samedi 5 novembre 2011

Dissertation philosophique/ SUJET:Peut-on douter de tout?


                                                               INTRODUCTION
 (une parmi une infinité de possibilités rationnellement et subjectivement concevables et recevables par d'autres esprits d'architectes)
                                                              Proposée par
                                                      PHILOSOLIDAIRE

                                                               Sous la direction de
                                                Monsieur Samba Guejopaal Gnane
1.La question de notre sujet peut-être adressée à la plupart des philosophes qui estiment qu’il faut se méfier de nous-mêmes, de nos semblables et de la nature si nous ne voulons pas avoir des surprises dans la connaissance ou dans l’action.

2 Pour René Descartes le point de départ de la philosophie est le moment du retrait total de notre confiance à tous ceux qui en étaient au paravent les bénéficiaires.




3.L’homme n’étant ni parfait dans ses sens ni dans son esprit, peut se tromper involontairement, comme il est peut être tenté et est très souvent tenté d’abuser de la confiance de ses semblables, comme en témoigneraient sans doute beaucoup de dossiers de justice dans tous les pays du monde, surtout dans la société moderne et actuelle. Le doute se justifie donc rationnellement en tant qu’il fonctionnerait comme une mesure de prudence, un bouclier de sage à l’égard de soi, des autres et de la nature. Le doute serait dans ce contexte une attitude ayant une valeur rationnelle et positive.

4.Mais en doutant de tout, ne pouvons-nous pas nous exposer à des conséquences aussi désastreuses que celles dont le douteux est censé nous protéger ?Si pouvoir c’est avant tout vouloir et si vouloir c’est croire, accepter, ne pas avoir d’arrière-pensées ,briser toutes les chaînes qui retiennent la pensée ou l’action, un lutteur qui doute de sa puissance devant son adversaire, n’est-il pas en train de préparer son échec ? Si les membres d’une famille doutent de la sincérité et de l’honnête des autres, ne seraient-ils pas la cause de leur séparation et de leur affaiblissement social et politique ? Par ailleurs, peut-on rationnellement douter que toute chose qui vient d'exister ou qui va bientôt venir dans l’existence doit nécessairement avoir une cause ? Descartes lui-même ne voit-il pas le moteur de la locomotive du doute s’éteindre devant la conscience ?

 5. La question du sujet présuppose qu’une certaine méfiance généralisée n’est ni possible ni souhaitable. Douter de tout reviendrait à rendre le doute impossible en ce sens que son existence a nécessairement besoin de quelque chose dont l’existence est certaine. Dans le domaine de la pensée comme dans celui de l’action, ne rien accepter comme absolument et définitivement vrai ou juste, c’est  refuser même de vivre car c’est refuser qu’on puisse connaître et que l’on puisse vaincre dans l’action.

6. La question de notre sujet laisse parallèlement entendre que douter de tout, serait quelque chose qui ne va pas de soi dans sa possibilité et dans sa valeur: elle affirme en même temps que si le doute global et systématique n’est pas irréalisable, il serait très difficile de vivre concrètement en l’appliquant. La question suppose aussi que même si c’est possible, les conséquences du doute généralisé peuvent donner des résultats plus désastreux que ceux qui sont attendus de son refus d’application.

7. Ce qui est en jeu dans ce sujet, c’est d’abord de savoir s’il existence des vérités indubitables, sûres et définitives, mais aussi la question de savoir s’il ne faut pas poser des limites au doute généralisé quant à sa possibilité effective et quant à sa valeur positive. Le troisième problème est celui des limites de la liberté, en ce sens que le doute est une de ses formes d’expression individuelle chez l’homme et que l’homme totalement librement serait celui qui est capable de ne rien accepter ou de tout accepter dans la pensée comme dans l’action.



 NOUS POUVONS COMPRESSER CETTE INTRODUCTION EN Y  ELIMINANT CE QUI N'EST PAS ESSENTIEL
  
                                                             INTRODUCTION N°2



 
1.La question de notre sujet peut-être adressée à la plupart des philosophes qui estiment comme René Descartes, qu’il faut se méfier de nous-mêmes, de nos sens, de notre esprit, de nos semblables et même de la nature, si nous ne voulons pas avoir des surprises dans la connaissance ou dans l’action.2 Pour René Descartes en effet, le point de départ de la philosophie est le moment du retrait total de notre confiance à tous ceux qui en étaient au paravent les bénéficiaires.3.L’homme n’étant pas parfait, il peut se tromper involontairement, comme il est peut être tenté et est très souvent tenté d’abuser de la confiance de ses semblables. Dans ces conditions, le doute se justifierait rationnellement et aurait une valeur théorique et pratique positive, en tant qu’il fonctionnerait comme une mesure de prudence, un bouclier de sage à l’égard de soi, des autres et de la nature. 4. Mais un lutteur qui doute de sa puissance devant son adversaire, n’est-il pas en train de préparer son échec ? Si les membres d’une famille doutent de la sincérité et de l’honnête des autres, ne seraient-ils pas la cause de leur séparation et de leur affaiblissement social et politique ? Par ailleurs, peut-on rationnellement douter que toute chose qui existe doit nécessairement avoir une cause ? Descartes lui-même ne voit-il pas le moteur de la locomotive du doute s’éteindre devant l’évidence de la conscience ?5. Derrière la question de notre sujet, se cache une thèse selon laquelle, ou le présupposé selon lequel, une certaine méfiance généralisée n’est ni possible ni souhaitable, ou alors, elle est très difficile à appliquer et n’est pas toujours rentable. 6. Cette thèse exprime le problème des limites du doute qui se formule de manière spécifique avec trois questions : n’existe-t-il pas des vérités absolues ? Le doute est-il toujours positif ? Notre esprit est-il totalement libre d’accepter ou de refuser ?



