mercredi 27 avril 2016

Les démocraties comme les tyrannies, les gauches comme les droites, la fin est la même:la satisfaction à l'égard de l'existence

 

Y-a-t-il une forme de gouvernement propre pour assurer la satisfaction de l’homme à l’égard de l’existence ?
 
Il ne peut y avoir aucun gouvernement sans aucune tyrannie et aucune tyrannie n’est assez accomplie pour intégrer toutes les libertés individuelles. Ce qui change, c’est la forme de la contrainte, les sources, les raisons profondes conscientes et inconscientes, les conséquences, les diagnostics des moyens et des conséquences en termes de gains et de pertes matérielles et immatérielles, internes et externes, individuelles et et collectives.
D’autre part, personne ne dira d’un homme ou d’un peuple qu’il est satisfait parce qu’il vit dans la démocratie ou insatisfait parce qu’il vit dans la monarchie ou dans la tyrannie. Tout le monde sait qu’on ne peut pas savoir si un homme ou un peuple est satisfait par la seule connaissance des dires d’un Législateur dans sa Constitution, dans ses lois particulières.
 
 
On ne peut pas dire d’une famille ou d’un Etat que ses membres sont satisfaits ou insatisfaits à l’égard de l’existence en considérant seulement la forme de direction, la manière de prendre les décisions concernant le monde. Pareillement, on ne peut pas dire d’un homme ou d’un peuple ou d’une nations qu’elle est satisfaits, en faisant seulement le diagnostic de ses activités productifs ou non productif de biens et de services matériels et immatériels, dégradables et non dégradables. 
 
 
Job dit-on, fut dans l’extrême pauvreté, il n’est pas dit qu’il faut autant insatisfait et malheureux et révolté contre la cruauté ou l’absurdité de l’existence. Harpagon fut certainement très riche puisque pour être avare, il faut nécessairement être possesseur.
 
Dans la dictature comme dans la démocratie ou sous les autres formes de gouvernance, on peut trouver des humains, des animaux et des végétaux qui sont satisfaits à côté d’autres qui sont ne sont pas satisfaits.
 
Ce qui compte disent les paysan de Pagaal, ce n’est pas de savoir de quel côté du ciel est venue ou viendrait la pluie attendue ou quel est quel est le meilleur des jours de pluie ; ce qui compte, l’essentiel, c’est que la pluie arrive. Son arrivée est une satisfaction extensible et compressible dans le cours de l’histoire de la saison. Ce qui compte pour l’homme comme pour l’animal, c’est la réalisation de son projet de satisfaction dans son monde.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire