mercredi 15 décembre 2010

Festival Mondial des Arts Nègres(FESMAN)/retour aux origines


dimanche 28 novembre 2010

CLUB PHILOSOLIDAIRE/COURS D'INITIATION ET DE RENFORCEMENT GRATUITS

OBJET DU COURS:  LA PHILOSOPHIE
PREMIERE QUESTION:  QU'EST-CE QUE LA PHILOSOPHIE?
PREMIERE REPONSE:  LA PHILOSOPHIE EST AMOUR DU SAVOIR


René Descartes sur les rapports entre philosophie et science


ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN(AAB)
              CLUB PHILOSOLIDAIRE
http://philosolidaire.blogspot.com/
Projet:Cours d'initiation et de renforcement pour la promotion de l'excellence(CIRPE)
Ensemble sans contrainte vicieuse construisons notre réussite personnelle et collective : c’est un devoir envers soi-même, envers ses semblables et envers Dieu et il est possible de l’accomplir.
Matière : Philosophie
Objet : Méthodologie du commentaire
Auteur : M. Samba Gnane
SUJET N°III : Expliquez et discutez le texte suivant


                                       INTRODUCTION
Une manière de faire acceptable et en même temps partiellement réfutable comme tant d'autres parmi lesquelles nous apprenons toujours à nous excercer et à choisir sans atteindre la parfaite.

Selon notre compréhension subjective et relative, dans cet extrait qui est tiré de la première de ses Méditations métaphysiques, l’auteur, le philosophe français René Descartes s’interroge sur les rapports entre trois voies ou sources de connaissance:l'environnement culturel et social,la philosophie et la science . La question initiale à laquelle répond le texte pourrait être reformulée ainsi :est-il possible de fonder une connaissance et particulièrement une connaissance scientifique sûre et certaine , de laquelle il serait toujours possible de tirer de manière constante des vérités solides qui résisteraient aux attaques diverses que peuvent subir un édifice rationnelle et pratique et si oui dans quelles conditions ?Il s'agit donc d'une réflexion de nature épistémologique.La thèse de l’auteur est que cette science est concevable et réalisable à la condition que son auteur ou ses auteurs se débarrassent totalement de tous leurs enseignements et de toutes leurs convictions antérieures pour  redémarrer à zéro le compteur de la recherche de la vérité des choses supposées connaissables par l’homme .Autrement dit il faut d’abord être un philosophe avant devenir un scientifique. On peut encore le redire ainsi : la philosophie en tant que mise entre parenthèse à défaut de les supprimer de tous les savoirs constitués, est la mère de toute science véritable qui commence par le  La thèse de Descartes est donc la suivante : une science parfaite ou alors une science digne de confiance est celle qui naît d’une critique philosophique radicale de tout notre héritage dans les divers lieux de notre éducation. L’examen du sens et de la valeur théorique et pratique de la thèse de Descartes passera par l’analyse conceptuelle de certaines notions fondamentales telles que celles de « fermeté », de « constance » et de purification ou de libération de la conscience qui sonnent dans le mot « défaire »,mais aussi de la notion de vérité qui est l’enjeu capital de toute connaissance. Qu’est-ce que la sûreté et la fermeté de cette science ou à quels signes reconnaître cette science en tant que source de vérités ?Peut-on faire table rase de tout notre héritage culturel dans le domaine de la connaissance, dans le domaine des convictions religieuses ou philosophiques, dans les domaines affectifs, surtout si nous acceptons par exemple la thèse de Freud ou de Spinoza qui estiment qu’il existe toujours du brouillard et des chaînes dans la conscience qui se croit enfin purifiée de toute contingence ?Un empiriste ou surtout un tenant de la thèse du matérialisme historique et dialectique de Karl Marx se demanderait :que resterait-il de la conscience ou de la raison ou même et de la notion de vérité si on se dépouillait de notre histoire ?Peut-on penser sans idée antérieurement formulées dans la tête par la nature ou par l’homme ?

dimanche 7 novembre 2010

Edith Stein affirme que "La philosophie veut la vérité la plus large et la plus certaine possible."qu'en pensez-vous?

 SUJET : Que pensez-vous de cette affirmation d’Edith Stein : « La philosophie veut la vérité la plus large et la plus certaine possible. » ?
INTRODUCTION
Proposée par M. Samba Gnane

Une théorie ou une « vérité » peut être dite  « plus large »qu’une autre lorsqu’elle contient cette dernière. Ainsi, par « vérité la plus large » on peut comprendre la vérité qui contient le plus grand nombre de vérités plus petites qu’elle et pour lesquelles elle est une vérité générale ou englobant leur contenu. La grandeur ou l’étendue de la vérité ou d’une vérité peut aussi se comprendre ou se déterminer par le nombre de phénomènes naturels ou culturels que cette vérité peut expliquer objectivement ou permettre de comprendre subjectivement. En ce sens nous pourrons soutenir que la philosophie cherche à atteindre « la vérité la plus large », c’est-à-dire la vérité qui permettrait de comprendre l’unicité dans la diversité des cultures humaines, les différentes individuelles au sein des familles de choses et d’objets ou d’êtres vivants qu’elle étudie, par exemple «la vérité la plus large », ou l’essence ou la nature de l’homme qui se réalise imparfaitement, partiellement et différemment dans les hommes historiques particuliers que sont les peuples et les individus isolés au sein de ces peuples. Car, pour la philosophie, la nature de la chose, ou la « chose en soi » encore appelée « chose en elle-même », est ce qui contient dans le monde intelligible des idées, tous les aspects historiques possibles et jamais totalement réalisés de cette nature. Autrement dit encore, la philosophie cherche une cause ou un nombre fini de causes pour expliquer un fait dont les apparences historiques sont infinies. Pour atteindre cette « vérité la plus large »qui vit éternellement au-delà des choses mortelles qui le représentent imparfaitement dans le monde sensible, en un lieu que les sens  ne peuvent pas atteindre, la philosophie mobilise son agent de recherche préféré, à savoir la raison qu’elle croit être faite pour retourner vers la vérité ultime si elle s’appuie sur ses principes naturels qui structurent sa logique. Ainsi, elle produit une vérité formelle évidente, notamment dans la logique formelle d’Aristote, dans laquelle la vérité sort d’un ensemble de relations logiques nécessaires entre les concepts et les propositions. C’est ce choix de la forme de la vérité qui assure aussi à la vérité philosophique est fondement théorique assez ferme et c’est cette forme de vérité qui autorise à dire que la vérité philosophique est une vérité « certaine » dans sa genèse ou dans sa production. Mais suffit-il de parler sans contradiction interne dans le discours pour s’assurer de la contradiction entre la pensée et les faits ? Si le rapport du discours avec lui-même est digne de confiance, peut-on en déduire le rapport entre le discours et ce dont il traite dans l’histoire ? D’autres part, si la science a hérité le culte de la transparence et de la rigueur dans la formation des concepts et dans la démonstration, et qu’en plus de cette vérité formelle qu’elle produit, elle entre en lutte avec les faits pour voir si sa pensée les capture et les neutralise ou non, ne peut-on pas dire que la science est la connaissance la plus certaine parmi celles qui poursuivent les lois générales qui gouvernent les faits observables par les sens et d’autres qui échappent à la puissance et à la vigilance des sens ?La religion et la foi ne peuvent-elles pas aussi prétendre être des voies qui mènent, par la révélation, vers les vérités les plus hautes et les plus sûres que l’homme peut espérer atteindre durant son séjour sur terre ?
Il s’agira pour nous, de montrer dans quel cas la définition d’Edith Stein est juste et dans quelle condition nous sommes fondés à relativiser la justesse de cette proposition.



