jeudi 12 novembre 2009

PHILOSOLIDAIRE N°001

ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN (AAB)
PHILOSOLIDAIRE
Numéro : 001-12-11-09
Se joindre à nous c’est penser et agir en architecte du bien.
Dans ce premier numéro, tu retrouveras des TEXTES que tu liras en te posant des questions, comme par exemple :
Qui est celui qui parle ? De quoi parle l’auteur ? Quelle est la question principale que se pose l’auteur ? Quelle thèse ou réponse propose-t-il ? Quel est l’argumentaire de l’auteur ? Quelle est la division ou le mouvement du texte ? Y’a-t-il une faille qui permet de douter et de critiquer ce que dit l’auteur ? Quel apport théorique ou pratique peut-on extraire de ce texte ? Y’a-t-il des auteurs qui disent la même chose et d’autres qui ne sont pas du même avis ?
TEXTE 1 Ce fut l'étonnement qui poussa les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l'univers. Apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance (et c'est pourquoi aimer les mythes est, en quelque manière se montrer philosophe, car le mythe est composé de merveilleux). Ainsi donc, si ce fut pour échapper à l'ignorance que les premiers philosophes se livra à la philosophie, il est clair qu'ils poursuivaient la science en vue de connaître et non pour une fin utilitaire. Ce qui s'est passé en réalité en fournit la preuve : presque tous les arts qui s'appliquent aux nécessités, et ceux qui s'intéressent au bien-être et à l'agrément de la vie, étaient déjà connus, quand on commença à rechercher une discipline de ce genre. Il est donc évident que nous n'avons en vue, dans la philosophie, aucun intérêt étranger. Mais, de même que nous appelons homme libre celui qui est à lui-même sa fin et n'existe pas pour un autre, ainsi cette science est aussi la seule de toutes les sciences qui soit libre, car seule elle est à elle-même sa propre fin. Aristote, Métaphysique
Très rarement je suis arrivé au Lycée sans la trouver déjà à son poste.Je me demande toujours si je fais bien mon travail ainsi qu'elle s'acquitte de ce qui dépend d'elle.Ce n'est pas par indiscrétion,mais j'aimerais bien savoir combien elle est payée par mois.Je ne le sais pas mais il me semble sentir une injustice que l'État et la république devront rétablir un jour.Pourtant il me semble l'entendre me dire que la grandeur et le bonheur du travailleur ne dépend pas de son poste ou de son salaire,mais de la joie d'avoir bien fait ce qui dépend de lui.Je crois bien que cette puissance n'est pas étrangère au développement.
Le plaisir de lire et de comprendre:Mademoiselle Kébé,TL'1D (LPA)2009-2010 TEXTE 2 Penser, c’est dire non. Remarquez que le signe du oui est d’un homme qui s’endort ; au contraire le réveil secoue la tête et dit non. Non à quoi ? Au monde, au tyran, au prêcheur ? Ce n’est que l’apparence. En tous ces cas-là, c’est à elle-même que la pensée dit non. Elle rompt l’heureux acquiescement. Elle se sépare d’elle-même. Elle combat contre elle-même. Il n’y a pas au monde d’autre combat. Ce qui fait que le monde me trompe par ses perspectives, ses brouillards, ses chocs détournés, c’est que je consens, c’est que je ne cherche pas autre chose. Et ce qui fait que le tyran est maître de moi, c’est que je respecte au lieu d’examiner. Même une doctrine vraie, elle tombe au faux par cette somnolence. C’est par croire que les hommes sont esclaves. Réfléchir, c’est nier ce que l’on croit. Qui croit ne sait même plus ce qu’il croit. Qui se contente de sa pensée ne pense plus rien. Je le dis aussi bien pour les choses qui nous entourent (...) Qu'est ce que je verrais si je devais tout croire ? En vérité une sorte de bariolage, et comme une tapisserie incompréhensible. Mais c'est en m'interrogeant sur chaque chose que je la vois (...) C'est donc bien à moi-même que je dis non. »
Alain, Propos sur les pouvoirs
Concertation entre historiens-géographes TEXTE 3 Le doute est le sel de l’esprit ; sans la pointe du doute, toutes les connaissances sont bientôt pourries. J’entends aussi bien les connaissances les mieux fondées et les plus raisonnables. Douter quand on s’aperçoit qu’on s’est trompé ou que l’on a été trompé, ce n’est pas difficile ; je voudrais même dire que cela n’avance guère ; ce doute forcé est comme une violence qui nous est faite ; aussi c’est un doute triste ; c’est un doute de faiblesse ; c’est un regret d’avoir cru, et une confiance trompée. Le vrai c’est qu’il ne faut jamais croire, et qu’il faut examiner toujours. L’incrédulité n’a pas encore donné sa mesure. Croire est agréable. C’est une ivresse dont il faut se priver. Ou alors dites adieu à liberté, à justice, à paix. Il est naturel et délicieux de croire que la République nous donnera tous ces biens ; ou, si la République ne peut, on veut croire que Coopération, Socialisme, Communisme ou quelque autre constitution nous permettra de nous fier au jugement d’autrui, enfin de dormir les yeux ouverts comme fond les bêtes. Mais non. La fonction de penser ne se délègue point. Dès que la tête humaine reprend son antique mouvement de haut en bas, pour dire oui, aussitôt les rois reviennent. Alain, « Libres propos »
