lundi 30 novembre 2009

Philosophie,surprise et étonnement -2

2. Après la surprise vient l'étonnement dans la raison qui veut savoir
Le mot « étonnement » peut être échangé avec le mot peur dans certaines circonstances. Mais dans le sens où Aristote le pose comme un deuxième moment de la naissance de la philosophie après la surprise, il nous semble plus juste de l’échanger avec le mot questionnement, interrogatoire sur les faits qui se sont produits et qui n’étaient pas attendus par la raison ou sur les évènements qui ne se sont pas produits et qui pourtant étaient attendus par l’instance qui juge chez tout homme et que l’on appelle conscience ou raison et qui se trouve chez l’ignorant comme chez les femmes et les hommes que l’on appelle sage à tort ou a raison. La raison de l’homme peut être amoureuse de deux sortes de vérités. Une vérité dite subjective et qui correspond à la vérité qui donne satisfaction à une conscience individuelle qui organise le monde et la réalité selon son tribunal particulier. Une vérité objective qui correspondrait à une mesure antérieures et indépendante des vérités individuelles et qui serait inscrite par nécessité dans les choses et dans les êtres et qui existe par elle-même avec ou sans la reconnaissance des tribunaux des esprits individuels. On peut diviser aussi les vérités dont parle l’esprit de l’homme en deux catégories : les vérités formelles vérités matérielles. Les vérités formelles ne sont reconnues que par la raison qui juge le vrai et le faux en utilisant des critères ou des poids qu’elle considère comme évidemment vraies ou justes et ayant toujours existé de toute éternité et n’ayant pas besoin d’être démontrées en remontant ou en descendant la chaîne des vérités primaires et des vérités secondaires. Certains comme Platon appelle ces vérités « idées formes modèles » des choses. Aristote parle de « Principes premiers ».Descartes parle de « vérité premières, innées et simples ».En mathématiques on parle d’axiomes et Pascal dit que puisqu’on ne peut pas laver un tissu qui n’est pas Sali, « les axiomes sont suffisamment clairs » et c’est pourquoi on ne peut pas les démontrer. Les vérités matérielles sont des vérités reconnues en même temps pas la raison et par les faits desquels elles sortent et par les faits sur lesquelles elles s’appliquent. Lorsque les faits sur lesquels elle a émis un jugement lui prouve qu’elle s’est trompé, la raison de l’homme amoureux de la vérité se pose une foule que questions comme celles-ci et d’autres :pourquoi je me suis trompée ?Où se trouve la source de mes erreur et quelle est leur nature ?Le fait sur lequel je me suis prononcée est-elle rationnellement pensable ?Puis-je éliminer en moi ou dans les chose les sources de mes erreurs ?Jusqu’où pourrais-je agir sur la source de mes erreurs pour éliminer la surprise ou au moins la diminuer jusqu’à son niveau le plus bas ?Existe-t-il des principes que je devrais nécessairement et partout respecter pour atteindre mon but ? Telle est l’essentiel du contenu de la deuxième phase qui suit la surprise dans laquelle fut fécondée dans la tête de l’homme l’idée de philosophie qui alors pourrait se définir comme un projet de rectification de la raison et de liquidation ou de réduction considérable et progressive de l’erreur dans la connaissance de la nature et dans celle de l’homme par lui-même. Ces questions et d'autres et feront naître une nouvelle attitude dans la raison qui veut se débarrasser:une attitude critique à l'égard d'elle-même et à l'égard des autres sources de connaissance.Cette attitude de la raison qui est l'objet de notre prochain article qui s'intitulera:la philosophie comme attitude critique.
3.La philosophie comme attitude critique de la raison dans la pensée et dans l'action

jeudi 26 novembre 2009

Sujet:De toutes les oeuvres qui contiennent la beauté celles de Dieu sont les plus belles

La Centenaire de Bakadadji
Je ne la connais point
Mais je sais qu'elle n'a jamais
Détourné de deniers publics
Je ne la connais point
Mais je sais qu'elle ne doit pas sa longévité
A une richesse matérielle exceptionnelle
Je ne la connais point
Mais je sais qu'elle fut passionément
Amoureuse de Dieu
Je ne la connais point
Mais je sais qu'elle ne vécut point malheureuse
Je ne la connais point
Et je ne sais rien de Dieu
Mais je sais qu'elle est aimée de Lui
Parcourez la terre
Vous ne trouverez nulle part
Plus belle qu'elle
Plus belle dans la vieillesse
Que dans la jeunesse
SUJET:La beauté est-elle fille de l'éternité ou de l'histoire?

SUJET:La philosophie est l'art d'ordonner toutes choses par les principes de l'architecture de la raison

1°) La Beauté des Mathématiques !!!!!!!
1 x 8 + 1 = 9 12 x 8 + 2 = 98 123 x 8 + 3 = 987 1234 x 8 + 4 = 9876 12345 x 8 + 5 = 98765 123456 x 8 + 6 = 987654 1234567 x 8 + 7 = 9876543 12345678 x 8 + 8 = 98765432 123456789 x 8 + 9 = 987654321 1 x 9 + 2 = 11 12 x 9 + 3 = 111 123 x 9 + 4 = 1111 1234 x 9 + 5 = 11111 12345 x 9 + 6 = 111111 123456 x 9 + 7 = 1111111 1234567 x 9 + 8 = 11111111 12345678 x 9 + 9 = 111111111 123456789 x 9 +10= 1111111111 9 x 9 + 7 = 88 98 x 9 + 6 = 888 987 x 9 + 5 = 8888 9876 x 9 + 4 = 88888 98765 x 9 + 3 = 888888 987654 x 9 + 2 = 8888888 9876543 x 9 + 1 = 88888888 98765432 x 9 + 0 = 888888888 Brillant, n’est-ce pas ? Et admirez cette symétrie : 1 x 1 = 1 11 x 11 = 121 111 x 111 = 12321 1111 x 1111 = 1234321 11111 x 11111 = 123454321 111111 x 111111 = 12345654321 1111111 x 1111111 = 1234567654321 11111111 x 11111111 = 123456787654321 111111111 x 111111111 = 12345678987654321
2°) Maintenant, regardez ceci ...
101 % D’un point de vue strictement mathématique : Qu’est-ce qui égale 100 %? Que signifie “Se donner à PLUS de 100 %” ? Nous avons tous été dans des situations où on nous demande
De nous donner A PLUS DE 100 %. Pourquoi ne pas RÉALISER 101 %? Que représente 100 % dans la Vie ? Voici une petite formule mathématique qui pourrait vous aider à
répondre à ces questions: Si les Lettres : A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z sont représentées par les chiffres : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26. Alors : H-A-R-D-W-O- R-K (Le Travail Dur) = 8+1+18+4+23+ 15+18+11 = 98 % Et : K-N-O-W-L-E-D-G-E (Le Savoir) = 11+14+15+23+ 12+5+4+7+ 5 = 96 % Mais : A-T-T-I-T-U-D-E (Attitude)
= 1+20+20+9+20+ 21+4+5 = 100 %
ENFIN, regardez où Love of God (l’Amour de Dieu) vous mènera :
L-O-V-E-O-F-G-O-D
= 12+15+22+5+15+ 6+7+15+4 = 101 %
Par conséquent, on peut conclure avec une certitude mathématique que : Même si le Travail Dur (Hard Work) et le Savoir (Knowledge) vous en rapprocheront , et que l’ Attitude vous y mènera,
C’est L’ Amour de Dieu (Love of God) qui vous permettra de vous surpasser ! je vous laisse le choix de partager çà avec vos Amis et Etres chers juste comme je l’ai fait. Bonne Journée et que Dieu vous protège !!

lundi 23 novembre 2009

Qu'est-ce que l'économie solidaire?

L’économie solidaire, une économie philosophique ? Florence Guillot

"Économie

solidaire, développement durable, commerce équitable, SEL, autant
d’acceptions nouvelles qui jalonnent désormais les pages de toutes les rédactions. Une illusion de plus à l’heure de la mondialisation ou un changement véritable, réellement porteur des valeurs qu’il prétend défendre ? En quoi la philosophie peut-elle nous éclairer sur le scepticisme qui accom-pagne souvent les innovations ? Le terme d’économie solidaire a commencé à poindre lorsque, touché par l’extrême pauvreté de cer-taines populations, un petit nombre de nos con-citoyens a cherché les moyens de redonner, avant tout, de la dignité. Un des fondements qui caractérise ces nouvelles initiatives est, en effet, le refus de l’assistanat qui avilit l’être humain. Rappelons que deux apôtres de la solidarité en France se sont toujours insurgés contre ces formes dévoyées de l’aide qu’est l’assistanat, et ont favorisé les premières initiatives écono-miques et solidaires : l’Abbé Pierre avec les chif-fonniers et aujourd’hui tout le réseau Emmaüs insertion (1) et le père Joseph Wresinsky, fondateur d’ ATD Quart monde (2), farouche défenseur d’une éducation des plus démunis pour une prise en charge autonome."

