mardi 12 janvier 2016

HERACLITE,LAVOISIER, NEWTON, KANT et d'AUTRES pour comprendre la surveillance de l'existence et le Métier de berger


        CONSTRUCTION PROBLEMATIQUE DE RECHERCHE PHILOSOPHIQUE

                                                           SUR            

                             LA SURVEILLANCE DE L’EXISTENCE

                                    ET LE METIER DE BERGER

                                                            OU

          DES ORIGINES DES FONDEMENTS ET DU DIAGNOSTIC

                                      DU METIER  DE BERGER

                          POUR CONTRIBUER A LA QUESTION

                 QU’EST-CE QUE LA GOUVERNANCE POSITIVE

                     QUI SE POSE ACTUELLEMENT CHEZ NOUS

 

 

 
(Poste philosolidaire N°1  avant ou après Goulmaam)
 

                                                                INTRODUCTION
 
 
 
 

                                                           I.      LES FAITS: 
 DECRIRE UNE SITUATION OU DES SITUATIONS CONCRETES PARTICULIERES CONTENANT ELEMENTS ESSENTIELS DU FAIT  TELS QUE ESSENCE, LES MOYENS QUI RENDENT POSSIBLE, LA MANIERE, BUT, FINALITE,  LA RAISON D’ETRE OU ORIGINE OU CAUSE, EFFICACITE, RATIONALITE, OBSTACLES DIFFICULTE EXTERNE ET INTERNE, REUSSITE ET ECHEC, LES EFFET + ET NON +, LES RAPPORTS, LES OEUVRES, LES CONDITIONS D'APPARITION OU EXERCICE, SANCTION REUSSITE ECHEC, DIAGNOSTIC