Bolzano/Philosophie et mathématique


Bernard Placidus Johann Nepomuk Bolzano (5 octobre 178118 décembre 1848) est un mathématicien, logicien, philosophe, théologien bohémien de langue allemande, fils d'un Italien émigré à Prague.

Pour Bolzano ce qui est purement a priori est le concept et seulement lui. Les connaissances purement a priori sont celles qi procèdent purement par concepts, c’est-à-dire au premier chef les mathématiques et la philosophie, sciences discursives l’une comme l’autre. Kant pensait que les mathématiques procèdent par construction de concepts dans l’intuition quand la philosophie, elle, purement discursive, est connaissance par concepts. Bolzano soutient que mathématique et philosophie ont même méthode et ne diffèrent que par leur objet. Les mathématiques aussi sont une connaissance par concepts, dont l’intuition, au sens où l’entend Bolzano, est exclue..L’identité de méthode consiste en la recherche des raisons et des conséquences, la mise au jour de la connexion objective des vérités. Cette identité est si forte que Bolzano tantôt considère la mathématique comme « branche de la philosophie et moyen de s’exercer à penser juste », tantôt définit la philosophie comme une réflexion « sur et dans chaque science », sur et dans les mathématiques en particulier.Toute science comporte une part de philosophie, qui consiste à la fois à chercher les raisons des conséquences et à réfléchir sur ce lien. La différence entre mathématique et philosophie tient seulement à ce que la première, au sens le plus général, est la science a priori des formes d’objets « possibles » ; quand la seconde cherche à déduire a priori l’existence « réelle »d’objets particuliers comme la liberté de Dieu ou l’immortalité de l’âme. Par « formes », Bolzano entend les lois générales qui régissent nécessairement les conditions de possibilité de tout objet. La mathématique répond à la question : « quelles propriétés appartiennent nécessairement aux choses qui doivent être possibles ? »Science a priori des formes d’objets possibles, science a priori des lois de « tout ce qui en général peut être objet de notre faculté de représentation », la mathématique est en quelque sorte une ontologie formelle, ainsi que l’a relevé Husserl.

Evelyne Barbin et Maurice Caveing», Les philosophes et les mathématiques, 
« Bolzano et les mathématique » ,Hourya Sinaceur.

vendredi 5 novembre 2010

SUJETS DE DISSERTATIONS SUR LA PHILOSOPHIE

1. La philosopjie est l'amour de la sagesse 2. La philosophie veut atteindre toute chose qu'elle chercher à comprendre en partant de ce qu'elle est dans son origine la plus lointaine
3. La philosophie est la recherche du général au détriment du particulier
4. La philosophie est-elle la voie la plus sûre pour arriver à la vérité?
5. La philosophie commence-t-elle avec la vérité ou avec le mensonge?
6. Philosopher c'est rechercher le commencement où la fin du chemin quand on prend conscience de son égarement
7. La philosophie est un projet de refondation des bases de la pensée et de celles de l'action
8. La philosophie est inséparable de l'idée de l'existence d'un Dieu
9. Peut-on atteindre le vrai commencement et la vraie fin?
10. La philosophie s'intéresse aux causes générales et non aux effets de l'existence
11.Qu'est-ce qui prouve que la raison peut savoir quelque chose du monde et d'elle-même?
12.Est-il raisonnable de rechercher ce que l'on ne peut atteindre?
13.L'homme peut-il avoir une preuve plus évidente de l'existence de Dieu que sa propre existence?
14.La philosophie est-elle un obstacle épistémologique ou une arme contre les obstacles épistémologique?
15.Ce qui manque véritablement à l'homme c'est ce que lui propose de rechercher la philosophie
15.Se faire ou refaire à l'image de Dieu quand on réalise que rien ne va plus sur terre,tel est le projet de la philosophie
16.La philosophie n'est pas plus importante que le mythe
17.La raison ne vole pas aussi loin et haut que le coeur
18.Avant d'apprendre à philosopher il faut apprendre donc à aimer
19.L'homme sage ne veut pas quitter la terre
20.Celui que la terre ne satisfait pas ne peut rien espérer de plus au ciel
21.Etre sage c'est d'abord s'aimer soi-même



Sénèque:Philosophie et sagesse



Je commencerai donc, comme tu le demandes, par te dire la différence existant entre Philosophie et Sagesse. La Sagesse est le bien de l'esprit humain à sa perfection. La Philosophie est le goût et la recherche de la Sagesse. La première montre le but où parvient la seconde. L'origine du terme de philosophie est évidente. Le nom lui-même l'indique. Certains ont défini la sagesse « la connaissance des choses divines et humaines ». D'autres : « la Sagesse consiste à connaître les choses divines et humaines, et leurs causes ». Cette addition me semble superflue, car les causes des choses divines et humaines font partie des choses divines. De même, la philosophie a été définie de façons extrêmement diverses par les différents philosophes. Les uns ont dit que c'était le goût de la vertu, d'autres, le goût du progrès intérieur. Certains ont dit que c'était la recherche de la raison droite. Sur un point l'on est a peu près d'accord : qu'il y a une certaine différence entre la philosophie et la sagesse. Car il est impossible qu'il y ait identité entre ce que l'on recherche et ce qui recherche. De la même façon qu'il y a une grande différence entre l'avarice et l'argent, la première recherchant le second, de même, il y a une différence entre la sagesse et la philosophie. Car celle-ci est l'effet et la récompense de l'autre. L'une chemine, l'autre est le but.

jeudi 4 novembre 2010

Saint Thoma d'Aquin et Edmund Husserl/ raison naturelle et raison surnaturelle:croire et savoir.