SUJET:Philosopher est-ce apprendre à mourir?

ATTENTION:Ceci n'est pas la SEULE introduction ni la seule manière de faire marcher la raison humaine pour lui éviter des affirmations incertaines.Une seule chose est impardonnable:trop de fautes de grammaire et une absence manifeste d'un esprit logique,de cohérence dans la chaîne des propositions.Mais attention aussi:je ne suis qu'un professeur de philosophie parmi une fourmilière de professeurs de philosophie qui vous corrigeront au Baccalauréat.Or depuis que l'on a découvert qu'en philosophie il "n y a pas de chemin"unique,surtout après "la mort de Dieu",il semble que tout est devenu possible en philosophie:c'est seulement en philosophie semble -t-il qu'une copie peut être en même temps "bonne" et "mauvaise" aussi bien dans la forme que dans son contenu,car cela n'est pas possible en mathématiques ou dans les sciences physiques.Mais tout est-il vraiment possible quand il s'agit de fonder une thèse ou de la déterrer avec ses fondements?Il me semble que la philosophie est la seule discipline où les "maîtres" peuvent ne rien maîtriser de leur art si ce n'est que ce qui a été déjà dit et qui ne relève pas des talents de leur métier.
INTRODUCTION
Un jour,un philosophe du nom de Thalès de Milet est tombé en plein jour dans un trou qui se trouvait sur son chemin,parce que dit-on,il avait les yeux tournés au ciel,mais aussi l'esprit et son attention,et son coeur ailleurs,dans un autre monde appelé monde intelligible ou monde de la raison ou encore monde des idées.Un autre philosophe du nom de Socrate a témoigné devant les juges d'un tribunal d'Athènes et devant les athéniens qu'il n'a jamais eu le temps de s'occuper de son corps et qu'il est pauvre parce qu'il n'est qu'au service des dieux.Les métaphysiciens déclarent à haute voix que la seule philosophie véritable est celle qui dans sa recherche de la vérité et de la sagesse pratique ,se détourne de tout ce qui est lié au monde ses sens,donc du corps,des honneurs,du pouvoir politique et du pouvoir économique,de la religion,etc.Comment alors ne pas considérer que la philosophie est une préparation à la mort?Pourtant le même Socrate affirme que le but de la philosophie est d'éveiller les consciences,de rendre les hommes meilleurs, plus vertueux ou encore plus sages, de rendre leur âme meilleure pour en faire de bons citoyens libres et heureux.N'est-il alors possible et juste de dire que la philosophie nous prépare à vivre de la manière la plus droite en donnant la primauté à la raison qui fait la différence entre l'homme et l'animal?
Le problème que nous avons à résoudre est donc de savoir s'il faut dire que la philosophie nous apprend à mourir ou s'il faut dire qu'elle nous enseigne plutôt à mieux vivre parmi les hommes et parmi les dieux.

Sujet:Suffit-il de critiquer pour arriver à la vérité?

INTRODUCTION
Critiquer,c'est remettre en cause,chercher et désigner ce qui ne va pas dans la pensée ou dans l'action.La critique est donc une attitude de celui qui est conscient des limites et des obstacles qui peuvent brouiller la vigilance de l'homme le plus lucide.Cet homme là qui revient sur ses propres pensées et sur ses propres actions et qui s'interroge sur la pertinence et sur le fondement des propos et des actes que les autres hommes posent,a certainement la chance de voir ses erreurs et celles des autres.Voyant ces erreurs et acceptant son imperfection,il est celui qui a le plus de chance de se rectifier et de progresser.N'est-ce pas cette fonction de la critique qui autoriserait à dire que la critique est une condition nécessaire à la perception de l'erreur,à la rectification et au progrès dans la pensée comme dans l'action?Mais est-ce à dire que toute critique,toute attitude de méfiance,toute remise en cause,tout refus de ce qui est déjà posé là dans la société et dans notre conscience mène nécessairement au succès dans la théorie et dans la pratique?Si la critique est une condition nécessaire au progrès de l'humanité,dans la philosophie, dans la science, dans la politique et en d'autres domaines,une critique qui ne sortirait pas des lumières de la raison et qui ne laisserait pas guider par une méthode serait-elle efficace?Par ailleurs,l'excès d'orgueil et de vanité de la raison qui veut que tout ce qui n'est pas rationnellement justifiable soit jeté à la poubelle ne pourrait-il pas nous priver de certaines vérités vitales comme dans les discours religieux ou même dans les mythes?N'existe-t-il pas des vérités révélées qui viennent se déposer chez les hommes les plus dociles des hommes et les plus conformistes?
Faut-il dès lors considérer la critique comme une condition nécessaire et suffisante de la vérité ou faut-il la considérer comme une condition certes fonamentales mais pas suffisante en elle-même?

dimanche 22 novembre 2009

Méthodologie de la dissertation en philosophie par l'exemple:une démarche possible

"Vouloir que tout le monde pense comme Aristote, c'est nier la pensée",Galilée Mais si tout le monde ne pense pas comme Aristote,tout le monde est obligé de rester logique avec lui même et d'être compris et accepter par d'autres consciences et raisons juges pour ne pas être condamné dans le tribunal de la raison formelle qui ne supporte pas la contradiction indépassable.
SUJET: Philosopher c'est retrouver ses erreurs et chercher à les dépasser.
Qu'en pensez-vous?
INTRODUCTION
La définition de la philosophie pose problème.C'est connu de tous.Mais tous les philosophes sont d'accord que le point de départ de la philosophie est le moment où la conscience et la raison regardent s'écrouler par des causes diverses,matérielles ou théoriques,l'édifice justificatif ou explicatif qu'elles posèrent antérieurement au sujet d'un fait de la nature ou de la société.La découverte de l'écart entre ce que pense la raison et ce qui existe en dehors de la conscience individuelle est un moment de conflit entre ce que l'on croyait être et ce qui est effectivement. C'est en ce moment que la raison revient vers elle-même pour repenser le monde mais aussi et surtout pour se repenser elle-même dans sa nature et dans sa démarche.En termes plus clairs,c'est le moment où la raison surprise et inquiète s'autocritique. C'est sans doute ce combat de la raison contre elle-même,contre ses évidences antérieures dans ses principes et dans sa démarche ou même dans ses prétentions, qui amène à dire que "philosopher c'est retrouver ses erreurs et chercher à les dépasser".Cette conception de la philosophie suppose suppose l'humilité et l'ouverture de l'esprit vers d'autres possibles mais elle suppose aussi que la philosophie meurt dès l'instant que sont éteintes tous les foyers de l'erreur.
Serigne Saliou Thiam,professeur de Français,LPA,2009-2010
Pourtant, certains philosophes estiment que la seule philosophie véritable,la seule sagesse théorique véritable est celle de la métaphysique,celle de la raison qui arrive dans la sphère de la perfection et de la transparence au sommet de la montagne la montagne de la connaissance.Contrairement aux philosophes qui estiment que l'homme sera toujours victimes des sources de l'erreur en lui et en dehors de lui,dans la nature et dans la société,la métaphysique affirme haut et fort que la vraie philosophie est dans le discours du sage qui,depuis le plus haut des cieux,contemple la face unique de toute chose,dans sa forme parfaite et donc indépassable.En ce sens la philosophie n'est-elle pas la prétention de l'élimination de toute erreur?
Faut-il alors considérer que la philosophie est un mouvement perpétuel de rectification sans fin vers les mesures absolues ou devrions nous au contraire la considérer avec les métaphysiciens comme une source de mesure sans faille?

Une manière parmi d'autres pour introduire un sujet de dissertation en philosophie

SUJET:La philosophie peut-elle changer le monde?

PHILOSOPHIE, SURPRISE ET ETONNEMENT-1

PHILOSOPHIE, SURPRISE ET ÉTONNEMENT
1. La surprise est un conflit dans les fondements de l’existence au sein d’une instance de mesure
La surprise figure dans l’ensemble des faits les plus répandus dans la vie. Mais elle n’existe pas chez touts les êtres vivants. Elle n’existe pas chez les animaux. Elle n’existe pas non plus chez le nouveau-né. Elle n’existe pas chez le fou. Elle n’existe pas non plus chez les dieux. Les machines dotées d’une intelligence artificielle et d’un système de détermination et de mesure et d’identification ne connaissent pas non plus la surprise.
En effet, on n’entendra jamais un fou ou un enfant d’un certain âge dire « Non, ce n’est pas possible ! ».Or c’est toujours ainsi que s’exprime silencieusement ou s’extériorise la surprise. Le fou ne peut pas s’exprimer ainsi et aucun dieu ne peut s’exprimer de la sorte car ce jugement contient en même temps la négation d’une chose et l’affirmation de quelque chose d’autre. Il souligne une contradiction. Un juge qui dit que « ceci n’est pas possible » dit en même temps « c’est cela qui est possible ».Qu’est-ce que cela veut dire ?
Cela veut dire que dans le tribunal de ce juge, il y a un système de conception ou de représentation et de détermination des conditions ou des raisons qui fondent la possibilité ou l’impossibilité d’une existence particulière ou de la totalité de l’existence. Dans ce système de mesure, d’analyse de conditions d’existence, se trouvent des règles de composition et de décomposition, des formes de raisonnement déductif ou inductif, des principes ou des vérités premières déjà admises, des images modélisées.
Ce qui constitue le fait qui provoque la surprise est aussi déterminé, conçu dans un système de mesure en dehors du juge et qui comprend lui aussi les composants ci-dessus que nous avons cités et qui sont nécessaires à tout système naturel ou artificiel de mesure. Ainsi celui qui est surpris et qui dit « ceci n’est pas possible » dit que ce qui m’est proposé ou ce qui est arrivé dans les faits de l’histoire, ne peut pas avoir une existence de droit dans mon tribunal car les conditions qui servent de support à son existence sont étrangères aux critères qui fondent l’existence de droit dans ma cité.
La surprise naît donc d’un conflit entre deux instances de mesure. Elle apparaît comme un conflit. Ce qui surprend, c’est ce qui s’introduit ou cherche à s’introduire frauduleusement en tant qu’étranger dans un espace au sein duquel sont déjà posées les conditions à remplir pour y avoir le visa en tant qu’existant concret ou abstrait. La surprise est donc un refus de reconnaissance. Etre surpris, ce n’est pas nécessairement nier ce qui est arrivé ou qui est annoncé, mais c’est affirmer ne pas reconnaître, ne pas comprendre ses fondements.
Ce qui est nié ou ce qui surprend lorsque le dernier de la classe ayant eu une moyenne annuelle de 4/20 réussit au Bac avec la mention très bien, ce n’est pas la réussite, mais ce qui fait la surprise, c’est comment le jury a mesuré les compétences de l’élève et comment durant l’année scolaire les compétences de l’élève ont été mesurées. C’est pourquoi sous une autre forme, celui qui est surpris est aussi celui qui s’inquiète et qui s’interroge : comment ce qui est arrivé ou arrivera pourrait-il arriver si malgré mon refus de reconnaître sa possibilité cela arrive ? En termes plus clairs, la surprise est aussi une ouverture, une disposition pour comprendre, pour accepter l’autre possibilité qui se déclare en dehors de moi ou en moi dans une autre situation.
Voilà pourquoi l’être humain d’un certain âge ne peut pas connaître la surprise et pourquoi le fou n’ont plus ne peut connaître la surprise car chez l’enfant il n’ya pas encore de modèle déposé dans son tribunal et chez le fou tous les modèles de bases sont effacés ou alors mis dans la corbeille du tribunal des hommes et des dieux. Voilà pourquoi aussi dans les tribunaux d’un dieu quelconque ,il ne peut y avoir de surprise puisque tout dieu véritable est possesseur de la totalité des possibles et des impossibles dans la pensée comme dans les faits et tout dieu est droit et ne suit que la bonne mesure.
La surprise est la révélation d’un écart plus ou moins grand mais toujours inattendu entre l’image qu’un juge extérieur se fait d’une chose et une autre image de cette même chose qu’il voit sortir de la chose elle-même ou d’une autre instance de même nature que la sienne ou même de sa propre instance. La surprise est donc le moment d’une contradiction, d’un conflit entre l’instance qui juge et le monde extérieur, mais aussi le moment d’un conflit dans l’instance qui juge. Elle marque un arrêt de la certitude. Elle inaugure le doute, la méfiance à l’égard du monde et à l’égard de soi-même. La surprise marque la fin du narcissisme du juge qui délibère en dehors de ce qui arrive. Elle est donc le début d’une remise en cause. Elle divise l’instance qui juge en deux sous instances: la sous instance qui dit oui et celle qui dit non. N’est-ce pas suffisant pour dire avec Aristote que « Ce fut l'étonnement qui poussa les premiers penseurs aux spéculations philosophiques » ?
2.Après la surprise vient l'étonnement et l'interrogation
Voir article suivant

vendredi 20 novembre 2009

PHILOSOPHIE ET BONNE GOUVERNANCE

Philosophie et Bonne gouvernance
Partout dans le monde où est apparue une nation selon le psychosociologue américain Mac Dougall,sa conscience de nation en tant que nation a été un catalyseur déterminant et une âme.Mais quels sont les signes visibles de cet éveil et de cet engagement de la conscience dans cette grande œuvre?Est-ce cette conscience supérieure qui s'installe chez les sénégalais pour les diriger MAINTENANT ensemble à travers tout le Sénégal sans inquiétude et en toute quiétude jusque dans la verte,belle et très fertile et innocente Casamance qu'un malheureux accident de l'histoire a plongé dans dans les mares de sang de la barbarie et a profondément enlaidie? Je ne voudrais ne pas croire que cet Acteur Non Etatique (ANE) qui prend naissance au Sénégal de mille consciences et de mille corps venus de toutes ses régions inséparables puissent vouloir autre chose que le bien de tout sénégalais.Je ne voudrais pas croire que n'est encore là que la même âme qui,sentant la décomposition de l'Etat qui l'abrita est en train de transmigrer vers un autre corps nouveau pour la fin:se :se nourrir des dépouilles de l'innocence .Mais me refusant en toute circonstance de paraitre trop naïf et me faisant le devoir de toujours utiliser ma raison même contre moi,je voudrais d'abord savoir ce que veut dire ce bien qu'ils appellent Bonne Gouvernance et dans quelle mesure est-elle réalisable? De toutes les questions actuelles ou futures que les homme pourraient prendre en charge,la question du politique est, à ce qu'il me semble, la plus urgente.La plus urgente car c'est de la réponse que l'on donne à la question qu'est-ce que la vie et comment nous autres hommes devrions nous ensemble vivre sur terre que dépendent directement leurs questions autour de la pauvreté,du développement durable,de la guerre, de la liberté,de la science,et d'autres. Ce ne semble être un appel auquel nul citoyen ne saurait se dérober.C'est pourquoi je voudrais ici apporter ma modeste contribution dans cette grande œuvre pour repenser et refonder notre existence humaine dans la nation et en dehors de la nation pour un meilleur monde,un monde d'abondance,de liberté,de solidarité,de paix et d'une justice sans discrimination parmi les coupables et parmi les innocents.Mais je ne suis qu'un philosophe.Mais il faut le dire dès maintenant:je ne suis qu'un philosophe et depuis une longue date,le philosophe dit-on,pourrait ne pas exister ou ne plus exister,même si personne n'a démontré jusqu'ici que quelque autre acteur autour de l'homme ait apporté plus que la philosophie lui propose,à savoir une vision du monde et de l'exstence humaine qui puisse donner aux hommes et au peuples quelque joie de vivre en attendant la mort partout. Je ne sais pas ce que ces Acteurs Non Étatique mais républicains et nationalistes ont déjà apporté à ceux qui justifient leur existence et je ne sais pas ce qu'ils apporteront demain au pays et au monde.Mais ils ont déjà le mérite de dire en toute clarté qu'il y a un grand malaise dans la vie humaine personnelle comme dans la vie sociale,dans tous ces ,rectangles,polygones et autres figures artificiellement données à la terre. Ils disent tous que la manière dont nous avons jusqu'ici gouverné notre existence nous conduit vers une impasse effroyable.Ils disent aussi que l'Etat ne peut rien sinon ne semble rien vouloir contre ce malaise dont il est accusé quelquefois d'ailleurs d'être l'auteur.Ils disent aussi que l'échec d'un Etat ou plus exactement l'échec d'une équipe provisoire sur le sommet de l'Etat n'est pas nécessairement celle de son peuple puisque tous les grands peuples et nations véritables se sont toujours formés douloureusement dans leur corps et dans leur conscience.Ils disent que l'espoir est permis pour les Architectes du Bien dans leur guerre contre les puissances du Mal.
C'est sans doute une conscience citoyenne nouvelle qui est à l'origine de toutes ces organisations qui se sont rencontrées ici en concertation et en échange dans cette 1ère Université des Acteurs Non Étatiques. C'est donc une volonté générale qui permet de nourrir l'espoir qu'un jour nous serons une véritable et grande nation.
Atelier: PROMOTION DU DIALOGUE CITOYEN ET AMÉLIORATION DE LA BONNE GOUVERNANCE LOCALE. L'échec d'un État ou plus exactement d'une équipe provisoire au sommet de l'État n'est pas nécessairement l'échec de tout son peuple.
Monsieur Seydou Sow,responsable des programmes,ONG Sahel 3000,expliquant le projet à un visiteur lors de la 1ère Université des Acteurs Non Etatiques dans les locaux de l'ENA,19 novembre 2009

