jeudi 28 octobre 2010

SUJET:Dans quelle mesure peut-on dire que la philosophie est amour de la sagesse?





"Pythagore est un grand philosophe et mathématicien de la Grèce Antique. Il est né dans la première moitié du VIème siècle avant Jésus-Christ, dans l'île de Samos en Ionie.
Pythagore s'installe à Crotone en 529 avant JC. Dans cette ville, il fonde une école de mathématiques et de philosophie et eut de nombreux adeptes. Il aurait beaucoup voyagé et se rendit entre autre en Crète, en Perse et en Égypte. Il se serait arrêté à Milet, où il aurait été élève de Thalès. Il a inventé le mot "philosophe" pour se qualifier lui même. Mort aux environs de 500 avant Jésus-Christ à Métaponte. Pythagore est resté célèbre pour avoir démontré une relation dans le triangle rectangle, le fameux théorème de Pythagore. Sa devise était "tout est nombre".

INTRODUCTION
Proposé par
Samba Gnane
Le mot philosophie est formé de deux mots grecs « philo » et « sophos » qui veulent dire respectivement « amour » et « sagesse » dans la langue française. En conséquence, il est logique et légitime ou encore juste de dire que l’origine linguistique du mot autorise à dire que la philosophie est une déclaration amoureuse faite à la sagesse. Mais par qui et dans quelles circonstances de la vie extérieure et de la vie intérieure des hommes qui l’inventèrent étant claire qu’elle est produit culturel ?Si le mot sagesse veut dire science ou capacité intellectuelle à donner une explication objective et rationnelle ou subjective à ce qui est déjà arrivé, à ce qui se produit ou à ce qui pourrait se produire en mettant en évidence les lois qui gouverne le fait dont on parle, peut-on dire que la philosophie détient le monopole de l’amour de la connaissance ?La science en œuvre dans ses diverses formes et secteurs du réel supposé connaissable n’est-elle pas aussi l’œuvre de la conscience et de la raison humaine consciente d’un manque de savoir et ivre d’un désir de dépasser son ignorance au sujet de l’existence du monde et au sujet de l’existence humaine au sein de ce monde naturel qu’il ne cesse de transformer par le travail ? Autrement dit, dire que la philosophie est amour de la sagesse est une vérité universelle, mais une vérité insuffisante pour distinguer l’activité philosophique parmi d’autres.
Si cette définition ne permet pas de distinguer clairement le visage de la philosophie dans l’ensemble des productions théoriques des hommes qui visent à éclaircir ce qui existe et ce qui pourrait exister et ce qu’il faudrait faire en vertu de l’ordre des choses pour ne pas se surprendre par les évènements, par quel autre signe unique ou groupes de signes pourrait-on encore la distinguer, c’est-à-dire la définir en précisant ce qu’elle est toujours, ou ce qu’elle n’a jamais été, ce qu’elle n’est pas non plus aujourd’hui, et ce qu’elle ne serait jamais demain sans descendre de la route originelle sur laquelle s’engagèrent ses fondateurs ?




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