Ni Thomas ni Husserl n’ont jamais douté de la puissance de la ration.On a célébré comme le haut de Husserl d’avoir repéré le scepticisme sous ses formes modernes et de l’avoir vigoureusement combattu. Mais « ratio » n’a jamais signifié pour lui autre chose que la raison naturelle, tandis que Thomas distingue ici entre raison naturelle et raison surnaturelle…La phénoménologie procède comme si, en principe, notre raison était illimitée. Elle admet que la tâche de l raison est infinie, que la science est un processus interminable ; mais la raison ne s’en oriente pas moins en droite ligne vers son but, id est la pleine vérité, qui en tant qu’idée régulatrice prescrit la direction à suivre. Du point de vue de cette philosophie, aucune autre voie n’entre en ligne de compte. Thomas est aussi d’avis que tel est le chemin de la raison naturelle :il est infini ;mais cela signifie qu’il n’aboutit jamais, qu’on ne peut jamais que s’approcher pas à pas du but. Ainsi s’explique le caractère fragmentaire de  toute la philosophie humaine. Et maintenant perce son grand « mais » : jamais il n’admettrait que telle est la seule voie de connaissance, que la vérité n’est rien de plus qu’une idée qu’il s’agirait de réaliser dans un processus infini-donc jamais pleinement. La pleine vérité est ;il y a une connaissance qui l’embrasse totalement, qui n’est pas un processus infini, mais plénitude achevé. C’est la connaissance divine…Elle peut communiquer aux autres esprits quelque chose de sa plénitude, et elle leur communique effectivement, à chacun selon sa capacité. Cette communication peut s’opérer de diverses manières. La connaissance naturelle n’est qu’une des voies. Elle a des limites déterminées et précises et précisables. Mais tout ce qui est inaccessible à notre esprit ne l’est pas originairement, à raison de structure. Nous pérégrinons dans le temps, sur terre. Mais un jour nous serons au but, dans la patrie céleste. Parvenu à ce but, l’esprit embrasse tout ce qui lui est accessible (non pas tous les abîmes de la Sagesse divine, que seul Dieu comprend), et il voit tout cela en une unique intuition. En partie, ce dont il a maintenant la vision, il en a eu la révélation au cours de sa vie terrestre-pour autant que cela lui était nécessaire pour ne pas s’égarer ;il l’a reçu dans la foi ,qui est, durant le pèlerinage terrestre, un second chemin, à côté de la connaissance naturelle, pour atteindre au Savoir…La mesure possible de notre savoir est durant notre pèlerinage sur terre est fixée ;nous ne pouvons pas en reculer les limites. De même est établi ce qui relève de la raison et ce qui relève de la foi. En principe, relève de la foi ce qui est soustrait à notre connaissance terrestre. Mais bien des choses nous sont révélées alors qu’elles sont accessibles par voie de connaissance, mais accessibles seulement pour un petit nombre et à un faible degré de certitude.
Ce genre de considérations sont tout à fait étrangères à la philosophie moderne.
Edith Stein, Phénoménologie et philosophie chrétienne, « raison naturelle et raison surnaturelle ; croire et savoir », P.34.

mardi 2 novembre 2010

Franz Brentano-Edmond Husserl-Saint Thomas D'Aquin


Il n’est pas toujours aisé, venant de l’univers mental de Edmond Husserl, de s’introduire dans celui de Saint Thomas. La relation de Husserl avec Franz Brentano permet peut-être d’établir un certain rapprochement. Dans ses souvenirs sur Brentano, Husserl a lui-même raconté combien l’avait séduit la méthode de Brentano, et comment sa manière d’aborder les questions philosophiques l’avait attiré vers la philosophie. Grâce à Brentano,

il avait compris que la philosophie pouvait être autre chose qu’un bavardage distingué ; son enseignement lui montrait que, bien conduite, la réflexion philosophique pouvait satisfaire aux plus hautes exigences scientifiques, auxquelles la mathématique l’avait habitué. Or, d’où Brentano tenait-il cette rigueur dans la conduite de la pensée, qui étonnait et captivait tant Husserl ?D’où lui venait cette clarté cristalline dans la formation des concepts ?N’était-ce pas un héritage de la scolastique.
 Brentano avait été éduqué à l’exigeante école de la philosophie catholique traditionnelle, et s’était formé l’esprit à en suivre la méthode.
Edith Stein, Phénoménologie et philosophie chrétienne, présenté et traduit par Philibert Secrelan, IV, « La phénoménologie de Husserl et la philosophie de Saint Thomas d’Aquin »

jeudi 28 octobre 2010

SUJET:Dans quelle mesure peut-on dire que la philosophie est amour de la sagesse?





"Pythagore est un grand philosophe et mathématicien de la Grèce Antique. Il est né dans la première moitié du VIème siècle avant Jésus-Christ, dans l'île de Samos en Ionie.
Pythagore s'installe à Crotone en 529 avant JC. Dans cette ville, il fonde une école de mathématiques et de philosophie et eut de nombreux adeptes. Il aurait beaucoup voyagé et se rendit entre autre en Crète, en Perse et en Égypte. Il se serait arrêté à Milet, où il aurait été élève de Thalès. Il a inventé le mot "philosophe" pour se qualifier lui même. Mort aux environs de 500 avant Jésus-Christ à Métaponte. Pythagore est resté célèbre pour avoir démontré une relation dans le triangle rectangle, le fameux théorème de Pythagore. Sa devise était "tout est nombre".

INTRODUCTION
Proposé par
Samba Gnane
Le mot philosophie est formé de deux mots grecs « philo » et « sophos » qui veulent dire respectivement « amour » et « sagesse » dans la langue française. En conséquence, il est logique et légitime ou encore juste de dire que l’origine linguistique du mot autorise à dire que la philosophie est une déclaration amoureuse faite à la sagesse. Mais par qui et dans quelles circonstances de la vie extérieure et de la vie intérieure des hommes qui l’inventèrent étant claire qu’elle est produit culturel ?Si le mot sagesse veut dire science ou capacité intellectuelle à donner une explication objective et rationnelle ou subjective à ce qui est déjà arrivé, à ce qui se produit ou à ce qui pourrait se produire en mettant en évidence les lois qui gouverne le fait dont on parle, peut-on dire que la philosophie détient le monopole de l’amour de la connaissance ?La science en œuvre dans ses diverses formes et secteurs du réel supposé connaissable n’est-elle pas aussi l’œuvre de la conscience et de la raison humaine consciente d’un manque de savoir et ivre d’un désir de dépasser son ignorance au sujet de l’existence du monde et au sujet de l’existence humaine au sein de ce monde naturel qu’il ne cesse de transformer par le travail ? Autrement dit, dire que la philosophie est amour de la sagesse est une vérité universelle, mais une vérité insuffisante pour distinguer l’activité philosophique parmi d’autres.
Si cette définition ne permet pas de distinguer clairement le visage de la philosophie dans l’ensemble des productions théoriques des hommes qui visent à éclaircir ce qui existe et ce qui pourrait exister et ce qu’il faudrait faire en vertu de l’ordre des choses pour ne pas se surprendre par les évènements, par quel autre signe unique ou groupes de signes pourrait-on encore la distinguer, c’est-à-dire la définir en précisant ce qu’elle est toujours, ou ce qu’elle n’a jamais été, ce qu’elle n’est pas non plus aujourd’hui, et ce qu’elle ne serait jamais demain sans descendre de la route originelle sur laquelle s’engagèrent ses fondateurs ?