 
 

2 commentaires:

  1. bonsoir Mr ngane c'est ismaila sy j'aimerai que vous me corriger cette introduction de la commentaire de texte:
    ce texte de pierre hadot est extrait dans son live exercice spirituels et philosophie antique tirer au pages 22,23 publier par la maison d'édition Albin michel parut en 2002.Au yeux de l'opinion commune ,contrairement à l'auteur pour qui la philosophie consiste dans <>,une chose qui étudie la nature des choses ,leur essence.dans la première paragraphe qui s'arrète à <> , l'auteur nous parle les comportement d'un philosophe c'est a dire ceux que le philosophe est ou ceux qu'il n'est pas .dans la seconde et dernière paragraphe l'auteur nous montre le role ,le but et les avantages de la philosophie .Pierre hadot n'a fait que chanter les bien faits de la philosophie.A ce titre,reste à dire est ce qu'elle ne présente pas des inconvénient

    RépondreSupprimer
  2. TEXTE: « A leurs yeux, la philosophie ne consiste pas dans l’enseignement d’une théorie abstraite, encore moins dans une exégèse de textes, mais dans un art de vivre, dans une attitude concrète, dans un style de vie déterminé, qui engage toute l’existence. L’acte philosophique est un progrès qui nous fait être plus, qui nous rend meilleurs. C’est une conversion qui bouscule toute la vie, qui change l’être de celui qui l’accomplit. Elle le fait passer d’un état d’inauthenticité, obscurcie par l’inconscience, rongé par le souci, à un état de vie authentique, dans lequel l’homme atteint la conscience de soi, la vision exacte du monde, la paix et la liberté intérieure. », Pierre Hadot, Exercices spirituels et philosophie antique, Albin Michel, 2002, pages 22-23
    REMARQUES/
    Faire attention à certaines fautes de grammaire...
    Ensuite les étapes de l'introduction(minimum nécessaire:identifier l'auteur s'il est mentionné ou s'il est connu et n'est pas mentionné,identifier ce sur qui il s'interroge,sa question initiale,sa réponse ou sa thèse ou idée générale ou la leçon du texte et l'expliquer brièvement,la division du texte qui marque les actes et les opération intellectuelles qu'effectue l'auteur dans chaque partie,chercher une question personnelle sur la thèse de l'auteur)
    Application(une autre manière est possible en gardant les constantes)
    Introduction(objective et subjective)
    L'auteur du texte qui nous est soumis s'appelle Pierre Hadot.Dans cet extrait de son livre dont le titre est Exercices spirituels et philosophie antique(souligner le titre),aux pages 22 et 23,l'auteur s'interroge sue la philosophie.A notre avis,il tente de répondre à cette question:la philosophie est-elle est-elle une affaire théorique chez les penseurs de l'antiquité grecque ou plutôt une certaine direction pratique de la vie humaine ?L'auteur soutient la thèse selon laquelle chez les anciens philosophes de l'antiquité,la préoccupation fondamentale n'était pas essentiellement de savoir bien pensant pour aboutir à des conclusions fiables ou probables,mais surtout un effort pratique pour conduire sa vie d'une certaine manière et pour aider les autres à vivre d'une certaine manière en accord avec eux-mêmes et avec la nature des choses.Dans un premier paragraphe qui se termine à "engage toute l'existence",l'auteur dit ce que la philosophie n'est pas et ce qu'elle est chez les anciens.Dans le deuxième et dernier paragraphe,l'auteur met en évidence les avantages de la philosophie pratique chez celui qui la vit concrètement.on peut demander à l'auteur et aux ancienc si on peut savoir comment vivre sans d'abord connaître ce qu'est le monde et ce qu'est le monde?D'autre part,en ne vantanr que les avantages de l'acte philosopohique,Pierre Hadot voudrait-il dire que la philosophie n'a aucun inconvénient?

    Ta contribution est vitale pour nous.A bientôt et bonne chance sur les chemins de la connaissance qui peuvent aussi déboucher sur les chemins de l'or et de l'argent qui ne sont pas nécessairement incompatible avec la sagesse.

    RépondreSupprimer