1.     En pleine nature, un chat sauvage qui cherche à attraper un oiseau solitaire ou picorant sur le sol dans une assemblée formant un corps naturellement composé, ne bondit depuis n’importe quelle distance sur sa proie. On le voit se mettre en route avec toute la prudence que la nature lui a donnée communément avec tous les autres de sa famille. Tout en marchant dans le silence et dans la discrétion possible, il ne quitte pas sa cible de son regard avec toute l’attention extensible ou non extensible qu’il tient de la nature depuis sa constitution et sans doute aussi de son séjour dans son monde avec semblables ou dans la solitude. On sent toute sa concentration, évitant la moindre perturbation de son intimité, l’excitation d’un pouvoir qui pourrait tout compromettre. On a le sentiment ou l’intuition que dans cette situation, toute son énergie existentielle composée par les diverses composantes matérielles et psychiques de son intimité sont mobilisées comme celle d’un commando dans une opération de capture. Il évite la moindre erreur, de faire un faux pas ou un pas de trop ou de moins. Il veut être précis comme on voit qu’il est très méthodique. Il en veut, mais il n’est guère pressé. Ce n’est pas toujours et partie la même attitude, parce qu’il y a des situations où le chat est en poursuite avec sa cible, mais ici, on le voit avancer très lentement, avance graduellement, réduisant la distance qui le sépare de sa cible, et très souvent, on peut le voir s’arrêter, avant de repartir avec le même élan. Pourquoi ? Parce qu’il ne veut et il craint, il a peur que son comportement ne déclenche l’émission d’une alerte, d’un signal, d’un signe le surgissement d’un autre acteur qui pourrait tout compromettre, par exemple, un autre chat ou un autre chasseur du même bien dans le même champ où ils cherchent tous, isolément ou collectivement, ce qui leur fait défaut et qui leur est nécessaire, et comme si, par une voix qu’ils entendirent et qu’ils attendent encore, quelque chose dont ils sont séparés par la nature et quelque chose qui leur promis de retrouver. Il ne veut pas que sa présence soit détectée sinon il n’arriverait pas à son but. Donc, il se sait ou sent que son intimité à la fois fermée et ouverte et liée, attachée à elle-même et à d’autres de son environnement, dans la même étendue spatiale et temporelle et dans un réseau relationnel particulier. Autrement dit, il peut être détecté, sortir de sa propre intimité, volontaire et involontairement, pour se jeter dans une autre intimité proche ou éloignée, comme l’intimité de l’oiseau se jette dans sa propre intimité, sinon ils ne se sentiraient pas pour s’attirer ou se rejeter réciproquement, cherchant à se rapprocher les uns des autres et à s’éloigner le plus loin possible.  Il sent qu’il n’est pas n’importe quoi sinon il ne serait pas un détectable et un détecteur de présence. Il ne se trompe jamais au sujet des présences qu’il détecte et il ne détecte pas n’importe présence. Il ne peut détecter que les présences dont il sait faire partie en droit de son capital existentiel. On ne voit pas que le chat s’intéresse à toutes ses gracieuses feuilles des végétaux sous lesquels il se cache quand cela est nécessaire dans son opération. Tout se passerait comme si, avant cette rencontre dans cette immense nature, chaque chose, chaque être vivant était présenté à tous les autres et que par la suite, on aurait fait une répartition d’un capital de pouvoirs solidaires mais dont certains sont négatifs et d’autres positifs ou favorables et défavorable selon les choses et les êtres ou les situations, et qu’à chaque chose et à chaque être on aurait dit : tu reconnaitra désormais que tu es chargé d’un certain capital individuel tiré de la dissociation et de la division d’un capital universel mobile, extensible et compressible dont le propriétaire est chacun de vous mais aussi en chacun dans vous, mais tu n’es pas en ce moment de votre séparation, chargé de tout le capital nécessaire pour défendre et atteindre tout le nécessaire à l’accomplissement, à la conversation, à l’extension de ton capital existentiel, cette autre part de toi mais aussi de lui ou d’elle, tu la retrouveras dans les autres parts du même capital existentiel, quand vous arriverez après bout de ce chemin de votre séparation, dans cet autre étendue spatiale et temporelle où vous allez constituer un autre monde. Il faut nécessairement supposer qu’il y a quelque part où le chat et l’oiseau ou la souris se sont déjà rencontré et connus, chacun portant quelque chose de l’image de l’autre ou tous les composantes nécessaires de son intimité. Sinon, on ne saurait pas pourquoi dans la nature, les vaches ne cherchent pas et ne mangent pas n’importe quelle herbes et aucun berger n’a appris à la vache de reconnaitre ce qui dans la nature fait partie de son capital initial et authentique quand elle quittait le monde ou cette autre partie du monde ou de l’univers duquel elle est arrivée en celui-ci depuis lequel, je décris ces faits par tous les monde observables, même par les aveugles. Ainsi donc, on sent et du moins je sens et je comprends intérêt pour le chat, son appétit, sa volonté, son attachement, son désir, son besoin, la nécessité pour lui d’arriver à son but pour une fin connue ou inconnue, pour