mercredi 29 septembre 2010

ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN (AAB)-PHILOSOLIDAIRE: Science et falsificationisme:les échecs des théori...

ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN (AAB)-PHILOSOLIDAIRE: Science et falsificationisme:les échecs des théori...: "Nous retournons après cette digression à la conception falsificationiste du progrès de la science comme processus menant des problè..."

Science et falsificationisme:les échecs des théories actuelles sont des conditions nécessaires pour l'émergence de nouvelles théories plus puissantes et plus étendues



Nous retournons après cette digression à la conception falsificationiste du progrès de la science comme processus menant des problèmes aux hypothèses spéculatives, à leur tour critique et à leur falsification éventuelle puis à des problèmes nouveaux. Deux exemples vont illustrer ce point, le premier raite du vol des chauves-souris, le second du progrès de la physique.


Nous commençons par un problème. Les chauves-souris sont capables de voler avec aisance et à grande vitesse, en évitant les branches des arbres, les fils télégraphiques, les autres chauves-souris ; en outre, elles ne volent pratiquement que la nuit. Cela pose problème car la théorie plausible selon laquelle les animaux, comme les humains, avec leurs yeux est apparemment falsifiée. Un falsificationiste essayera de résoudre ce problème en émettant une conjecture ou hypothèse…

Le développement de la physique d’Aristote à Einstein en passant par Newton fournit un autre exemple sur une plus grande échelle. La description falsificationiste de ce développement est la suivante. La physique aristotélicienne a remporté, dans une certaine mesure, de nombreux succès. Elle a réussi à expliquer un grand nombre de phénomènes :la chute des objets lourds au sol(ils rejoignent leur lieu naturel, au centre de l’univers),le fonctionnement des siphons et des pompes élévatrices(dont l’explication est fondée sur l’impossibilité du vide),etc.

Mais la théorie d’Aristote a fini par être falsifiée, à de nombreuses reprises.

Les pierres lâchées du haut d’un mât dans un bateau en mouvement uniforme tombent sur le pont au pied du mât et non à une certaine distance du mât, comme elle le prédisait. Les lunes de Jupiter tournent autour de Jupiter et non autour de la Terre. Nombre d’autres falsifications s’accumulèrent au cours du XVIIème siècle. La physique de Newton, au contraire, après avoir été créée et développées sur des conjectures comme celles de Galilée et de Newton, se révéla supérieure à la théorie d’Aristote qu’elle remplaça.

Si la théorie de Newton était capable de rendre compte de la chute des corps, du fonctionnement des siphons et des pompes élévatrices et tous autres phénomènes déjà expliqués par les théories d’Aristote, elle pouvait expliquer aussi des phénomènes qui étaient problématiques pour les aristotéliciens. En outre, la théorie de Newton put expliquer des phénomènes qui n’étaient pas pris en compte par la théorie d’Aristote.
A.F.Chalmers,Qu’est-ce que la science ?, « falsification et progrès »

jeudi 16 septembre 2010

Le falsificationisme de Popper ou pourquoi Marx,Freud et Adler doivent rester en dehors de la science.

   Marx-Engels-Lénine-Staline




Karl Popper   
Cependant le falsificationiste affirme que certaines théories qui possèdent a priori la caractéristique de bonnes théories scientifiques n’ont en réalité que l’aspect parce qu’elles ne sont pas falsifiables : elles doivent donc être rejetées. Popper affirme que le matérialisme historique de Marx, la psychanalyse de Freud

et la
psychologie d’Adler,
pour ce qui est de certaines de leurs versions au moins, souffraient de ce défaut. Sa critique de la psychologie adlérienne peut être illustrée par l’exemple caricatural suivant.
La théorie d’Adler pose comme un principe fondamental que les actions humaines sont motivées par des sentiments d’infériorité. Voici un incident qui vient à l’appui de cette thèse : un homme se trouve au bord d’une rivière dangereuse lorsqu’un enfant, près de lui, tombe à l’eau. Ou bien l’homme plongera dans la rivière pour sauver l’enfant, ou bien il ne le fera. S’il le faut l’adlérien répondra que cela va dans le sens de sa théorie. L’homme éprouvait manifestement le besoin de vaincre son sentiment d’infériorité en montrant qu’il était suffisamment courageux pour plonger dans la rivière, en dépit du danger. Si au contraire il n’y plonge pas, l’adlérien pourra également conforter sa théorie. Car l’homme surmonte alors ses sentiments d’infériorité en se prouvant qu’il a la force de rester sur la berge imperturbable, pendant que l’enfant coule. Si cette caricature illustre bien la façon dont fonctionne la théorie adlérienne, la théorie n’est alors pas falsifiable. Elle correspond à n’importe quel comportement humain et, précisément pour cette raison, ne nous en apprend rien bien entendu, une étude approfondie de la théorie d’Adler serait nécessaire avant de la rejeter sur cette base, et on ne saurait se limiter à la caricature citée. Mais il existe de nombreuses théories sociales, psychologiques et religieuses qui, dans leur volonté de tout expliquer, finissent, semble-t-il, par ne rien expliquer.
Alan Francis Chalmers, Qu’est-ce que la science ?

vendredi 3 septembre 2010

Qu'est-ce qu'une idéologie?

pucrs.jpg-274 × 340 - "Il faut aussi résister à cette pensée totalitaire ..."-resistances.be

Les idéologies-ces « ismes »qui, à la grande satisfaction de leurs partisans, peuvent tout expliquer jusqu’au moindre évènement en le déduisant d’une simple prémisse-sont un phénomène tout à fait récent, qui, durant des décennies, a joué un rôle négligeable dans la vie politique. Seule la sagesse du regard a posteriori nous permet de découvrir en elles certains éléments qui contribuèrent à les rendre si fâcheusement utiles à la domination totalitaire. Il fallut attendre Hitler et Staline pour découvrir combien grandes étaient les potentialités des idéologies en matière politique.







