lundi 15 février 2010

Méthodologie de la dissertation par l'exemple:philosopher est-ce apprendre à mourir?

SUJET:Philosopher est-ce apprendre à mourir?

 Par Guejopaalgnane et madesoille Ndèye Fatou Diouf/LPA/200962010.

INTRODUCTION


En général le philosophe apparaît comme quelqu'un qui n'est pas interressé par les choses que convoitent les hommes dans le monde sensibles comme la recherhce de la richesse,de la gloire et de  l'honneur.Il semble indifférent ou apprend à devenir de moins en moins conditionné par les joies et les peines qui font jubiler et pleure le commun des mortel.Dans les textes qui parlent de la vie des philosophes anciens comme Thalès et Socrate, nous semblons voir que pour le philosophe,la vie consiste à apprendre à prendre ses distances par rapport à tout ce qui pourrait rendrre difficile un éventuel exil de ce monde sensible.Il cherche à se détourner le maximum possible du monde matériel des habitudes,des traditions, des coutumes, des significations et des explications que les mythes et les légendes qui guident le plus grand nombre des hommes.Pour un tel homme, l'idée de devoir mourir un jour et l'arrivée effective du moment de la mort pourrait être non pas un évèvement craint,mais un moment désiré qui libère la plus noble partie de l'homme et qu'ils appellent âme rationnelle.En ce sens philosopher peut être interpréter comme une préparation à la mort.Autrement dit, "philosopher c'est apprendre à mourir".Mais pourquoi ne pas apprendre à vivre,c'est-à-dire à lutter,à affronter la joie de la victoire et la douleur de l'échec,à combattre comme les buffles pour conserver sa place dans le monde?En se détournant du monde sensible,du monde de l'action, du monde de la jeunesse et de la vieillesse,du monde où les intérêts et les passions s'affrontent,le philosophe ne rsiquerait-il pas d'être comparé un soldat déserteur qui se construit un autre front à défendre ou à conquérir appelé monde métaphysique où toute chose et toute vie serait en parfait équilibre et dans le repos total?  Pourtant il semble que l'on puisse dire que philosopher c'est bien apprendre à vivre si vivre comme un humain c'est exprimer sa capacité à penser, à donner sens et ordre à la totalité ou à ses parties,car philosopher c'est aussi apprendre à faire un bon usage de sa raison.
DEVELOPPEMENT
Qu'est-ce que "apprendre"? Apprendre,c'est s'exercer,essayer,s'entraîner à acquérir de nouvelles compétences pour nottre corps ou pour notre esprit ou encore pour notre raison et notre âme. L'apprerntissage est une des marques principales qui distinguent l'homme de l'animal.En effet,de son premier statut d'animal,l'homme est l'être vivant qui au cours de son histoire celui qui ajoute toujours une plus-value dans ce que la nature lui a donné en lui-même, et dans ce qu'il lui a donné dans son environnement.L'homme n'est né pas né avec le pouvoir de parler et de résoudre des équations mathématiques ou des équations politiques.Il n'est pas né philosophe ou physicien.La condition de l'homme au sein du monde est exprimée par Jean-Paul Sartre dans cette formule:l'homme est un être vivant qui se construit de son histoire.Cette formule de sa conception de la vie humaine est reprise par Simone de Beauvoir qui enseigne que ce n'est pas le corps qu'elle tient de la nature qui définit l'essence de la femme ou qui fait la féminité.Etre femme est l'aboutissement d'un apprentissage au sein d'une culture qui propose un ou des modèles et des antimodèles de femme ou de féminité.C'est en ce sens que l'homme est un être vivant qui est mû par deux moteur,le moteur de la nature et le moteur de la culture.Quant à la "mort",elle est au sens physique du terme,l'arrêt total de tout échange entre un organisme vivant avec son environnement exclusivement naturel ou à la fois naturel et social.La mort est la fin des passions, celle des tourments, celles des choix des sens.La mort c'est l'indifférence à tout, la passivité,le passage du dynamique au stattique.La mort c'est le moment ou aucune action n'est plus possible pour le corps ou pour l'esprit.
On comprend alors ce que signifie "apprendre à mourir".Apprendre ou se préparer à mourir, c'est s'éduqueer pour se mettre dans les dispositions surtout mentales pour que l'idée de la mort ne soit plus une idée traumatisante qui perturbe notre équimibre lorsque les évènements nous rappelle l'existence de ce jour où tout s'arrête pour nous.
Comment la philosophie peut-elle être comparée à une préparation à la mort?L'histoire de la vie des philosophes anciens nous décrivent les rapports entre le philosophe et la nature et entre le philosophe et la société.Très souvent,dans les livres, le philosophe est présenté comme un homme qui ne donne pas tellement une grande considération au monde matériel dont le plus proche est son propre corps.Il semble privilégier cette autre partie de lui-même qu'il a découvert au fond de lui-même et qu'il appelle la raison.Pour lui,notamment pour Socrate, ce corps et tout ce qui lui ressemble dans le monde matériel est conçu comme un obstacle sur son chemin.Le chemin du philosophe, c'est celui qui mène vers un monde supérieur, dont l'éccès est refusé aux sens qui a leur tout font tous pour empêcher à la raison qui en serait le destinataire,ce monde supérieur de la conscience, de la raison et de la vérité,monde où toute chose est parfaitement égale à elle-même."Tant que nous aurons notre corps enfermé dans le corps" enseigne Socrate, nous "n'atteindrons"jamais ce que nous autres philosophes nous cherchons et que l'on appelle la sagesse ou la vérité.Conséquence immédiate:il faut élimner le corps ou à défaut de pouvoir l'éliminer,s'éququer pour que les choses agréables et désagréables auxquels nous attaeche notre corps soient les moins nombreuses et les moins contraignantes possibles sur notre pensée et sur notre action.Socrate lui-même raconte dans son procès qu'il n'a jamais su s'occuper convenablement de son corps parce qu'il est au service d'une divinité dont l'essence qu'elle considère en l'homme n'est pas le corps, mais la raison.Le détachement du philosophe du monde sensible est aussi manifeste dans l'anecdote qui présente Thalès de Milet comme un homme qui s'intéresse surtout à ce qui se passe au-dessus de la terre, dans les cieux cachés au sens.La leçon que l'on tire du cas de Thalès est en effet que le désir du philosophe,  du philosophe métaphysicien en tout cas,est de quitter le monde des sens en y laissant son corps pour aller vers le monde intelligible par les seuls pouvoirs des lumières de s a raison.N'est-ce pas d'ailleurs cette préparation qui permis à Socrate d'attendre en agitation particulière et sans crainte le retour du bateau sacré de Delos?N'est-ce pas la croyance fortement ancrée en lui selon laquelle il existe un autre monde meilleur que celui d'ici et maintenant pour l'homme qui lui permit de rececevoir la ciguë et la mort dans la joie alors qu'il pourvait bien se faire évader par ses amis?
Comment alors récuser l'idée selon laquelle "philosopher c'est apprendre à mourir"?

( A SUIVRE...)




1 commentaire:

  1. Le problème porte sur une tentative de définition de la philosophie et non sur ce que cette démarche rend possible ou bien caduc, ici relativement à la mort.

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