une fin exclusivement individuelle ou qui s’intègre comme une fin particulière dans une fin générale. Pareillement, je sens, je comprends, comme le chat le sait,  son devoir, son droit, sa crainte, sa peur, son incertitude, son doute, mais en même temps la ferme conviction,  l’espoir qui le porte vers son dû, vers son but. Autant il sent le risque de perdre, autant il sent la même grandeur, la même chance, la même probabilité d’atteindre ce vers quoi il est poussé par devoir et par le droit et la nécessité au sein de la nature. Il n’est ni faible ni assez fort, ni assez faible, ni assez armé ni désarmé au départ, mais il peut le devenir. La promesse est là, devant lui, ici et maintenant, à lui, faite à tous par le même propriétaire qui détenait tout dans son intimité. Quelque part, ici dans la nature, comme aucun chasseur ne peut se prévaloir d’avoir procédé d’une manière assez significative qui le démarquerait des autres, les moyens et les manières restant toujours ou relativement partout constantes, en dernière instance, c’est la nature, c’est celui qui est dans le chat et dans l’oiseau et partout ailleurs dans les intimité du monde, dans celle du ver de terre et dans celle du roseau qui fait l’échec ou la réussite, celui qui est dans le chat et dans l’oiseau et entre les deux et qui les rapproche et qui les éloigne. Qu’est-ce cherche le chat? Tout le monde sait ce qu’il cherche à atteindre. Il veut s’approprier cette autre partie de l’existence dont il est détaché, séparé et éloigné par la nature dans le même grand ensemble des capitaux des avoirs du monde, et dont il est encore solidement lié, attaché, attelé, par un ou plusieurs cordons, fibres, nerfs, chemins dans leur intimité ou en dehors de leur intimité individuelle, et dans leur intimité et en dehors de chacune d’elle et en d’autres dans le tout. Quelque chose qui servirait à lier tous dans le même pour former une grande totalité solidaire. Il y a quelque chose qui est dans l’intimité de l’oiseau et qui n’appartient pas à l’oiseau exclusivement mais dont une partie appartient au chat et à un autre chercheur de capital nécessaire dont il est détaché par la nature. Il y a dans ce que cherche l’oiseau, quelque chose qui fait partie de la propriété, du capital existentiel naturel de l’oiseau. Toute l’intimité du chat n’est pas la propriété exclusive du chat dans les pâturages des capitaux du monde dans les choses et les êtres qui le composent et qu’ils composent.  Rien n’est absolument en rien, si les choses pouvaient se présenter ainsi. Rien n’est absolument lui-même. Chaque chose au sein de la nature est dans une autre et est chargé du capital exclusif propre à un autre ou à d’autres. Finalement, je crois que quelque part, si du moins les choses peuvent être présentées ainsi, Lavoisier pourrait avoir raison de dire que « Rien ne se perd, rien ne se  créée, tout se transforme » et comme il faut un premier à partir duquel commença le mouvement, la conclusion est que tous les êtres et les choses en devenir dans le mouvement et dans la transformation sont les porteur du même être ou du capital du même propriétaire initial. Si la nature et pas seulement le monde dans la nature était ainsi, Newton aurait aussi raison et d’ailleurs sans aucune teinture scientifique particulière en dehors de cette que tout esprit humain pour peu qu’il s’interroge pourrait découvrir ou acquérir, tout le monde voit et entend et sent en lui, dans son intimité à la fois close, et ouverte, claire et obscure, transparente et cachée à elle-même et aux autres, de même qu’en dehors de soi, que « Les choses » et les êtres de la nature « s’attirent » comme elles se repoussent. Ce que tout le monde dont moi ne sait pas ou ne savaient ou ne comprend pas malgré la mise en évidence du savant dont on dit qu’il fut un Franc-maçon-peu importe cela qu’il fut ou ne fût point- c’est que cela se fait « En fonction de leur masse et de la distance qui les sépare ». Ces deux conceptions du monde sont en parfait accord avec la conception de l’existence quand on cherche à savoir qu’est-ce que veut dire exister chez les latins ou chez les français qui prirent le mot des premiers, de même qu’on la trouve dans les mots qui traduisent le mot exister. Pour le latin, « exister c’est sortir, s’extérioriser, naître de , avoir pour origine ou pour cause ou pour raison d’être » et dans le Larousse, « exister c’est être présent dans quelque chose » Ce qui veut dire que tout ce qui ne peut pas être son contenant exclusif et absolument en tant que contenu, est dans quelque chose de plus vaste, de plus ancien, de plus étendue dans le temps et dans l’espace, de plus durable, de plus solide, de plus complet, etc. Descartes estime, que même pour l’athée, il est nécessaire de poser l’existence d’un premier contenant et d’un premier contenu duquel partit le mouvement de division qui donna naissance à toute chose, avant que les choses les êtres arrivés aux dernières unités de la division du tout appelées individus ne prennent le chemin inverse, celui de la multiplication, des croisement ou des re-croisement après la section, la rupture des croisements et des liens antérieurs dans la totalité pour tenter de reconstituer l’intégralité du monde ou celle du ver de terre séparée d’une partie d’elle-même.
 