Les idéologies sont connues pour leur caractère scientifique : elles allient approche scientifique et résultats d’ordre philosophique et ont la prétention de constituer une philosophie scientifique. Le mot « idéologie » semble impliquer qu’une idée peut devenir objet d’une science au même titre que les animaux sont l’objet de la zoologie : le suffixe « logie », dans idéologie comme dans zoologie, ne désignerait rien d’autre que les « logoï », les discours scientifiques tenus à son propos. S’il en était vraiment ainsi, une idéologie ne serait qu’un pseudo science et une pseudophilosophie, transgressant à la fois les limites de la science et celles de la philosophie. Le déisme, par exemple, serait l’idéologie traitant l’idée de Dieu qui intéresse la philosophie à la manière scientifique de la théologie par laquelle Dieu est une réalité révélée (une théologie qui ne serait pas fondée sur la révélation d’une réalité donnée, mais traiterait Dieu comme une idée, serait aussi folle qu’une zoologie qui ne serait plus certaine de l’existence physique, tangible, d’animaux.)Cependant nous savons que cela n’est que partiellement vrai. Le déisme, bien qu’il nie la révélation divine ne s’en tient pas à des discours « scientifiques »sur un Dieu qui n’est qu’une « idée » ;il se sert de l’idée de Dieu afin d’expliquer le cours du monde. Les « idées » qui sont au centre des doctrines en « ismes »-la race dans le racisme, Dieu dans le déisme, etc.-ne constituent jamais l’objet des idéologies et le suffixe « logie » ne désigne jamais seulement un ensemble de propositions « scientifique »



Hannah ARENDT, Les origines du totalitarisme, Editions Quarto Gallimard, pp.824-825.



mercredi 25 août 2010

Politique : Quand les démons arrivent sur le trône et s’attaquent à la vie des mendiants au Sénégal

Moines‑Mendiants‑Wylie‑1.jpg/ 401 × 407 - Des moines mendiants au Moyen Age/ interet-general.info


Quand on veut abattre un arbre ou l'immeuble d'une administration d'organisations de malfaiteurs, il fait atteindre les fondements ou les racines. C’est pourquoi chasser les mendiants des rues de Dakar n’est pas une solution mais bien l’expression d’une impuissance jusqu’ici cachée à combattre efficacement la pauvreté. Tiken Jah Fakoly s’interroge :


 « Où veux tu que je m’en aille ? »


Chasser les mendiants de Dakar vous les retrouverait à Mbour, à Tivaoune, à Thies, à Zinguinchor.Imaginez vous un mendiant dans la belle et généreuse nature de notre chère Casamance. Imaginez un mendiant à quelque pas des mines de Sabadola.C’est un crime.Un crime collectif exécuté par l’Etat et parrainé par un peuple qui refuse de s’instruire, de travailler, de s’aimer et de partager équitablement, même avec ceux qui ne peuvent rien faire ou à qui à cause de quelques handicaps naturels graves ou supportables ont été marginalisé comme si un bras coupé ou le fait ne pas pouvoir marcher empêchait d’être un grand mathématicien ou un grand philosophe.


Cette idée est grave et me révoltte surtout quand elle vient d’un premier ministre censé être parmi les spécialistes du droit particulier de notre Etat et du droit universel qui s’occupe de tous hommes. Chasser les mendiants des rues de Dakar c’est affirmer que nul n’a le droit d’emprunter les rues de Dakar s’il n’a point avec lui le pouvoir de subvenir à ses propres besoins. Autrement dit, il se pourrait que nous autres très pauvres et pourtant travailler que nous soyons aussi un jour ou l’autre appelés à faire nos bagages. Si le droit de séjourner à Dakar et de se déplacer dans les rues de Dakar dépendant du pouvoir d’y survivre sans tendre la main à personne, certainement les rues de Dakar seraient aussi désertes qu’elles le sont quand arrive le Magaal de Touba ou le Gamou de Tivaone ou le pélrinage de Popenguine.

Et pourtant le premier ministre a raison. Lorsque l’on est premier des ministres d’un gouvernement dont le prince se félicite publiquement d’avoir créé de nouveaux riches et une nouvelle bourgeois à côté de celle que Abdou Diouf et Senghor ont produites et qu’en même temps on voit le taux de mendiants augmenter de jour en jour jusqu’à se placer parmi les faits sociaux les plus répandus, il y a de quoi chercher à exiler les mendiants des belles rues de Dakar, craignant de certains esprits pervers ou diffameurs ne se disent c’est de la pauvreté donc des autres que les princes du monde créent la richesse de leur cour.

C’est un crime, un génocide au même titre que celui du Yopougon ou même l’extermination des juifs, car il s’agit issu comme là-bas d’une liquidation barbare et ou très rusée d’un classe déindividus sélectionnés par les critères de la race ou par l’appartenance politique ou par l’appartenance religieuse au profit d’une autre classe.

« Où voulez vous que je m’en aille ?»

En tout cas nous autres Baye Fall de tout bord, marchand pied nus et avec la même tenu sous le soleil comme sous le froid, nous n’irons nulle part. Nous ne sommes pas des mendiants, nous somme sur la voie de la philosophie de l’existence que notre maître agréé par son illustre maître nous a laissée. Nous ne forçons personne à nous regarder et encore moins à jeter un centime dans notre écueil.
                                                      

Nous comptons sur le principe de solidarité islamique recommandé à tous les musulmans et par delà les musulmans et les chrétiens qui trouvèrent déjà ce principe chez les anciens, à tous les hommes de la terre, notamment aux prolétaires depuis Karl Marx.

Pauvre ministre premier de la liste de son chef qui crée des richards nouveaux hier pourtant mendiants ! Au lieu de dire à ces mendiants venus d’ailleurs que le Sénégal est une terre qui s’évertue à devenir une terre de Teranga et de satisfaction par la puissance de la solidarité, il ne trouve que cette horrible idée.
                                                      

J’ai été très choqué l’autre jour de rencontré un ancien blessé de guerre de l’armée sénégalaise dans les rues de Dakar. C’était la nuit et l’électricité était coupée. Mais j’ai pu voir qu’il portait un uniforme de l’armée sénégalaise où je voyais distinctement le drapeau national dont les lumières éclairaient suffisamment la ruelle tortueuse où nous nous rencontrâmes. Quand le jour arrive, il enlève l’uniforme car il ne veut pas que les jeunes se disent que cette république ne mérite pas qu’on lui sacrifie un membre ou une vie entière, elle qui laisse ses braves jambar mourir dans la déchéance pleine rue.