M.Camara,professeur d'histoire et de géographie avec ses élèves(LPA) TEXTE 4 Quiconque pense commence toujours par se tromper. L'esprit juste se trompe d'abord tout autant qu'un autre, son travail propre est de revenir, de ne point s'obstiner, de corriger selon l'objet la première esquisse ... . Toutes nos erreurs sont des jugements téméraires, et toutes nos vérités, sans exception, sont des erreurs redressées. On comprend que le liseur ne regarde pas à une lettre, et que, par un fort préjugé, il croit toujours l'avoir lue, même quand il n'a pas pu la lire. Descartes disait bien que c'est notre amour de la vérité qui nous trompe principalement, par cette précipitation, par cet élan, par ce mépris des détails, qui est la grandeur même. Cette vue est elle-même généreuse, elle va à pardonner l'erreur, et il est vrai qu'à considérer les choses humainement, toute erreur est belle. Selon mon opinion un sot n'est point tant un homme qui se trompe qu'un homme qui répète des vérités, sans s'être trompé d'abord comme ont fait ceux qui les ont trouvées. Alain Votre Afrique "des fiers guerriers"dans les turbulences du monde vous regarde,vous écoute et vous attend à son chevet car beaucoup estime qu'elle est malade(TL'1C/LPA) 2009-2010 TEXTE 5 Il paraît particulièrement nécessaire de faire de nouveau de la philosophie une affaire sérieuse. Pour toutes les sciences, les arts, les talents, les techniques, prévaut la conviction qu'on ne les possède pas sans se donner de la peine et sans faire l'effort de les apprendre et de les pratiquer. Si quiconque ayant des yeux et des doigts, à qui on fournit du cuir et un instrument, n'est pas pour cela en mesure de faire des souliers, de nos jours domine le préjugé selon lequel chacun sait immédiatement philosopher et apprécier la philosophie puisqu'il possède l'unité de mesure nécessaire dans sa raison naturelle - comme si chacun ne possédait pas aussi dans son pied la mesure d'un soulier. Il semble que l'on fait consister proprement la possession de la philosophie dans le manque de connaissances et d'études, et que celle-là finit où celles-ci commencent. Hegel, Phénoménologie de l'Esprit.
Messieurs Cissé,Gnane et Thione,LPA(2009-2010) TEXTE 6 Tant que nous aurons le corps associé à la raison dans notre recherche et que notre âme sera contaminée par un tel mal, nous n'atteindrons jamais complètement ce que nous désirons et nous disons que l'objet de nos désirs, c'est la vérité. Car le corps nous cause mille difficultés par la nécessité où nous sommes de le nourrir, qu'avec cela des maladies surviennent, nous voilà entravés dans notre chasse au réel. Il nous remplit d'amours, de désirs, de craintes, de chimères de toute sorte, d'innombrables sottises, si bien que, comme on dit, il nous ôte vraiment et réellement toute possibilité de penser. Guerres, dissensions, batailles, c'est le corps seul et ses appétits qui en sont cause, car on ne fait la guerre que pour amasser des richesses et nous sommes forcés d'en amasser à cause du corps, dont le service nous tient en esclavage. La conséquence de tout cela, c'est que nous n'avons pas de loisir à consacrer à la philosophie. Mais le pire de tout, c'est que, même s'il nous laisse quelque loisir et que nous nous mettions à examiner quelque chose, il intervient sans cesse dans nos recherches, y jette le trouble et la confusion et nous paralyse au point qu'il nous rend incapable de discerner la vérité. Platon
Monsieur Badji,professeur de Portugais(LPA)/2009-2010 TEXTE 7 La philosophie est renvoyée au libre besoin du sujet. Il n’y a pour ce dernier aucune espèce de contrainte l’amenant à philosopher, bien plutôt ce besoin, là où il est présent, doit être inébranlable en face d’entreprises de mise en suspicion et de dissuasion. Il n’existe que comme une nécessité intérieure qui est plus forte que le sujet lui même, par laquelle son esprit est poussé alors sans repos afin qu'il vainque et procure à l’impulsion pressante de la raison la jouissance qui en est digne. Ainsi, sans être stimulée par une autorité quelconque, par l'autorité religieuse elle non plus, tenue bien plutôt pour un superflu et un luxe dangereux ou du moins qui fait réfléchir, l'activité s'occupant de cette science se tient d'autant plus librement dans le seul intérêt de la chose et de la vérité. Si, comme