 

2.      Les enfants qui ont eu la chance de se promener un peu dans la nature en ces lieux où elle préserve encore quelque chose qui pourrait l’instruire au sujet de l’existence, peuvent  parfaitement que le corps de l’assemblée des hérons qui quitte  son domicile dans les premières heures du matin en un point donné de l’espace, pour aller chercher ce qui lui est nécessaire dans d’autres régions proches ou éloignées de son domicile, revient toujours le soir à son point de départ, et très souvent avec la plus grande fidélité,  la plus stabilité dans le mouvement, la plus grande constance, le minimum d’écart, le minimum de surprise. Je ne sais pas si tous les héros reviennent puisque je ne connais pas le nombre au moment du premier départ. Reviennent-ils tous satisfaits avec ce qu’ils étaient allés chercher individuellement et collectivement, pour chacun et pour tous ? Je ne sais pas. Je suppose que  oui, parce que je suppose que la nature est droite, juste, et qu’étant ainsi, elle n’aurait donné à toute chose ce qui lui est nécessaire sans que cela ne soit de même nature ni égale à ce qu’elle aurait donné à une autre intimité. Elle n’aurait  promis à aucune chose ni à un être sensible ou raisonnable, ce qu’il ne saurait rechercher et retrouver et s’approprier individuellement et collectivement. La nature est surtout juste parce qu’elle n’a donné  à aucune chose, à aucun être en devenir tout ce qui lui est nécessaire, tout ce qui doit se constituer ou se réveiller, s’activer dans son intimité en tant que composante ou faculté et pouvoir nécessaire. Elle a donné à toutes choses en devenir ce qui lui est nécessaire pour atteindre sa fin, en la séparant de quelque chose, comme si chaque chose, chaque être, devrait acheter son existence et sa fin à un certain prix, moyennant un certain effort. Un pouvoir n’est jamais donné, jamais prêté, peut-être qu’il peut se louer ou se vendre. Pour le Sérère et le Wolof du Sénégal, le verbe exister se traduit par « Jig » et « Am » qui  correspond en français au mot « Avoir ». Ce qui existe donc,  c’est ce qui a quelque chose, par exemple chez les latins, un contenant mais aussi donc un contenu. Il est sur une même colonne vertébrale, un même tronc commun avec d’autres existants qu’il poursuit et qui le poursuivent, qu’il voit et qui le voit. Comme le chat est attaché à l’oiseau, le héron solitaire ou vivant en assemblée lui aussi est lié, attaché par un ou plusieurs cordons ombilicaux avec les lieux et les choses desquels il prend son envol et vers lesquels il s’élance et atterrit. Il n’est pas plus lui non, seul dans son monde. Il ne peut pas prétendre être aussi libre même dans le plus abondant des états de la nature elle aussi en devenir selon Rousseau. Par où voit-on dans la nature un animal être présent n’importe comment dans le monde ? Ne voit-on pas dans la nature, directement ou à la télévision ou par d’autres cordons artificiels qui nous lient au reste du monde, qu’il y a quelque part dans la nature, un oasis, un marigot, un fleuve où s’abreuvent les loups, les hyènes, les léopards, les buffles, les éléphants, les phacochères, les girafes, les biches, les caïmans et d’autres ? Et voit-on qu’ils arrivent tous au même moment au lieu commun pour prendre leur part individuelle et collective nécessaire dans le même capital de la nature ? Si cela se produisait en un jour, toute la nature aurait été exterminée par elle-même dans ces existants. Elle n’en disparaîtra pas totalement pour autant ou pas immédiatement parce que les végétaux pourraient encore survivre si les minéraux sont encore à leur portée. De même les capitaux particuliers de l’existence qui se seraient affrontés et détruits en tant que parts particulières ne serait pas nécessairement détruits. On ne verrait plus de lion ou d’hyène, mais l’ensemble des choses qui constituent ces existants continueraient à être présents de manière visible ou invisible, dans un existant vainqueur de tous les autres dans la guerre ou dans un autre en dehors du champ de guerre, mais toujours dans  l’existence. Qu’est-ce que fait le soldat à la frontière de son Etat ? Qu’est-ce que font le gendarme et le policier dans l’intimité et aux alentours des intimités des choses et des êtres dans l’intimité de leur territoire ? Qu’est-ce que font ces machines, ces robots, ces radars dans les cités anciennes et modernes du monde ?Qu’est-ce que fait le maître en classe quand il fait une évaluation de ses enseignements au moyen d’un devoir ou durant tout le temps de son activité ? Qu’est-ce que fait Dieu dans le monde où il existe ? La même chose. Surveiller l’existence.
 

3.     Mais d’abord qu’est-ce que c’est cette existence qui se surveille elle-même en tant que partie d’un tout ou totalité ?

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