dimanche 13 décembre 2009

La métaphysique 1-La métaphysique;la vraie philosophie?/Présentation ou définition

QU'EST CE QUE LA MÉTAPHYSIQUE?

Nous pouvons trouver un lapin dans les laboratoires des sciences de la vie et de la terre ou des morceaux de matières ou d'autres substances matérielles dans les laboratoires des sciences physiques.Dans les premiers comme dans les seconds,nous pouvons trouver des figures géométriques et des nombres et des équations qui font appel aux mathématiques qui ont pour objets des êtres ou des réalités qui ne se trouvent pas dans le monde sensible,des êtres qui ont des propriétés rigoureusement déterminées par les esprits des héritiers de Pythagore et de Thalès:les mathématiques font partie des sciences logicoformelles. Ne peut-on pas dire alors que les mathématiques ont pour origine la métaphysique dans la mesure où les objets dont elles s'occupent sont créés par l'esprit ou la raison dans le monde suprasensible?N'est-ce pas d'ailleurs leur indépendance par rapport au monde sensible qui justifie les conditions posées par Platon et par Aristote pour entrer dans leur école:l'art des géomètres ou celui des logiciens?

INTRODUCTION 
Aristote dit que la philosophie est née le jour où l'homme a découvert qu'il peut commettre des erreurs quand son l'esprit,sa conscience ou sa raison ou son "xel"ou son "yiif" ,c'est-à-dire sa faculté qui cherche à extraire des choses et des êtres des bases afin d'expliquer ou de comprendre leur existence et leurs comportements dans le champ de leur histoire.C'est pourquoi dit-il,le jour de la naissance de la philosophie est le jour de la surprise et que le jour de son baptême est le jour de l'étonnement,celui où il peut arrêter de manger et de boire parmi les milles et unes choses que le monde lui offre pour satisfaire la faim de son corps,tellement la soif et la faim que ressent sa raison est intense et le détournent de tout autre charme autour de lui et en lui.C'est le jour où il ne veut qu'un seul pouvoir:pouvoir expliquer ou comprendre POURQUOI,mais aussi COMMENT?C'est le jour du début d'un grand amour pour la sagesse c'est-à-dire d'une connaissance,d'une mesure ou d'une manière de mesurer l'existence de toute chose qui le mettrait à l'abri de toute surprise en éliminant totalement les sources des erreurs ou en adoptant une autre posture dans le monde.C'est aussi le commencement d'une auto critique sans complaisance exigée par celle qu'il aime et que nous appelons mademoiselle Sagesse,étant entendue que nul homme ne peut prétendre l'épouser et priver les autres de ses soins divins dans la pensée et dans l'action.


 Travail de groupe en TL'1C/LPA/2009-2010
 On comprend donc que de tous les concurrents sur les chemins terrestres ou célestes qui mènent vers la demeure de la divine et belle mademoiselle De La Sagesse,seul, celui ou celle ou ceux qui y arriveraient avec une même raison parfaite commune et universelle ayant pris la place de leurs raisons subjectives qui les séparaient malgré leur origine unique,une raison guérie de tous les maux dont elle souffrit dans l'histoire parmi les hommes et qui lui empêchèrent de bien voir le monde et de s'y voir en toute transparence,une raison qui répondrait sans faille à toutes les questions susceptibles d'être posées par mademoiselle De La Sagesse au sujet de l'existence de la nature et celle du monde humain,seul donc ceux là pourront dire qu'ils sont enfin entrés dans la sphère de la certitude,de l'infaillible de laquelle la surprise est définitivement exilée vers l'immense royaume ou empire des ténèbres toujours habités de regrets, de remords, de torts,d'égarements de toutes sortes et en conséquences d'actions toujours nuisibles à la paix intérieure et à la paix extérieure qu'ils recherchent tous en tant qu'individus et État et monde sur terre.C'est cette sphère que prétend explorer la métaphysique sinon la sphère depuis laquelle elle s'adresse à ceux qui sont encore égarés dans le monde sous les déguisements des choses et des hommes.Car la métaphysique est dans sa compréhension essentielle la plus simple,la prétention de connaître pour chaque groupe de choses assemblées dans le monde sensible en famille selon leur genre,l'essence de leur ancêtre unique qui vit dans un monde au-delà de leur présence historique et qui est en chacune d'entre elle mais qui ne n'actualise ni n'exprime jamais la totalité de ses potentialités dans un individu de sa descendance.