le dit Aristote, la théorie est ce qui renferme "la plus grande béatitude" et, parmi le bien, est le "meilleur", ceux qui sont participants à cette jouissance savent ce qu'ils ont en elle, la satisfaction de la nécessité de leur nature spirituelle. Hegel Monsieur Djiby Diaw,professeur de Sciences physiques,LPA(2009-2010) TEXTE 8 La vérité, je le déclare en effet, la formule en est ce que j'ai écrit:" Chacun de nous est la mesure de toutes choses, de celles qui sont comme de celles qui ne sont pas"(...) Ainsi, rappelle toi en effet (...) l'homme qui se porte mal et pour qui ce qu'il mange apparaît et est amer, tandis que cela est et apparaît à l'opposé pour celui qui se porte bien. Or à aucun de ces deux hommes il ne faut attribuer un savoir supérieur à celui de l'autre : ce n'est pas possible en effet, et il ne faut pas non plus accuser d'ignorance le malade parce qu'il en juge comme il fait, tandis qu'on attribuerait au bien portant le savoir, parce qu'il en juge différemment. Mais ce qu'il faut, c'est opérer, sur le malade, un changement de sens opposé, car l'autre manière d'être est meilleure. C'est ainsi, d'autre part, que l'éducation consiste à opérer un changement qui fait passer d'une certaine manière d'être à celle qui vaut mieux, mais, tandis que ce changement, le médecin l'effectue au moyen de drogues, c'est par la parole que le Sophiste l'effectue. Platon 100%! C'est une possibilité,mais elle ne se réalise pas partout( TL'1B/LPA) 2009-2010 TEXTE 9 Quand Aphrodite naquit, les dieux célébrèrent un festin, tous tes dieux, y compris Poros, fils de Métis. Le dîner fini, Pénia, voulant profiter de la bonne chère, se présenta pour mendier et se tint près de la porte. Or Poros, enivré de nectar, car il n'y avait pas encore de vin, sortit dans le jardin de Zeus, et, alourdi par l'ivresse, il s'endormit. Alors Pénia, poussée par l'indigence, eut l'idée de mettre à profit l'occasion, pour avoir un enfant de Poros : elle se coucha près de lui, et conçut l'Amour. Aussi l'Amour devint-il le compagnon et le serviteur d'Aphrodite, parce qu'il fut engendré au jour de naissance de la déesse, et parce qu'il est naturellement amoureux du beau et qu'Aphrodite est belle. Etant fils de Poros et de Pénia, l'Amour en a reçu certains caractères en partage. D'abord il est toujours pauvre, et loin d'être délicat et beau comme on se l'imagine généralement, il est dur, sec, sans souliers, sans domicile; sans avoir jamais d'autre lit que la terre, sans couverture, il dort en plein air, près des portes et dans les rues ; il tient de sa mère, et l'indigence est son éternelle compagne. D'un autre côté, suivant le naturel de son père, il est toujours à la piste de ce qui est beau et bon; il est brave, résolu, ardent, excellent chasseur, de ruses toujours nouvelles, amateur de science, plein de ressources, passant sa vie à philosopher, habile sorcier, magicien et sophiste. Il n'est par nature ni immortel ni mortel ; mais dans la même journée, tantôt il est florissant et plein de vie, tant qu'il est dans l'abondance, tantôt il meurt, puis renaît, grâce au naturel qu'il tient de son père. Ce qu'il acquiert lui échappe sans cesse, de sorte qu'il n'est jamais ni dans l'indigence, ni dans l'opulence et qu'il tient de même le milieu entre la science et l'ignorance, et voici pourquoi. Aucun des dieux ne philosophe et ne désire devenir savants ; car il l'est, et en général, si l'on est savant, on ne philosophe pas ; les ignorants non plus ne philosophent pas et ne désirent pas devenir savants ; car l'ignorance a précisément ceci de fâcheux que n'ayant ni beauté ni bonté ni science, on s'en croit suffisamment pourvu. Or, quand on ne croit pas manquer d'une chose, on ne la désire pas. Platon, Le Banquet Monsieur Sambou(Koto),professeur D'éducation Physique (LPA)2009-2010 Texte 10 Mais, Socrate, que fais-tu donc ? Et d'où viennent ces calomnies que l'on a répandues contre toi? Car si tu ne faisais rien de plus ou autrement que les autres, on n'aurait jamais tant parlé de toi. Dis-nous donc ce que c'est, afin que nous ne portions pas un jugement téméraire. Rien de plus juste assurément qu'un pareil langage; et je vais tâcher de vous expliquer ce qui m'a fait tant de réputation et tant d'ennemis. Écoutez-moi ; quelques-uns de vous croiront peut-être que je ne parle pas sérieusement; mais soyez bien persuadés que je ne vous dirai que la vérité. En effet, Athéniens, la réputation que j'ai acquise vient d'une certaine sagesse qui est en moi. Quelle est cette sagesse ? C'est peut-être une sagesse purement humaine; et je cours grand risque de n'être sage que de celle-là, tandis que les hommes dont je viens de vous parler sont sages d'une sagesse bien plus qu'humaine. Je