mercredi 18 novembre 2009

La philosophie peut-elle transformer le monde?

SUJET : La philosophie peut-elle transformer le monde ? Monsieur Seck professeur de sciences physiques et M.Gnane professeur de philosophie,LPA,2009-2010
INTRODUCTION PROPOSÉE PAR
M.SAMBA GNANE
Le verbe transformer indique toujours une activé en cours ou déjà achevée par laquelle une donnée quelconque passe ou est passée d’un état à un autre sous l’action de forces qui s’exercent sur elle en vue d'en faire quantitativement ou qualitativement quelque chose de nouveau,en y retranchant ou en y ajoutant quelque chose.C'est en ce sens que l'on dit que le travail est une activité de transformation. La philosophie spéculative encore appelée métaphysique ou rationalisme,par opposition à l'empirisme qui se fonde sur l'observation, déclare qu'elle ne cherche pas la vérité pour en faire un instrument ou un moyen , qu'elle cherche la connaissance pour la connaissance bien.Le plaisir ou la finalité ou ce qui est à gagner c’est d’arriver à un état mental et intellectuel qui permettrait d'expliquer rationnellement le monde naturel et de comprendre notre propre existence.Elle ne s'attache qu'à produire des Idées dans le monde et reste en dehors des activités humaines intellectuelles et pratiques qui visent à changer les conditions matérielles de la vie humaine.C'est ce rapport,cette attitude d'indifférence à l'égard du monde qui amena un certain philosophe à critiquer la philosophie en disant que les philosophes se contentent de dire le monde sous des aspects différents et subjectifs qui ne produisent pas des une connaissance des lois objectives et universelles des choses sur la base desquelles une véritable activité pratique et transformatrice pourrait être fondée en vue d'améliorer les conditions de la vie.En ce sens,la philosophie n'apporterait pas grand chose dans la transformation du monde. Mais qui n’a jamais souffert de ce terrible mal qui est de ne pas comprendre? Ne pas comprendre quand brusquement sortant de notre passivité de bétail,notre conscience et notre raison se réveillent au milieu des choses et s’interrogent :d’où vient le monde? Quelle devrait être ma place dans ce si vaste monde et comment devrais-je me conduire dans la pensée comme dans l’action pour être en harmonie avec la nature et avec les autres et espérer être heureux?N’est-ce pas alors le moment où la toute puissante science qui achève sa conquête du monde cède une place à la philosophie? L'homme ne peut-il pas être mentalement et moralement transformé par la philosophie qui fournit une compréhension subjective du monde et une morale capables de calmer notre angoisse existentielle? Comment comprendre que la philosophie soit en même temps un produit utile et inutile ?C’est cette ambigüité que nous nous proposons de résoudre.Ce qui est mis en jeu dans ce sujet, c’est la fonction et l’utilité de la philosophie.
Philosophie et Bonne gouvernance Partout dans le monde où est apparue une nation selon le psychosociologue américain Mac Dougall,sa conscience de nation en tant que nation a été un catalyseur déterminant et une âme.
C'est sans doute une conscience citoyenne nouvelle qui est à l'origine de toutes ces organisations qui se sont rencontrées ici en concertation et en échange dans cette 1ère Université des Acteurs Non Étatiques. C'est donc une volonté générale qui permet de nourrir l'espoir qu'un jour nous serons une véritable et grande nation.
Atelier: PROMOTION DU DIALOGUE CITOYEN ET AMÉLIORATION DE LA BONNE GOUVERNANCE LOCALE. L'échec d'un État ou plus exactement d'une équipe provisoire au sommet de l'Etat n'est pas nécessairement l'échec d'un peuple.
Monsieur Seydou Sow,responsable des programmes,ONG Sahel 3000,expliquant le projet à un visiteur lors de la 1ère Université des Acteurs Non Etatiques dans les locaux de l'ENA,19 novembre 2009

dimanche 15 novembre 2009

METHODOLOGIE DE LA DISSERTATION(THEORIE ET PRATIQUE)