Nous n’irons nulle part. Nous sénégalais, nous maliens, nous guinéens mendiant dans les rues de Dakar.
« Où voulez vous que je m’en aille ? »

Réfléchissez encore avec vos conseiller et votre prince avant de voir trop tard qu’en attaquant de manière aussi brutal des vies humaines certes très appauvries non pas seulement et tant par la nature mais par des projets politiques macabres conçus et froidement exécutés par des hommes, vous attaquez de front toutes les femmes, tous les hommes qui sont prêts à jeter dans l’écueil de ces mendiants sans rien garder au nom du principe du droit de tout homme à chercher les fruits de sa satiété sans faire du tort à personne et au nom du principe de solidarité entre tous les hommes de la terre. Il s’agit encore de manière flagrante d’une atteinte à la dignité et au droit universel de tout homme à chercher partout sur la terre et par tous les moyens dont il dispose sans nuire à personne, les fruits de sa satiété.

mercredi 18 août 2010

Démocratie:combien de marcheurs y’ a-t-il dans la rue ?


 Une polémique se serait installée dit-on entre les quantificateurs de la Police nationale sénégalaise et ceux de l’opposition sénégalaise Benno Siggil Sénégal au sujet de la question que voici : combien de marcheurs étaient-ils en ce samedi 14 août sur la Ligne : Rond Point Obélisque-Triangle sud-Rond point Médina
Cette question ne peut pas être résolue de manière objective et fiable si au préalable on ne met pas en évidence l’existence d’une formule ou d’un schéma ou encore d’une méthode rationnelle et efficace qui permettrait de trancher et de faire taire les suppositions ou les estimations gratuites et partisanes qui sont toujours et partout dans les camps adverses des abus et des dommages pouvant être graves contre ceux qui prétendent en bénéficier et contre ceux qui se plaignent d’en être lésés.

La quantification d’une marche est importante car entre la quantification d’une marche et celle d’une élection, même si les moyens et les méthodes ne sont pas les mêmes, il y a un lien commun. Celui qui dit « nous faisons 1000 » alors dans le monde réel « ils font 100 » sans pouvoir le prouver ou sans vouloir voir son illusion est un adversaire dangereux. De même, celui qui dit que le groupe de mes adversaires est grand de 10 personnes alors que ce groupe fait 1000 personnes est un adversaire dangereux pour lui-même et pour son adversaire.


 Voilà pourquoi pour les uns comme pour les autres, il est important de savoir s’il existe une méthode scientifique ou au moins rationnelle et légitime et efficace pour déterminer approximativement le nombre d’une foule en marche ou en état de repos. Sans cela, nous risquons de verser dans la gratuité, dans l’arbitraire et dans les nombres et les signes et les opérations des passions et des intérêts personnels
 Je crois que la police en général, y comprise la police nationale sénégalaise, est une institution sociale et politique très sérieuse et qu’en conséquence, elle ne tâtonne pas ou ne devrait pas tâtonner pour condamner ou innocenter sans preuves, même si elle fait des erreurs, même si ses instruments et ses agents ne sont pas infaillibles.

Il y a, à mon avis, quelque chose que toute police devrait éviter : c’est de penser et d’agir en sorte que les citoyens perdent confiance en elle en tant que l’une des premières gardiennes de la sécurité physique mais aussi de la sécurité mentale des citoyens et des autres hommes sous sa surveillance dans son territoire.


Je ne sais pas combien ils étaient, mais si je n’en tenais qu’au décompte de mes yeux, je dirais qu’ils étaient très nombreux, cependant pas aussi nombreux et agités qu’ils étaient le 03 avril : c’est sans doute aussi une des vertus du jeûne que de rendre les âmes plus proches d’elles-mêmes, plus proches de la vérité, plus proches du dialogue et de la paix que de la guerre et des lapidations.

Je suppose qu’une telle méthode existe. Ce qui n’est pas une supposition c’est que ce fut encore comme à l’image du matin du 03 avril 2010, une belle journée d’indépendance, de liberté et de démocratie qui vient atténuer les douleurs qui naissent des autres manquements qui persistent dans la cité et que nous comblerons ensemble sans s’entretuer.



Politique et médias au Sénégal ou à force de parler de Karim Wade partout et toujours...


A force de parler en bien ou en mal de Karim Wade dans tous les journaux et dans toutes les radios et télévision du Sénégal et tous les jours et toutes les nuits, consciemment ou inconsciemment on en arrive à construire un personnage politique qui ne l'a jamais été, qui ne l'est pas peut-être pas encore, mais qui pourrait bien le devenir non pas en héritant d'un trône monarchique imaginaire venant d'un père, mais en assimilant les grandes leçons d'un père qui reste à mon avis l'un des plus admirables hommes politiques de notre pays, je ne veux pas dire celui qui aura donné au peuple sénégalais les fruits attendus et légitimes d'un dur et long combat, mais incontestablement celui qui aura contribué après d'autres bien sûr, à donner aux sénégalais la vertu et le sens de la lutte démocratique. Si jamais Karim Wade arrive à avoir l'intelligence et le courage de son père, alors il pourrait devenir un adversaire redoutable. Le pire pour un nouvel entrant dans la politique c'est de commencer par de grandes victoires. Les grands échecs, les grandes humiliations ou les tentatives de ce genre font quelquefois les grands soldats dans tous les fronts de la vie. On voudrait que le fils arrêtât le combat dès le premier K.O debout en oubliant que le père-entraîneur en a reçu des milliers et de milliers sans périr ni renoncer au combat. C'est pourquoi j'admire le Premier Secrétaire du Parti Socialiste sénégalais, l'héritier de Senghor: Ousmane Tanor Dieng. Beaucoup s’attendait aussi à la mort de l’Arbre du Parti Socialiste mais l’héritier et ses camarades n’ont pas cessé de l’arroser au milieu du désert des flammes de la première alternance desquelles beaucoup cherchèrent à échapper après avoir s’être abrité sous son magnifique feuillage. C’est pourquoi nous le voulons nous aussi là où d'autres souhaitent voir Karim ou Niasse ou Bathily, ou Talla Sylla, ou Diallo ou encore Macky Sall ou Aïssata Tall Sall ou Landing Savané ou un autre encore. Car on peut bien supposer que ceux qui savent gérer les crises de ce genre devraient savoir quelque chose sur d’autres crises semblables dans la vie sociale.