n'ai rien à vous dire de cette sagesse supérieure, car je ne l'ai point; et qui le prétend en impose et veut me calomnier. Mais je vous conjure, Athéniens, de ne pas vous émouvoir, si ce que je vais vous dire vous paraît d'une arrogance extrême; car je ne vous dirai rien qui vienne de moi, et je ferai parler devant vous une autorité digne de votre confiance; je vous donnerai de ma sagesse un témoin qui vous dira si elle est, et quelle elle est; et ce témoin c'est le dieu de Delphes. Vous connaissez tous Chérephon, c'était mon ami d'enfance; il l'était aussi de la plupart d'entre vous; il fut exilé avec vous, et revint avec vous. Vous savez donc quel homme c'était que Chérephon, et quelle ardeur il mettait dans tout ce qu'il entreprenait. Un jour, étant allé à Delphes, il eut la hardiesse de demander à l'oracle (et je vous prie encore une fois de ne pas vous émouvoir de ce que je vais dire); il lui demanda s'il y avait au monde un homme plus sage que moi : la Pythie lui répondit qu'il n'y en avait aucun. A défaut de Chérephon, qui est mort, son frère, qui est ici, pourra vous le certifier. Considérez bien, Athéniens, pourquoi je vous dis toutes ces choses, c'est uniquement pour vous faire voir d'où viennent les bruits qu'on a fait courir contre moi. Quand je sus la réponse de l'oracle, je me dis en moi-même : que veut dire le dieu ? Quel sens cachent ses paroles ? Car je sais bien qu'il n'y a en moi aucune sagesse, ni petite ni grande.
Messieurs Diandy et Sy,professeurs d'Histoire et de Géographie et de Français(LPA)2009-2010 Que veut-il donc dire, en me déclarant le plus sage des hommes ? Car enfin il ne ment point; un dieu ne saurait mentir. Je fus longtemps dans une extrême perplexité sur le sens de l'oracle, jusqu'à ce qu'enfin, après bien des incertitudes, je pris le parti que vous allez entendre pour connaître l'intention du dieu. J'allai chez un de nos concitoyens, qui passe pour un des plus sages de la ville; et j'espérais que là, mieux qu'ailleurs, je pourrais confondre l'oracle, et lui dire : Tu as déclaré que je suis le plus sage des hommes, et celui-ci est plus sage que moi. Examinant donc cet homme, dont je n'ai que faire de vous dire le nom, il suffit que c'était un de nos plus grands politiques, et m'entretenant avec lui, je trouvai qu'il passait pour sage aux yeux de tout le monde, surtout aux siens, et qu'il ne l'était point. Après cette découverte, je m'efforçai de lui faire voir qu'il n'était nullement ce qu'il croyait être ; et voilà déjà ce qui me rendit odieux à cet homme et à tous ses amis, qui assistaient à notre conversation. Quand je l'eus quitté, je raisonnai ainsi en moi-même : Je suis plus sage que cet homme. Il peut bien se faire que ni lui ni moi ne sachions rien de fort merveilleux; mais il y a cette différence que lui, il croit savoir, quoiqu'il ne sache rien; et que moi, si je me sais rien, je ne crois pas non plus savoir. Il me semble donc qu'en cela du moins je suis un peu plus sage, que je ne crois pas savoir ce que je ne sais point. Platon, Apologie de Socrate.
Mesdemoiselles Agathe Diouf et ses camarade de la TL'1B(LPA)2009-2010 TEXTE 11 J'aurais voulu premièrement y expliquer ce que c'est que la philosophie, en commençant par les choses les plus vulgaires, comme sont que ce mot de philosophie signifie l'étude de la sagesse, et que parla sagesse on n’entend pas seulement la prudence dans les affaires, mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l'homme peut savoir tant pour la conduite de sa vie que pour la conservation de sa santé et l’invention de tous les arts ; et qu’afin que cette connaissance soit telle, il est nécessaire qu’elle soit déduite des premières causes, en sorte que pour étudier à l'acquérir, ce qui se nomme proprement philosopher, il faut commencer par la recherche de ces premières causes, c'est-à-dire des principes; et que ces principes doivent avoir deux conditions : l'une, qu'ils soient si clairs et si évidents que l'esprit humain ne puisse douter de leur vérité, lorsqu'il s'applique avec attention à les considérer; l'autre, que ce soit d'eux que dépende la connaissance des autres choses, en sorte qu'ils puissent être connus sans elles, mais non pas réciproquement elles sans eux; et qu'après cela il faut tâcher de déduire tellement de ces principes la connaissance des choses qui en dépendent, qu'il n'y ait rien dans la suite des déductions qu'on en fait qui ne soit très manifeste. (... ) René Descartes
L'école:pour René Descartes,elle n'est pas le lieu le plus sûr où se puise les savoirs qui sont les mieux fondés ou alors tous ses savoirs et les savoirs faire et les savoirs être qu'elle sécrète et fait sécréter sont à prendre toujours avec prudence.