I.DES CONDITIONS POUR PARLER DE CONNAISSANCE

Les différents projets que les hommes se sont fixés et qui forment l’ensemble des projets de la connaissance, aussi bien en philosophie que dans les sciences, reposent sur l’acceptation de vérités premières ou au moins la foi en des hypothèses premières parmi lesquelles nous pouvons citer celles qui suivent .Pour qu’une connaissance soit possible, c’est-à-dire pour que l’on puisse parler de mesure, il faut comme le dit Descartes, quelque chose à connaître et un sujet qui entreprend de connaître. Mais l’existence d’un objet ou d’une matière ou d’une donnée matérielle ou abstraite à expliquer ou à comprendre ou à mesurer, ne suffit pas pour que l’activité qui vise à produire une connaissance ou un savoir ou une mesure soit effective. Car le monde a toujours existé et les hommes ont longtemps séjourné dans ce monde naturel et dans leur société sans leur donner des explications ou des compréhensions rationnelles objectives ou subjectives. Tout philosophe, tout scientifique qui se propose d’expliquer ou de comprendre quelque chose suppose des vérités premières qu’il accepte et qui sont à la racine de son projet. Le philosophe comme le scientifique pose comme condition de départ à la base de toute mesure objective ou subjective, que la chose qu’il veut connaître n’existe pas par hasard, dans cause, sans raison suffisante, sans mesure, sans propriétés, sans loi, etc. Celui qui envisage de connaître accepte donc le principe de causalité selon lequel « tout effet a une cause » au moins, ou une conjonction de causes ou de raisons suffisantes qui puissent rendre son existence compréhensible ou intelleligible. Mais qu’est-ce qui en l’homme pense ainsi ? C’est l’esprit ou la conscience ou la raison. C’est pourquoi l’enfant d’un certain âge ne peut pas expliquer ou comprendre sa propre existence ou celle du monde. Le fou non plus. De même, c’est pourquoi Dieu est celui qui connaît par excellence. Mais peut-on dire que Newton ou Aristote furent les seuls hommes dotés de raison dans leur génération ? Si on ne peut affirmer cela, c’est qu’alors la connaissance pour être effective a besoin d’une autre condition qui est dans le sujet : celui qui peut connaître est celui qui est amoureux de la connaissance et qui est curieux et qui s’interroge et qui exerce sa raison dans sa fonction essentielle ou dans sa fin qui est de penser. Mais on peut être amoureux de quelque chose et faire les efforts nécessaires sans la conquérir. La ra donc besoin d’être amoureuse de la connaissance, mais elle a besoin d’une méthode, d’une démarche pour arriver à son but. C’est pourquoi Aristote à déterminé dans sa Logique formelle une démarche pour la raison qu’il appelle syllogisme et qui se présent comme une forme de raisonnement qui va du général ou de l’universel vers le particulier ou le singulier. Ces précautions ne suffisent pas pour garantir le succès au chasseur ou au pêcheur de connaissances. Car le chasseur qui considérerait que sa proie et est atteinte par son arme et est morte alors qu’elle n’est qu’évanouie par ruse lorsqu’elle est intelligente ou naturellement, et qui déposerait les armes pour s’emparer de sa proie peut avoir des surprises. Autrement dit il doit avoir un moyen de contrôle qui lui indiquerait la mort sûre et certaine de sa proie et de sa capture effective. Le chasseur de connaissances doit donc avoir un moyen pour déterminer si ce qu’il croit savoir est vrai ou faux : il faut un critère ou un ensemble de critères pour déterminer le vrai du faux. On distingue en général deux types de vérités qui ne se mesurent pas de la même manière : la vérité formelle qui est l’œuvre exclusivement de la raison et la vérité matérielle qui est l’œuvre de l’association de la raison et de l’expérience. La philosophie, notamment dans sa forme primitive appelée philosophie traditionnelle ou spéculative ou métaphysique est un consortium d’entreprises de la raison pure qui distribue des vérités formelles. Depuis la renaissance, l’expérimentation est devenue une composante essentielle dans la production des connaissances au sein de la Science : elle permet de vérifier comme le suggère Thalès, si ce que la raison pense est conforme au fait ou est logé effectivement dans la chose à connaître. La métaphysique se contente des critères de la validité des définitions ou des conditions de base ou des vérités premières admises avec ou sans démonstration, de la nécessité des déductions, de la cohérence et de la non contradiction interne. C’est ce genre de production de connaissance que l’on appelle métaphysique qui est le sujet de cet article.

 II.PRÉSENTATION OU DÉFINITION DE LA MÉTAPHYSIQUE
La métaphysique est un projet de connaissance qui a pour champ de recherche un espace qui se trouverait en dehors du monde des cinq sens de l’homme et dans lequel s’abriteraient les ancêtres des choses et des êtres et des évènements du monde dans leur forme unique, pur, parfaite et éternelle qui restent insensible au temps et aux conditions particulières et accidentelles qui différents les milieux et les époques de l’histoire des hommes et des choses qu’étudient les sciences de la nature depuis la terre. Cette présentation suffit sans doute pour faire comprendre que le chasseur de vérités métaphysique entreprend de divorcer totalement avec le monde des yeux, des oreilles, de la langue, de la peau et de l’odorat et de tout ce qui est né dans le monde que ces sens peuvent explorer. Son instrument unique est la raison et la « raison pure »comme l’appelle Kant. La notion de raison pure se comprend alors comme désignant une raison qui aurait retrouvée sa forme originelle, qui se serait débarrassée des impuretés accidentelles et historique qui affectent la clarté de ses lumières et de ses principes directeurs dans son projet de mesure ou de détermination. Les réalités que la métaphyisisques chassent donc n’ont aucune matérialité, elles sont abstraites, intellectives, formelles, générales alors que les réalités du monde physique ou matérielle et de l’histoire qui sont dans la nature des sciences de la nature et dans les produits culturels sont toujours des entités particulières ou singulières, accidentelles, contingentes et non nécessaires. La métaphysique est alors la connaissance qui cherche à capturer le nécessaire au-delà de l’accidentel, le parfait au-delà de l’imparfait ou du corrompu et du corruptible, l’immobile au-delà du mobile, le constant ou le permanent au-delà de ce qui n’est qu’un cas particulier du même et en perpétuellement changement. La métaphysique est donc cette ce projet philosophique qui cherche à abolir le temps, le mouvement, l’action, le changement, le devenir, le futur, etc. Elle est la connaissance par laquelle l’homme veut faire parler et entendre toute chose se dire en elle-même au lieu de l’écouter à travers des représentants non authentiques en nombre infinis dont les caractéristiques extérieures changeantes et différentes ne sont plus en mesure de nous révéler leur lien de parenté originelle et leur unité d’existants autour d’un même ancêtre dont il serait tous porteurs de son essence sans qu’aucune d’entre les héritiers ne possèdent toutes les réalisations historiques possibles de l’essence de cet ancêtre. C’est quoi encore la métaphysique ? A toi le tour de la présenter par tes propres mots et ta propre compréhension ou avec d’autres…

III.DES VERITES QUE SUPPOSE LA METAPHYSIQUE:voir prochain article

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