MÉTHODOLOGIE DE LA DISSERTATION Par L'exemple « Quand toutes les conditions d’une chose pensable sont réunies, elle entre dans l’existence », Hegel.
SUJET N°I : La liberté est-elle un fardeau ?
Comprendre le sens de la question : se demander si la liberté est un fardeau, c’est supposer qu’elle peut être autre chose qu’un fardeau, par exemple son contraire. C’est donc être dans l’incertitude, dans l’ambigüité, dans l’indétermination. Le statut de la liberté n’est donc pas évident et demande à être précisé. Quelqu’un peut ne pas savoir ce qu’est la liberté et savoir ce qu’est un fardeau. Dans le cas où la liberté serait la même chose qu’un fardeau ou contiendrait un élément qui est assimilable à un fardeau, cette personne pourrait dire qu’elle sait ce qu’est toute la liberté ou une partie ou un aspect de la liberté. Comment faire ? Il faut savoir ce qu’est un fardeau et ce qu’est la liberté, l’un et l’autre étant défini ou décrit séparément en détails. Cette présentation fait partie de ce que Hegel appelle « condition d’une chose pensable »Pour bien comprendre le sujet nous pouvons donc le réécrire ainsi : la liberté est-elle totalement un fardeau ou contient-elle quelque chose qui a les mêmes propriétés et les mêmes effets qu’un fardeau ou est-elle quelque chose d’autre qui n’est pas du tout assimilable à un fardeau et dans quelles conditions apparaissent ces statuts de la liberté?
Comment fonder en droit ou en raison ou rationnellement la présence de la liberté comme un absence de fardeau?
Comment fonder en raison et dans les faits la présence de la liberté comme la présence d'un fardeau?
Comment fonder le bicéphalisme de la liberté qui est en même temps un fardeau et n'est pas un fardeau?
Retrouvez le texte ci-dessous les différents moments du traitement de la question par l'esprit dans cette introduction qui ne prétend pas du tout indiquer le seul chemin à suivre et encore moins les seuls mots et phrases pour sa construction . La philosophie est le règne de la toute puissance de le pensée subjective, mais toujours et partout elle vit avec la même âme: la nécessité, la logique, la cohérence, la mise en évidence des sens et des valeurs, le choix argumenté, l'ouverture d'esprit à d'autres possibles en nous ou en dehors de nous.
INTRODUCTION PROPOSÉE PAR M.Samba Gnane Professeur de Philosophie,LPA
Dans le domaine de la pensée comme dans celui de l’action, la liberté est toujours perçue comme un pouvoir : celui de penser ou de faire sans être forcé par une puissance extérieure étrangère à notre volonté ou à notre raison. Ainsi être libre c’est être maître de ce que l’on pense, de ce que l’on dit ou de ce que l’on fait. C’est se décider sans autre juge que notre moi. La liberté apparaît donc comme un bien et la preuve qu’elle est conçue et recherchée comme un bien se trouve dans le fait que nul homme ne voudrait être l’esclave d’un autre ou de quelque chose. La condition de l’homme est alors à l’opposée de celle de l’esclave qui est toujours négative car elle est celle d’une vie qui étouffe sous le poids de charges diverses qu’elle porte malgré elle sur sa conscience ou sur son corps et qui lui empêchent d’être elle-même. Dès lors comment ne pas penser la liberté comme l’état de celui qui s’est déchargé de toutes sortes de fardeaux ? Pourtant, il n’est pas rare de voir au tribunal, un homme si fier et armé auparavant de la toute puissance de sa liberté, trembler de la porter encore devant les juges. Le criminel qui a prémédité, étudié, planifié et exécuté son crime sans contrainte, peut chercher à devenir un autre, à nier ce qu’il pensa et exécuta sans contrainte, sachant que s’il reconnaît sa liberté de penser, de choisir et d’agir, il doit nécessairement endosser la responsabilité de son acte et de ses conséquences. N’est-ce pas cette responsabilité qu’elle porte toujours en elle qui fait de la liberté une charge ? Si la liberté est un fardeau, comment comprendre la revendication dont elle fait souvent l’objet de la part des hommes et des peuples ? Inversement, si elle est un pouvoir sans face négative comment comprendre le rejet dont elle fait l’objet dans certaines circonstances ? Notre problème est donc clair :la liberté est-elle un fardeau indésirable ou faut-il la concevoir comme un pouvoir sans retour négatif sur son porteur ? N.B.Une forme plus développée et une forme plus condensée est possible pour cette introduction. SUJET II: La sagesse est-elle un rêve irréalisable? Le meilleur professeur c'est toi-même en partant des autres et en s'entraînant toujours dans l'imitation et ensuite dans l'originalité.
TS2B,LPA,2009-2010 INTRODUCTION Proposée par Guejopaalgnane
(Nous avons posé les conditions théoriques,ici une conception de la sagesse qui permet de fonder une Thèse ou une hypothèse selon laquelle Dieu seul est parfait et cette hypothèse sera défendue dans le développement)
Pour certains philosophes et autres penseurs,la sagesse est la situation de l'être qui pense et qui agit en suivant les recommandations de sa raison et de conscience arrivées à un état de perfection.Le sage est donc celui qui pense et agit sans écart aucun avec ce qui est et qui fait toujours ce qui devrait être fait. Autrement le sage est toujours un être infaillible. Peut-on dans cette conception de la sagesse ne pas affirmer que seul Dieu mérite le titre de Sage ainsi qu'il se fait appelé Lui-même dans le Coran?Autrement dit,prétendre être sage n'est-ce pas une usurpation de statut et une illusion ou un rêve irréalisable pour l'homme et une grave ignorance ou un mépris de son ignorance et de son éternelle imperfection comme le sentiment d'être libre est une illusion? (Dans la deuxième partie,nous posons les conditions qui ramène la sagesse à la dimension d'un rêve réalisable pour l'homme en enlevant le critère de l'atteinte de la perfection comme dans la conception socratique qui distingue une sagesse divine et une sagesse à la mesure de la condition humaine dans le monde.Nous introduisons cette thèse avec un connecteur de rupture ) Pourtant,sans en faire des dieux ou des extra-humains,ne peut-on pas trouver dans les sociétés du monde, celles d'aujourd'hui comme dans celles d'hier surtout, des hommes et des femmes qui s'évertuèrent à vivre en suivant leur raison,en essayant de développer leurs facultés mentales,en essayant d'accorder leurs paroles à leurs actions et en apprenant à être en harmonie avec leur semblables?Si ces hommes ne prétendirent pas être parfaits,ne peut-on pas dire qu'ils furent au moins sur le chemin de la sagesse en reconnaissant leur limite d'êtres vivant tout en s'évertuant à se perfectionner? (Nous formulons le problème en montrant ce qui fait que la sagesse est à la fois un rêve irréalisable et un rêve réalisable par l'homme) Dès lors l'existence et le statut de la sagesse chez l'homme ne dépendraient-ils pas de la définition ou de la conception que l'on se fait de ce bien ultime que poursuit la philosophie,pour l'individu et pour la société? TU PEUX FAIRE MIEUX QUE CE QUE TU VIENS DE LIRE IL SUFFIT DE LE VOULOIR POUR Y METTRE LE PRIX NÉCESSAIRE

PROJET SOLIDARITE SCOLAIRE

ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN(AAB)
« Le bien est partout notre horizon »
Commission Éducation Formation Emploi
 
Responsables : Mesdemoiselles Fatimata Danfakha et Saliou Dian Diallo, étudiantes à L’UCAD
PROJET : SOLIDARITÉ SCOLAIRE (2009-2010)
But :Contribuer autrement encore à la construction, au renforcement et à la sécurisation d’un capital intellectuel, professionnel et éthique, national et international fondement nécessaire d’un développement et d’une paix durables dans la société, dans l’Etat, dans la nation et dans le monde.
Activités : PHILOSOLIDAIRE,ce n'est pas seulement la solidarité dans la philosophie,mais l'amour de la solidarité comme principe fondateur de l'existence de l'homme sur terre,aussi bien au niveau de la pensée que dans l'action.PHILOSOLIDAIRE,c'est dans l'espace scolaire et universitaire,mais aussi partout dans le reste de la société et au-delà de la société particulière dans le reste du monde,un combat contre toute forme de discrimination et de marginalisation.Philosolidaire,la Terre et le bonheur pour tous,ainsi que nous voyons les hommes se souder quand le malheur vient les frapper ensemble ou dans l'isolemientent.Philosolidaire,c'est le Nous qui exalte le culte de la différence et donc le Je puisque la Solidarité n'a de sens que dans la différence qui n'est pas inégalité mais égalité parfaite en ce sens que chaque homme est porteur d'un bien et d'un mal actuel ou virtuel N'est-ce pas un des sens de la mondialisation?

Il s’agit de cours de renforcement, de publications périodiques de documents écrits par des professeurs, des étudiants et des élèves et portant sur les programmes officiels ou sur d’autres sujets d’actualité. Il s’agit aussi de conférences portant sur les programmes et sur d’autres sujets. Installation de bibliothèques, dons de matériels scolaires, jumelages inter scolaires et universitaires, etc.
Disciplines :PHILOSOLIDAIRE à l'école et en dehors de l'école,c'est refuser que l'homme se sente seul,c'est le refus de la marginalisation.C'est toutes les disciplines, c'est toutes les contributions solidaires théoriques et matérielles volontaires et désintéressées ou ne visant que le très haut intérêt général, le plus durable et le plus sécurisé et sécurisant des biens possibles. Contribution solidaire : La contribution solidaire est financière (pour accéder par exemple aux fascicules), professionnelle(en donnant sa prestation solidaire dans une activité (article, cours de renforcement, conférence, etc.) ou matériel (don de matériels scolaires, aide à la photocopie, etc.)
AAB

VOUS PROPOSE
Tous les 15 jours et à l'improviste des fascicules,des cours en ligne et d'autres documents écrits portant sur les programmes officiels
Exemple :
PHILOSOLIDAIRE

LE COMMENTAIRE DE TEXTE (THEORIE)

ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN(AAB) "Le Bien est partout notre horizon"
Commission Éducation Formation Emploi
Projet : SOLIDARITÉ SCOLAIRE 2009-201
PHILOSOLIDAIRE N°003-16-11-09
OBJET : MÉTHODOLOGIE DU COMMENTAIRE DE TEXTE(THÉORIE)
Sources : http://www.ac-grenoble.fr/( et autres)
Faire attention aux mots de liaison (mais, pourtant, néanmoins, toutefois...) qui permettent de repérer la construction ou la structure ou les différentes étapes de l'argumentation de l'auteur (les parties...). Repérez les exemples contenus dans le texte pour les expliquer. Ces exemples et ces mots clefs permettent de retrouver le sens philosophique et la démarche de l'auteur.
Terminale L'1D (LPA)/2009-2010
L'INTRODUCTION
L'introduction de votre explication est constituée en général des quatre étapes suivantes, dans l'ordre : le thème, la problématique, la thèse et le plan ou la division du texte selon ces différents contenus. Il s’agit d’aller à l’essentiel. Il est inutile de s’étendre sur la vie de l’auteur ou sur son œuvre. Avant tout il faut identifier le thème dont il est question. Ce texte thème peut être identifié sous une forme générale (ex : dans ce le texte le thème c’est le droit).Il peut être identifié de manière plus précise (ex : dans ce texte de Jean-Jacques Rousseau, le thème est le droit du citoyen à l’opposition.)Il s'agit de comprendre, de manière déterminée, de quoi parlent exactement l'auteur ou le philosophe. Le thème ne se confond nullement avec la thèse, c'est-à-dire ce que le penseur veut démontrer dans l'extrait. Ensuite déterminer la problématique. Le problème indique la difficulté centrale soulevée par un texte. Ce problème n'est pas décelable immédiatement. Dans une dissertation philosophique, le problème ne se confond pas avec la question posée. De même, dans le commentaire de texte, il s'agit de faire apparaître la question fondamentale que le philosophe a implicitement posée, c’est-à-dire de manière non immédiatement perceptible. Par la suite, il faut retrouver la thèse : il ne s’agit pas de parler de la doctrine de l’auteur, c comme si dans tous les textes de Descartes il est question du cogito. Il s’agit simplement de formuler très clairement, la conception ou la réponse ou la position du philosophe dans son texte. La thèse c’est ce que l’auteur a voulu démontrer dans un contexte précis, avec des arguments précis, même si ces arguments ne sont pas toujours exposés dans le texte proposé et que l’élève doit les rechercher en se faisant le défenseur de l’auteur. Cette thèse peut être clairement formulée par une phrase du texte .Dans d’autres cas le sens de la thèse apparait quand on comprend l’idée générale et directrice, c’est-à-dire, le contenu philosophique fondamental du texte. L'introduction est clôturée par l'énoncé du plan du texte, en mettant en évidence le nombre de parties que contient le texte et en précisant brièvement le contenu de chacune des parties.
L'EXPLICATION DU TEXTE
Il faut retenir que tout texte philosophique est une organisation, une disposition de mots ou de concepts, d’idées, de position, d’arguments théoriques et d’exemples concrets, d’explications, ces éléments étant liés par des connecteurs logiques qui marquent des renforcements, de ruptures, de complémentarité, etc. Le but est toujours de fonder un jugement ou une position théorique. Il faut retrouver cette organisation. Retrouver l’organisation du texte, c’est donc faire voir la démarche organique du texte, découvrir son articulation, son organisation interne, une notion absolument centrale. Ce qui est demandé, c'est d'expliciter un enchaînement et un mouvement, de mettre au jour une liaison véritable entre les différents éléments du texte.
Des livres,il en existe chez le bibliothécaire monsieur Ba, pour les amoureux de la lecture dans les sciences et dans la littérature C’est pourquoi il faut rester collé au texte cela et suivre l'ordre du texte pour construire les différentes parties du développement en fonction des parties du texte en sautant une ligne et trois carreaux entre elles. Tel est l'objectif. Qu’est-ce qu’expliquer et que faut-il expliquer ? Une explicitation des concepts fondamentaux repérés est nécessaire. Pour mettre en évidence la démarche organique du texte, c’est-à-dire les liens entre les parties, il faut d'abord repérer et définir les concepts fondamentaux présidant à cette organisation. La finalité de l'explication de texte philosophique est donc dépourvue de toute ombre : il s'agit de dégager et d'expliciter les concepts fondamentaux du texte qui commandent son mouvement et son organisation. Expliquer c’est donner un ou plusieurs sens à un mot ou à une proposition, mais c’est aussi dégager l'articulation des concepts ou idées les uns par rapport aux autres.
Monsieur Mahomet Kébé,Professeur de Français,LPA,2009-2010 La philosophie est la culture de l’esprit critique. Il faut que cet effort critique apparaisse dans l’explication du texte. L'explication réussie produit en même temps un effort de clarification, d’acceptation et de justification mais aussi un effort critique. Mais qu’est-ce que la « critique » ? Tout grand texte philosophique pose un problème fondamental. « La critique d'un texte ne saurait être réfutation, comme trop d'élèves le croient »En effet, la « réfutation » désigne au sens propre du mot, l'action par laquelle on repousse un raisonnement, une argumentation en prouvant sa fausseté. On ne saurait demander à un élève de mettre Rousseau à genou ou de le désarmer intellectuellement. C’est pourquoi certains pédagogues estiment que « Critiquer, ce n'est pas détruire, mais comprendre. » La vraie critique philosophique est compréhension de la problématique interne et évaluation mesurée de l'intérêt de la réponse apportée.
Monsieur Issakha Niang,professeur de Français,LPA/2009-2010 Il y a des pièges à éviter : Ne s'occuper que d'une partie du texte ou oublier le texte et faire une dissertation. Ne pas considérer les exemples contenus dans le texte comme secondaires. « Il faut toujours accorder une place privilégiée aux exemples contenus dans un texte dans la mesure où c'est souvent en eux que réside la clé d'une bonne interprétation. »Eviter la paraphrase qui n’est qu’une doublure, une caricature de la phrase qui se contente de faire des développements verbeux et diffus, de répéter les mêmes termes interminablement sans en dégager le sens. « La paraphrase est passive. L'explication est active et dynamique. A la stérilité de la paraphrase s'oppose donc la création intelligente du commentaire explicatif. »
Terminale S2B,LPA,2009-2010.Le coefficient de la Philosophie est de 2.A mon avis ce poids attribué à la philosophie découle d'une grande erreur dans l'analyse des rapports entre Science et philosophie.Peut-ôn être scientifique sans d'abord être un philosophe?
LA CONCLUSION
La conclusion a pour but, comme dans la dissertation, de faire un bref bilan, en indiquant l'intérêt de la démonstration du penseur. Elle clôt le débat avec précision et netteté et possède donc une fonction rhétorique et pédagogique dont il ne faut pas sous-estimer l'importance.
Monsieur Samba Gnane,professeur de philosophie,LPA,2009-2010

