mercredi 18 août 2010

Politique et médias au Sénégal ou à force de parler de Karim Wade partout et toujours...


A force de parler en bien ou en mal de Karim Wade dans tous les journaux et dans toutes les radios et télévision du Sénégal et tous les jours et toutes les nuits, consciemment ou inconsciemment on en arrive à construire un personnage politique qui ne l'a jamais été, qui ne l'est pas peut-être pas encore, mais qui pourrait bien le devenir non pas en héritant d'un trône monarchique imaginaire venant d'un père, mais en assimilant les grandes leçons d'un père qui reste à mon avis l'un des plus admirables hommes politiques de notre pays, je ne veux pas dire celui qui aura donné au peuple sénégalais les fruits attendus et légitimes d'un dur et long combat, mais incontestablement celui qui aura contribué après d'autres bien sûr, à donner aux sénégalais la vertu et le sens de la lutte démocratique. Si jamais Karim Wade arrive à avoir l'intelligence et le courage de son père, alors il pourrait devenir un adversaire redoutable. Le pire pour un nouvel entrant dans la politique c'est de commencer par de grandes victoires. Les grands échecs, les grandes humiliations ou les tentatives de ce genre font quelquefois les grands soldats dans tous les fronts de la vie. On voudrait que le fils arrêtât le combat dès le premier K.O debout en oubliant que le père-entraîneur en a reçu des milliers et de milliers sans périr ni renoncer au combat. C'est pourquoi j'admire le Premier Secrétaire du Parti Socialiste sénégalais, l'héritier de Senghor: Ousmane Tanor Dieng. Beaucoup s’attendait aussi à la mort de l’Arbre du Parti Socialiste mais l’héritier et ses camarades n’ont pas cessé de l’arroser au milieu du désert des flammes de la première alternance desquelles beaucoup cherchèrent à échapper après avoir s’être abrité sous son magnifique feuillage. C’est pourquoi nous le voulons nous aussi là où d'autres souhaitent voir Karim ou Niasse ou Bathily, ou Talla Sylla, ou Diallo ou encore Macky Sall ou Aïssata Tall Sall ou Landing Savané ou un autre encore. Car on peut bien supposer que ceux qui savent gérer les crises de ce genre devraient savoir quelque chose sur d’autres crises semblables dans la vie sociale.

Restons les démocrates que nous avons toujours été et qui ont demandé à Abdou de laisser la place à un autre avec son équipe pour voir. Même si Dieu voulait usurper le trône de la république du Sénégal, il verrait que le Sénégal n'est ni une Eglise pou un pape, ni une mosquée pour un Khalife encore moins ce dont on dit qu'il pourrait le devenir. Il y a toujours dans les vrais Etats et républiques des moyens sûrs et légitimes pour freiner tout usurpateur du pouvoir politique.

Vive le pays

Vive le Peuple

Vive la démocratie

Vive la vérité

Que le meilleur gagne et que le meilleur soit toujours le bien du sénégal au-dessus de tout sénégalais et pour tout sénégalais et que nous produirons nous tous en partant de ce que la Nature et les Anciens nous ont laissé.




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