Guédiawaye. Il pourra être transféré par simple décision de l’Assemblée générale avec au moins 3/4 des voix de cette assemblée (ou du Comité Directeur la ratification par les 3 /4 de l’Assemblée Générale sera nécessaire.)

Article 4 : Durée

La durée de l’Association est illimitée sauf cas de dissolution prévue à l’article 12 de la loi n° 84637 du 11 mai 1984

Article 5 : But

L’ « Association Architecte du Bien» (AAB) a pour but de contribuer par la pensée et par l’action, à faire de la terre un environnement de biens naturels et culturels pour la satisfaction de tous.

Pour contribuer à la réalisation de cet idéal, l’Association Architecte du Bien (AAB) inscrit sa contribution dans les domaines des Droits de l’homme, de l’Education, de la Formation et du Travail, de l'Environnement, de la Santé et de l’Hygiène, du Statut de la Femme et de la Petite Enfance et de la Culture.

Dans ces domaines, elle se propose de mener toute étude, d’organiser toute activité et manifestation, susceptibles d’instruire, d’informer, de former, de sensibiliser, d’encadrer et de soutenir les individus, les groupes sociaux et les institutions qui en auraient besoin.

·Sur la question des droits universels de l’homme elle se propose de contribuer à une sensibilisation de masse sur l’existence et sur la nécessité de reconnaître ces droits à tous et sur la nécessité de les sécuriser tout en contribuant à la sensibilisation sur les notions de liberté, de citoyenneté, de responsabilité individuelle et collective et de démocratie qui sont attachées à la reconnaissance de ces droits.

· Dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle, notamment celle de la petite enfance

et celle de la jeunesse,

elle se propose de contribuer au renforcement de la solidarité scolaire et universitaire pour améliorer et sécuriser le capital des savoirs, des savoirs faire et des savoirs être nécessaires à la survie de l’homme, à celle de la société et à leur satisfaction.

Elle se propose de s’inscrire dans la philosophie qui fait du Travailune activité fondamentale, un droit et un devoir pour tous, en tant que source d’humanisation, de grandeur de l’homme, de la famille et de la cité et donc de s’engager dans le combat contre le chômage pour atténuer les dramatiques conséquences de l’oisiveté et de l’extrême pauvreté.

Elle se propose de contribuer aux combats qui visent à mettre en évidence le rôle primordial de la femme dans la vie de l’individu comme dans celle de la cité pour lui restaurer en conséquence tout le respect et la place centrale qui lui reviennent dans les institutions sociales.

· Dans le domaine de la Santé et de l’Hygiène, il s’agira de contribuer à une éducation sanitaire, hygiénique, nutritionnelle et sexuelle de masse, et à des actions susceptibles de servir de bouclier pour sécuriser la santé maternelle de la femme en grossesse ou en période d’allaitement, celle de la petite enfance et qui puissent servir de remparts préventifs contre d’autres maladies, notamment le VIH/SIDA.

· Il s’agira aussi de contribuer à la recherche de solutions durables à la portée des individus et des groupes sociaux pour les problèmes environnementaux

actuels et futurs qui peuvent venir de la nature ou des hommes, notamment dans le domaine de la salubrité et dans la préservation, la restauration et la diversification de l’environnement naturel.

·Contribuer à la fois à la défense de la diversité des cultures

et à celle d’un échange culturel, intellectuel, technologique et sur d’autres sujets entre les individus, les groupes sociaux et les peuples pour une coexistence pacifique et bénéfique des hommes sur leur terre.

Article 6 : Membres

Peuvent être membres de l’association « Association Architecte du Bien »(AAB)), les hommes et les femmes, citoyens sénégalais qui acceptent de se conformer aux présents statuts et règlement intérieur.

L’association n’est ni affiliée à un parti politique, ni à un syndicat, ni à une religion.