jeudi 12 novembre 2009

PHILOSOLIDAIRE N°001

ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN (AAB)
PHILOSOLIDAIRE
Numéro : 001-12-11-09
Se joindre à nous c’est penser et agir en architecte du bien.
Dans ce premier numéro, tu retrouveras des TEXTES que tu liras en te posant des questions, comme par exemple :
Qui est celui qui parle ? De quoi parle l’auteur ? Quelle est la question principale que se pose l’auteur ? Quelle thèse ou réponse propose-t-il ? Quel est l’argumentaire de l’auteur ? Quelle est la division ou le mouvement du texte ? Y’a-t-il une faille qui permet de douter et de critiquer ce que dit l’auteur ? Quel apport théorique ou pratique peut-on extraire de ce texte ? Y’a-t-il des auteurs qui disent la même chose et d’autres qui ne sont pas du même avis ?
TEXTE 1 Ce fut l'étonnement qui poussa les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l'univers. Apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance (et c'est pourquoi aimer les mythes est, en quelque manière se montrer philosophe, car le mythe est composé de merveilleux). Ainsi donc, si ce fut pour échapper à l'ignorance que les premiers philosophes se livra à la philosophie, il est clair qu'ils poursuivaient la science en vue de connaître et non pour une fin utilitaire. Ce qui s'est passé en réalité en fournit la preuve : presque tous les arts qui s'appliquent aux nécessités, et ceux qui s'intéressent au bien-être et à l'agrément de la vie, étaient déjà connus, quand on commença à rechercher une discipline de ce genre. Il est donc évident que nous n'avons en vue, dans la philosophie, aucun intérêt étranger. Mais, de même que nous appelons homme libre celui qui est à lui-même sa fin et n'existe pas pour un autre, ainsi cette science est aussi la seule de toutes les sciences qui soit libre, car seule elle est à elle-même sa propre fin. Aristote, Métaphysique
Très rarement je suis arrivé au Lycée sans la trouver déjà à son poste.Je me demande toujours si je fais bien mon travail ainsi qu'elle s'acquitte de ce qui dépend d'elle.Ce n'est pas par indiscrétion,mais j'aimerais bien savoir combien elle est payée par mois.Je ne le sais pas mais il me semble sentir une injustice que l'État et la république devront rétablir un jour.Pourtant il me semble l'entendre me dire que la grandeur et le bonheur du travailleur ne dépend pas de son poste ou de son salaire,mais de la joie d'avoir bien fait ce qui dépend de lui.Je crois bien que cette puissance n'est pas étrangère au développement.
Le plaisir de lire et de comprendre:Mademoiselle Kébé,TL'1D (LPA)2009-2010 TEXTE 2 Penser, c’est dire non. Remarquez que le signe du oui est d’un homme qui s’endort ; au contraire le réveil secoue la tête et dit non. Non à quoi ? Au monde, au tyran, au prêcheur ? Ce n’est que l’apparence. En tous ces cas-là, c’est à elle-même que la pensée dit non. Elle rompt l’heureux acquiescement. Elle se sépare d’elle-même. Elle combat contre elle-même. Il n’y a pas au monde d’autre combat. Ce qui fait que le monde me trompe par ses perspectives, ses brouillards, ses chocs détournés, c’est que je consens, c’est que je ne cherche pas autre chose. Et ce qui fait que le tyran est maître de moi, c’est que je respecte au lieu d’examiner. Même une doctrine vraie, elle tombe au faux par cette somnolence. C’est par croire que les hommes sont esclaves. Réfléchir, c’est nier ce que l’on croit. Qui croit ne sait même plus ce qu’il croit. Qui se contente de sa pensée ne pense plus rien. Je le dis aussi bien pour les choses qui nous entourent (...) Qu'est ce que je verrais si je devais tout croire ? En vérité une sorte de bariolage, et comme une tapisserie incompréhensible. Mais c'est en m'interrogeant sur chaque chose que je la vois (...) C'est donc bien à moi-même que je dis non. »
Alain, Propos sur les pouvoirs
Concertation entre historiens-géographes TEXTE 3 Le doute est le sel de l’esprit ; sans la pointe du doute, toutes les connaissances sont bientôt pourries. J’entends aussi bien les connaissances les mieux fondées et les plus raisonnables. Douter quand on s’aperçoit qu’on s’est trompé ou que l’on a été trompé, ce n’est pas difficile ; je voudrais même dire que cela n’avance guère ; ce doute forcé est comme une violence qui nous est faite ; aussi c’est un doute triste ; c’est un doute de faiblesse ; c’est un regret d’avoir cru, et une confiance trompée. Le vrai c’est qu’il ne faut jamais croire, et qu’il faut examiner toujours. L’incrédulité n’a pas encore donné sa mesure. Croire est agréable. C’est une ivresse dont il faut se priver. Ou alors dites adieu à liberté, à justice, à paix. Il est naturel et délicieux de croire que la République nous donnera tous ces biens ; ou, si la République ne peut, on veut croire que Coopération, Socialisme, Communisme ou quelque autre constitution nous permettra de nous fier au jugement d’autrui, enfin de dormir les yeux ouverts comme fond les bêtes. Mais non. La fonction de penser ne se délègue point. Dès que la tête humaine reprend son antique mouvement de haut en bas, pour dire oui, aussitôt les rois reviennent. Alain, « Libres propos »
M.Camara,professeur d'histoire et de géographie avec ses élèves(LPA) TEXTE 4 Quiconque pense commence toujours par se tromper. L'esprit juste se trompe d'abord tout autant qu'un autre, son travail propre est de revenir, de ne point s'obstiner, de corriger selon l'objet la première esquisse ... . Toutes nos erreurs sont des jugements téméraires, et toutes nos vérités, sans exception, sont des erreurs redressées. On comprend que le liseur ne regarde pas à une lettre, et que, par un fort préjugé, il croit toujours l'avoir lue, même quand il n'a pas pu la lire. Descartes disait bien que c'est notre amour de la vérité qui nous trompe principalement, par cette précipitation, par cet élan, par ce mépris des détails, qui est la grandeur même. Cette vue est elle-même généreuse, elle va à pardonner l'erreur, et il est vrai qu'à considérer les choses humainement, toute erreur est belle. Selon mon opinion un sot n'est point tant un homme qui se trompe qu'un homme qui répète des vérités, sans s'être trompé d'abord comme ont fait ceux qui les ont trouvées. Alain Votre Afrique "des fiers guerriers"dans les turbulences du monde vous regarde,vous écoute et vous attend à son chevet car beaucoup estime qu'elle est malade(TL'1C/LPA) 2009-2010 TEXTE 5 Il paraît particulièrement nécessaire de faire de nouveau de la philosophie une affaire sérieuse. Pour toutes les sciences, les arts, les talents, les techniques, prévaut la conviction qu'on ne les possède pas sans se donner de la peine et sans faire l'effort de les apprendre et de les pratiquer. Si quiconque ayant des yeux et des doigts, à qui on fournit du cuir et un instrument, n'est pas pour cela en mesure de faire des souliers, de nos jours domine le préjugé selon lequel chacun sait immédiatement philosopher et apprécier la philosophie puisqu'il possède l'unité de mesure nécessaire dans sa raison naturelle - comme si chacun ne possédait pas aussi dans son pied la mesure d'un soulier. Il semble que l'on fait consister proprement la possession de la philosophie dans le manque de connaissances et d'études, et que celle-là finit où celles-ci commencent. Hegel, Phénoménologie de l'Esprit.
Messieurs Cissé,Gnane et Thione,LPA(2009-2010) TEXTE 6 Tant que nous aurons le corps associé à la raison dans notre recherche et que notre âme sera contaminée par un tel mal, nous n'atteindrons jamais complètement ce que nous désirons et nous disons que l'objet de nos désirs, c'est la vérité. Car le corps nous cause mille difficultés par la nécessité où nous sommes de le nourrir, qu'avec cela des maladies surviennent, nous voilà entravés dans notre chasse au réel. Il nous remplit d'amours, de désirs, de craintes, de chimères de toute sorte, d'innombrables sottises, si bien que, comme on dit, il nous ôte vraiment et réellement toute possibilité de penser. Guerres, dissensions, batailles, c'est le corps seul et ses appétits qui en sont cause, car on ne fait la guerre que pour amasser des richesses et nous sommes forcés d'en amasser à cause du corps, dont le service nous tient en esclavage. La conséquence de tout cela, c'est que nous n'avons pas de loisir à consacrer à la philosophie. Mais le pire de tout, c'est que, même s'il nous laisse quelque loisir et que nous nous mettions à examiner quelque chose, il intervient sans cesse dans nos recherches, y jette le trouble et la confusion et nous paralyse au point qu'il nous rend incapable de discerner la vérité. Platon