7 commentaires:

  1. c rouguy tres intéréssent vtre site et bonne continuation.joli la foto ke j vs é prise vs cissé é thioné

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  2. felicitations pour votre travail exemplaire
    FATOU BINTOU SALL LYCEE P A TL1B

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  3. slt c adja marieme je élève a la maieutique c trés intérressant ce k vs faite courage é bne continuation

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  4. slt c une éléve de la maieutique TS2A je vous félicite de votre travail courage et bonne chance le meilleur reste a venir

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  5. salut monsieur gnane c'est ousseynou fall un des eleves de SEYDOU NOUROU TALL nous avons une fois partager un plateau de discussion sur la philosopie africaine et vous etes venu une fois aà notre synthese pour vous dire un grad merci et je veux etre partant à votre association mon tel est 777514086 pour ne pas oublier j'etais uneleve de madame coulibaly à GSSNT et pour vous dire tres sincereemnt que madame coulibaly m'a donné le gout de la philosophie et vraiement je la remercie

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  6. slt moi c'est fatou fall une élève du lycée des parcelles assainies en classe de terminal.je vous félicite vraiment mr gnane de votre belle initiative.c une belle manière d'aider les élèves en créant le club philosolidaire et je vous souhaite une tres bonne continuation avec d'autres projets.bonne chance

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  7. slt c diarra bousso konate je suis eleve en terminal l'1d du lycee des parcelles assainies,je vous felicite vremen monsieur gnane c est une belle initiative

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