Restons les démocrates que nous avons toujours été et qui ont demandé à Abdou de laisser la place à un autre avec son équipe pour voir. Même si Dieu voulait usurper le trône de la république du Sénégal, il verrait que le Sénégal n'est ni une Eglise pou un pape, ni une mosquée pour un Khalife encore moins ce dont on dit qu'il pourrait le devenir. Il y a toujours dans les vrais Etats et républiques des moyens sûrs et légitimes pour freiner tout usurpateur du pouvoir politique.

Vive le pays

Vive le Peuple

Vive la démocratie

Vive la vérité

Que le meilleur gagne et que le meilleur soit toujours le bien du sénégal au-dessus de tout sénégalais et pour tout sénégalais et que nous produirons nous tous en partant de ce que la Nature et les Anciens nous ont laissé.




jeudi 12 août 2010

Indépendances des Etats africains:ainsi parla André Malraux



« La France vous lègue des organisations économiques, administratives et financières. Celles-ci furent au service de l’État français, parfois assez noblement. Les voici au service de la République du...: ce n’est pas un transfert d’attributions, c’est un transfert de destin ».

samedi 17 juillet 2010

Falsificationisme et inductivisme

Selon le falsificationisme, on peut montrer que certaines théories son fausses en faisant appel aux résultats d’observation et d’expérience. Un argument logique simple semble lui donner raison. J’ai déjà signalé au chapitre 2 que les déductions logiques fondées uniquement sur des énoncés d’observation vrais, à supposer que nous en disposions, ne nous permet en aucun cas d’aboutir à des lois universelles et à des théories.

Pourtant, des déductions logiques qui prennent comme prémisses des énoncés singuliers d’observation peuvent nous conduire à conclure à la fausseté de lois et de théories universelles. Par exemple : « on a observé un corbeau qui n’est pas noir, au lieu x à l’instant t est un énoncé dont il découle logiquement la fausseté de « tous les corbeaux sont noirs ».Autrement dit l’argument : Prémisse : « On a observé un corbeau qui n’est pas noir, au lieu x à l’instant t. » Conclusion : « Tous les corbeaux ne sont pas noirs » est une déduction logiquement valide. Si la prémisse est vraie et la conclusion fausse il y a contradiction.
Alan Francis Chalmers


vendredi 16 juillet 2010

Yandé Codou Sène:j'entends encore

Si Dieu exste véritablement en dehors des diverses productions douteuses de l'esprit humain,les vrais artistes doivent le connaître et être très proches et très aimés de lui.Il faut donc espérer que l'âme de Yandé Codou ne retourne pas vers Dieu dans l'angoisse et dans la tristesse.Le savant peut bien s'égarer dans le monde sensible comme dans le monde intelligible,mais l'artiste sait toujours où il va.Je l'enttends encore chanter de sa plus belle voix retournant toute satisfaite vers celui qui lui donna vie et inspiration.

samedi 10 juillet 2010

Baccalauréat Sénégal 2010 séries L/Philosophie/épreuve 2ème tour

UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR


OFFICE DU BACCALAUREAT

B.P 5005-Dakar-Fann-Sénégal

Serveur vocal : 628 05 59

Téléfax (221) 864 67 39-Tel : 824 95 92-824 65 81                Epreuve du 2ème Groupe





                                                    
                                                    PHILOSOPHIE


Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme pas sa force en droit et l’obéissance en devoir. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe. Mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance physique, je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c’est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir ?



Supposons un moment ce prétendu droit. Je dis qu’il n’en résulte qu’un galimatias inexplicable. Car sitôt que c’est la force qui fait le droit, l’effet change avec la cause ; toute force qui surmonte la première succède à son droit. Sitôt qu’on peut désobéir impunément on le peut légitiment, et puisque le plus fort a toujours raison, il ne s’agit que de faire en sorte qu’on soit le plus fort. Or qu’est-ce qu’un droit qui périt quand la force cesse ? S’il faut obéir par la force on n’a pas besoin d’obéir par devoir, et si l’on est forcé d’obéir on n’y est plus obligé. On voit donc que ce mot de droit n’ajoute rien à la force ; il ne signifie ici rien du tout.



Obéissez aux puissances. Si cela veut dire, céder à la force, le précepte est bon, mais superflu, je réponds qu’il ne sera jamais violé.



                              QUESTIONS



1) Dégagez l’idée générale de ce texte après l’avoir situé dans l’ouvrage (05 points)







2) Expliquez la différence qui existe entre la soumission à une force et le respect d’un droit (05 points)







3) Pourquoi la force est-elle un moyen peu sûr de conserver le pouvoir ? (05 points)







4) Le droit peut-il se passer de la force ? Justifier votre réponse (05 points)


mercredi 30 juin 2010

Science et Etat:Le Grand prix pour les sciences attribué au professeur Souleymane Mboup



Le Grand prix du chef de l’Etat pour les Sciences a été attribué ce mercredi au professeur Souleymane Mboup, au cours d’une cérémonie président par le président Abdoulaye Wade. Le virologue a été récompensé pour l’ensemble de ses recherches, notamment dans le domaine du Sida. Avec un groupe de chercheurs américains, le professeur Mboup avait isolé pour la première fois à Dakar, une souche moins violence du Vih, baptisée VIH 2.


Ces travaux n’avaient été récompensés par aucun prix, mais ils avaient fait la réputation de cet officier supérieur de l’armée sénégalaise, une des plus grandes fiertés de la médecine sénégalaise. En lui décernant le prix, le chef de l’Etat a appelé à un soutien de la recherche, par l’octroi de bourses pour les chercheurs et pour les étudiants en médecine. Les Grands

Source:Seneweb.com : Mercredi 30 Juin 2010

mardi 15 juin 2010

LES SALTIGUIS DE YOKAAM ONT-ILS MENTI AU PEUPLE ?

2.Le paradoxe
Hier seulement, Pagaal était très pauvre et très peuplé. C’est cette pauvreté et cette situation d’insatisfaction insupportable qui, dit-on, et disent surtout ses tombeurs dans les belles arènes de la démocratie partout à Pagaal battant leurs tambours sans arrêt, qui fit partir le dernier prince. Comme les gelwaars qui furent ses ancêtres ou ses éducateurs, il partit, non point comme ces perdants meurtris de haine et de colère contre les peuples qui, hier seulement les élurent et leur donnèrent tout sans jamais rien recevoir d’égal en retour de leurs actions de gouvernant pour honorer leur statut de dépositaire de la confiance et des rêves d’un bien être toujours s’étendant dans les cités,dans les maison, dans les cœurs et les esprits ,il partit en applaudissant à son peuple et en l’embrassant chaleureusement. Il suivit un adage assez ancien et très répandu à Pagaal qui enseigne que « vouloir racler la calebasse du pouvoir peut être fatal au prince comme au peuple ».
Un ancien prince vient donc à peine de partir et un nouveau de s'installer et voici que tout commença à changer véritablement au-delà même de toutes les attentes et surtout des attendes positives.