Monsieur Badji,professeur de Portugais(LPA)/2009-2010 TEXTE 7 La philosophie est renvoyée au libre besoin du sujet. Il n’y a pour ce dernier aucune espèce de contrainte l’amenant à philosopher, bien plutôt ce besoin, là où il est présent, doit être inébranlable en face d’entreprises de mise en suspicion et de dissuasion. Il n’existe que comme une nécessité intérieure qui est plus forte que le sujet lui même, par laquelle son esprit est poussé alors sans repos afin qu'il vainque et procure à l’impulsion pressante de la raison la jouissance qui en est digne. Ainsi, sans être stimulée par une autorité quelconque, par l'autorité religieuse elle non plus, tenue bien plutôt pour un superflu et un luxe dangereux ou du moins qui fait réfléchir, l'activité s'occupant de cette science se tient d'autant plus librement dans le seul intérêt de la chose et de la vérité. Si, comme le dit Aristote, la théorie est ce qui renferme "la plus grande béatitude" et, parmi le bien, est le "meilleur", ceux qui sont participants à cette jouissance savent ce qu'ils ont en elle, la satisfaction de la nécessité de leur nature spirituelle. Hegel Monsieur Djiby Diaw,professeur de Sciences physiques,LPA(2009-2010) TEXTE 8 La vérité, je le déclare en effet, la formule en est ce que j'ai écrit:" Chacun de nous est la mesure de toutes choses, de celles qui sont comme de celles qui ne sont pas"(...) Ainsi, rappelle toi en effet (...) l'homme qui se porte mal et pour qui ce qu'il mange apparaît et est amer, tandis que cela est et apparaît à l'opposé pour celui qui se porte bien. Or à aucun de ces deux hommes il ne faut attribuer un savoir supérieur à celui de l'autre : ce n'est pas possible en effet, et il ne faut pas non plus accuser d'ignorance le malade parce qu'il en juge comme il fait, tandis qu'on attribuerait au bien portant le savoir, parce qu'il en juge différemment. Mais ce qu'il faut, c'est opérer, sur le malade, un changement de sens opposé, car l'autre manière d'être est meilleure. C'est ainsi, d'autre part, que l'éducation consiste à opérer un changement qui fait passer d'une certaine manière d'être à celle qui vaut mieux, mais, tandis que ce changement, le médecin l'effectue au moyen de drogues, c'est par la parole que le Sophiste l'effectue. Platon 100%! C'est une possibilité,mais elle ne se réalise pas partout( TL'1B/LPA) 2009-2010 TEXTE 9 Quand Aphrodite naquit, les dieux célébrèrent un festin, tous tes dieux, y compris Poros, fils de Métis. Le dîner fini, Pénia, voulant profiter de la bonne chère, se présenta pour mendier et se tint près de la porte. Or Poros, enivré de nectar, car il n'y avait pas encore de vin, sortit dans le jardin de Zeus, et, alourdi par l'ivresse, il s'endormit. Alors Pénia, poussée par l'indigence, eut l'idée de mettre à profit l'occasion, pour avoir un enfant de Poros : elle se coucha près de lui, et conçut l'Amour. Aussi l'Amour devint-il le compagnon et le serviteur d'Aphrodite, parce qu'il fut engendré au jour de naissance de la déesse, et parce qu'il est naturellement amoureux du beau et qu'Aphrodite est belle. Etant fils de Poros et de Pénia, l'Amour en a reçu certains caractères en partage. D'abord il est toujours pauvre, et loin d'être délicat et beau comme on se l'imagine généralement, il est dur, sec, sans souliers, sans domicile; sans avoir jamais d'autre lit que la terre, sans couverture, il dort en plein air, près des portes et dans les rues ; il tient de sa mère, et l'indigence est son éternelle compagne. D'un autre côté, suivant le naturel de son père, il est toujours à la piste de ce qui est beau et bon; il est brave, résolu, ardent, excellent chasseur, de ruses toujours nouvelles, amateur de science, plein de ressources, passant sa vie à philosopher, habile sorcier, magicien et sophiste. Il n'est par nature ni immortel ni mortel ; mais dans la même journée, tantôt il est florissant et plein de vie, tant qu'il est dans l'abondance, tantôt il meurt, puis renaît, grâce au naturel qu'il tient de son père. Ce qu'il acquiert lui échappe sans cesse, de sorte qu'il n'est jamais ni dans l'indigence, ni dans l'opulence et qu'il tient de même le milieu entre la science et l'ignorance, et voici pourquoi. Aucun des dieux ne philosophe et ne désire devenir savants ; car il l'est, et en général, si l'on est savant, on ne philosophe pas ; les ignorants non plus ne philosophent pas et ne désirent pas devenir savants ; car l'ignorance a précisément ceci de fâcheux que n'ayant ni beauté ni bonté ni science, on s'en croit suffisamment pourvu. Or, quand on ne croit pas manquer d'une chose, on ne la désire pas. Platon, Le Banquet Monsieur Sambou(Koto),professeur D'éducation Physique (LPA)2009-2010 Texte 10 Mais, Socrate, que fais-tu donc ? Et d'où viennent ces calomnies que l'on a répandues contre toi? Car si tu ne faisais rien de plus ou autrement que les autres, on n'aurait jamais tant parlé de toi. Dis-nous donc ce que c'est, afin que nous ne portions pas un jugement téméraire. Rien de plus juste assurément qu'un pareil langage; et je vais tâcher de vous expliquer ce qui m'a fait tant de réputation et tant d'ennemis. Écoutez-moi ; quelques-uns de vous croiront peut-être que je ne parle pas sérieusement; mais soyez bien persuadés que je ne vous dirai que la vérité. En effet, Athéniens, la réputation que j'ai acquise vient d'une certaine sagesse qui est en moi. Quelle est cette sagesse ? C'est peut-être une sagesse purement humaine; et je cours grand risque de n'être sage que de celle-là, tandis que les hommes dont je viens de vous parler sont sages d'une sagesse bien plus qu'humaine. Je n'ai rien à vous dire de cette sagesse supérieure, car je ne l'ai point; et qui le prétend en impose et veut me calomnier. Mais je vous conjure, Athéniens, de ne pas vous émouvoir, si ce que je vais vous dire vous paraît d'une arrogance extrême; car je ne vous dirai rien qui vienne de moi, et je ferai parler devant vous une autorité digne de votre confiance; je vous donnerai de ma sagesse un témoin qui vous dira si elle est, et quelle elle est; et ce témoin c'est le dieu de Delphes. Vous connaissez tous Chérephon, c'était mon ami d'enfance; il l'était aussi de la plupart d'entre vous; il fut exilé avec vous, et revint avec vous. Vous savez donc quel homme c'était que Chérephon, et quelle ardeur il mettait dans tout ce qu'il entreprenait. Un jour, étant allé à Delphes, il eut la hardiesse de demander à l'oracle (et je vous prie encore une fois de ne pas vous émouvoir de ce que je vais dire); il lui demanda s'il y avait au monde un homme plus sage que moi : la Pythie lui répondit qu'il n'y en avait aucun. A défaut de Chérephon, qui est mort, son frère, qui est ici, pourra vous le certifier. Considérez bien, Athéniens, pourquoi je vous dis toutes ces choses, c'est uniquement pour vous faire voir d'où viennent les bruits qu'on a fait courir contre moi. Quand je sus la réponse de l'oracle, je me dis en moi-même : que veut dire le dieu ? Quel sens cachent ses paroles ? Car je sais bien qu'il n'y a en moi aucune sagesse, ni petite ni grande.
Messieurs Diandy et Sy,professeurs d'Histoire et de Géographie et de Français(LPA)2009-2010 Que veut-il donc dire, en me déclarant le plus sage des hommes ? Car enfin il ne ment point; un dieu ne saurait mentir. Je fus longtemps dans une extrême perplexité sur le sens de l'oracle, jusqu'à ce qu'enfin, après bien des incertitudes, je pris le parti que vous allez entendre pour connaître l'intention du dieu. J'allai chez un de nos concitoyens, qui passe pour un des plus sages de la ville; et j'espérais que là, mieux qu'ailleurs, je pourrais confondre l'oracle, et lui dire : Tu as déclaré que je suis le plus sage des hommes, et celui-ci est plus sage que moi. Examinant donc cet homme, dont je n'ai que faire de vous dire le nom, il suffit que c'était un de nos plus grands politiques, et m'entretenant avec lui, je trouvai qu'il passait pour sage aux yeux de tout le monde, surtout aux siens, et qu'il ne l'était point. Après cette découverte, je m'efforçai de lui faire voir qu'il n'était nullement ce qu'il croyait être ; et voilà déjà ce qui me rendit odieux à cet homme et à tous ses amis, qui assistaient à notre conversation. Quand je l'eus quitté, je raisonnai ainsi en moi-même : Je suis plus sage que cet homme. Il peut bien se faire que ni lui ni moi ne sachions rien de fort merveilleux; mais il y a cette différence que lui, il croit savoir, quoiqu'il ne sache rien; et que moi, si je me sais rien, je ne crois pas non plus savoir. Il me semble donc qu'en cela du moins je suis un peu plus sage, que je ne crois pas savoir ce que je ne sais point. Platon, Apologie de Socrate.
Mesdemoiselles Agathe Diouf et ses camarade de la TL'1B(LPA)2009-2010 TEXTE 11 J'aurais voulu premièrement y expliquer ce que c'est que la philosophie, en commençant par les choses les plus vulgaires, comme sont que ce mot de philosophie signifie l'étude de la sagesse, et que parla sagesse on n’entend pas seulement la prudence dans les affaires, mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l'homme peut savoir tant pour la conduite de sa vie que pour la conservation de sa santé et l’invention de tous les arts ; et qu’afin que cette connaissance soit telle, il est nécessaire qu’elle soit déduite des premières causes, en sorte que pour étudier à l'acquérir, ce qui se nomme proprement philosopher, il faut commencer par la recherche de ces premières causes, c'est-à-dire des principes; et que ces principes doivent avoir deux conditions : l'une, qu'ils soient si clairs et si évidents que l'esprit humain ne puisse douter de leur vérité, lorsqu'il s'applique avec attention à les considérer; l'autre, que ce soit d'eux que dépende la connaissance des autres choses, en sorte qu'ils puissent être connus sans elles, mais non pas réciproquement elles sans eux; et qu'après cela il faut tâcher de déduire tellement de ces principes la connaissance des choses qui en dépendent, qu'il n'y ait rien dans la suite des déductions qu'on en fait qui ne soit très manifeste. (... ) René Descartes
L'école:pour René Descartes,elle n'est pas le lieu le plus sûr où se puise les savoirs qui sont les mieux fondés ou alors tous ses savoirs et les savoirs faire et les savoirs être qu'elle sécrète et fait sécréter sont à prendre toujours avec prudence.