Aujourd’hui, tout le monde voit que la situation a bien changé et dans le sens où le peuple le voulait : une vie d’abondance en toutes sortes de richesses que poursuivent les vies humaines. Qui demandait du mil et qui ne peut pas actuellement s’en procurer et même en garder pour beaucoup de jours encore dans ses greniers? Qui pensait que les belles récoltes dans les champs d’arachide sont des souvenirs sans retour pour les paysans de Pagaal et notamment ici à Yokaam, et que l’âge des grands et beaux troupeaux n’a jamais été une réalité de notre vie économique et culturelle ou que cette réalité ayant fait son temps dans la nature et parmi les hommes est définitivement morte ?Ceux-là ignoraient sans doute la belle alliance de notre peuple par la grâce des anciens mais aussi par les cœurs et les âmes de nos modernes, avec la nature et avec nos amis partout dans les autres cités du monde y compris ceux qui, dans les égarements historiques des hommes et des peuples, hier, ivres de leur beauté dans leur corps comme dans leur raison surtout, de leur philosophie et de leurs sciences et de leurs armes et de leurs richesses, voulurent s’emparer de nos vies d’humains comme on s’empare de quelque animal ou troupeau pour le mettre en enclos et dans les « fers ».


En l’espace de quelque années seulement,les vainqueurs se félicitent partout de leur victoire et le peuple est fier de ne s’être pas trompé : les petits déjeuners, les déjeuners et les dîners sont partout offerts à Pagaal dans des calebasses d’une lourdeur qu’une des femmes des anciens ne saurait soulever. Qui parle aux enfants de notre pays et parla ou entendit parler ceux d’hier et ne voit pas que partout dans les divers sciences et arts que l’homme appelle au secours dans son histoire, notre jeunesse est devenue en l’espace de quelques années seulement, beaucoup plus savante et surtout des sciences et des arts qu’il faut nécessairement assimiler pour espérer vivre en tant que peuple et Etat dans l'indépendance et dans la liberté?


Rendez-vous, vous qui en doutez au fleuve Jotnaam Ndigil et vous entendrez les joyeux chœurs de nos enfants qui reviennent des cités de leur exil en masse forcé par des années de misère et de désespoir, et vous verrez que partout le bien attire la vie des animaux les moins intelligents ainsi qu'elle attire celle des hommes les plus élevés sur la montagne de la sagesse. Partout sur le long du fleuve et dans les eaux du fleuve Jotnaam, certains d’entre vous les entendent sans doute,les choeurs  du retour de nos enfants partis ailleurs pour ne pas mourir sans rien jamais avoir eu par leur travail et prouvé leur utilité à leur famille et à leur cité, ainsi que les anciens fêtèrent le retour de leurs enfants qui partirent en guerre contre un danger planétaire.
 Pourtant,malgré cette abondance, jamais autant qu’aujourd’hui dans son histoire ici à Yokaam comme partout ailleurs à Pagaal parmi les paysans et les éleveurs, la vie n’a été aussi éloignée de son état de satiété.Or nous savons tous que l'état de satiété des paysans et des éleveurs n'est pas étrnager dans un Etat au degré d'insatisfaction des autres. C’est un grand paradoxe et dans tout paradoxe il y a une vérité qui se cache.C'est dans ce paradoxe au sein de la vie à Pagaal qu'il faut lire le signe le plus univesel de cette maladie que l’on appelle le Guiniar.
Comment comprendre une si grande misère de l'homme et de la cité  dans une si grande abondance de biens?
Comment établir l’état de satisfaction d’une vie individuelle ou d’un peuple ou d’un Etat ?Tout le monde sait reconnaître une vie rassasiée et une vie dont la nature est d'être encore non rassasiée dans son monde.Peut-être aussi que nous n'avons pas la même conception de la satiété ou de la satisfaction,du bien,du bonheur et de la liberté et du monde et qu'il me faut voud dire ce que j'entends par ces mots avant de poursuivre...Je vois d'ailleurs que les batteurs ont envie de secouer la peau de leur tambour et que la vie en envie de chanter et de danser pour se retrouver encore mieux face à elle-même.Laissons là donc chanter et danser pour revenir au signes que nous avons reçu des pangools de Faalaar.

lundi 14 juin 2010

LES SALTIGUIS DE YOKAAM ONT-ILS MENTI AU PEUPLE ?




Depuis que les saltiguis de Pagaal ont annoncé au Khoy de Yokaam l’existence d’une étrange maladie au cœur du pays, les esprits sont troublés. Car, d’après leurs propos, propos que j’ai directement entendu sans aucun intermédiaire, l’avenir est très menaçant dans tous les domaines de la vie aussi bien pour les individus que pour la société et ses institutions. Ils ont dépeint un très sombre avenir avec cette maladie aussi grave contre la vie des pauvres et surtout contre celle des riches. Contre les gouvernants et contre les gouvernés et surtout sur ceux qui cherchent à gouverner d'autres hommes. Faalaar est formel : « Ceux qui peuvent voir ou entendre ou encor et surtoute sentir ici et maintenant à cet instant de l’histoire et en d’autres instants et lieux de notre mouvement, sauront si Faalaar ne parle que pour ne rien dire. Ils sauront que je ne parle que pour apaiser ou que pour inquiéter. Ma fonction dans la cité n’est ni de créer des abris à la peur ni de d’en créer pour la quiétude et le repos de l’esprit ou de l’âme. Il n’y a pas de doute, le guiniar est entré dans le pays depuis une nuit seulement mais jamais aucun virus, aucun microbe n’a fait autant de dégât en quelques heures. Vous me demanderez bien sûr mais qu’est-ce que ce Guiniar ? Notre cité et par delà notre Etat a connu beaucoup d’attaques venant des hommes comme de celles qui viennent de la nature. Sa capacité de résistance justifie encore notre existence. Mais cette fois-ci il ne s’agit pas de n’importe quelle attaque. J’ai fais plus de quatre cent ans dans le monde. Seul dans la nature et en d’autres vies parmi les hommes dans la même cité ou en d’autres cités. Voilà la septième fois que je reviens naître à Yokaam parce que de toutes les cités du monde que j’ai eues à faire par mes pieds et par mon esprit, celle-ci me semble être celle où je dois trouver quelque chose de vitale à ma santé et à mon bonheur. Peut-être aussi que cet étrange virus que les anciens appellent le guiniar n’existe pas du tout ou n’est pas encore entré dans nos terres.»