lundi 25 janvier 2016

Du Métier de berger et de la satisfaction de l'existence

 

La satisfaction est l’expression visible d’un état existentiel caractérisé par le fait ou le sentiment de ne pas être séparé de quelque chose qui est nécessaire ou au moins utile, dans sa propre intimité ou dans son environnement, de manière permanente ou dans une situation particulière, devant un objet théorique ou concret objectivement ou subjectivement mesurable, et son intensité dépend du pouvoir d’action et d’influence et donc de la place essentielle de l’élément absent dans une totalité naturellement composée ou artificiellement et historiquement conçue et réalisée, par exemple devant une théorie philosophique, une théorique scientifique, une œuvre d’art, un code de conduite politique, morale ou éthique, une situation économique, etc. La satisfaction ou l’insatisfaction peut être ressentie en comparant une chose à elle-même en tant qu’intimité ou s’exprimer dans les relations et dans les rapports entre les choses et les êtres. Je peux être satisfait ou insatisfait de moi par rapport à une performance, une œuvre que j’ai réalisé ainsi que l’avais voulu ou que j’ai lamentablement raté. Je peux être satisfait dans mes relations et rapports avec un objet dont je ne suis pas l’auteur ou d’un autre homme comme moi.  Chacun est toujours satisfait de l’autre qui a tenu la promesse qu’il fut, même s’il n’est pas le destinataire. Le fait d’être satisfait de soi-même et par moi-même comme le fait d’être satisfait d’une théorie philosophique ou d’une œuvre d’art, impliquent toujours une relation. La satisfaction et l’insatisfaction sont l’expression d’une relation dans une totalité. Elle est le rapport entre un juge sensible ou pensant et un objet extérieur ou intérieur qui peut être lui-même ou en lui-même, comme elle est un rapport dans une totalité de mesures possibles entre un extrême représentant la valeur nulle ou la plus basse possible et une autre valeur absolue, indépassable ou représentant la plus haute du moment dans les valeurs connues déjà réalisées dans l’histoire ou dans les mythes et les légendes. La satisfaction est donc inséparable de l’idée selon laquelle les choses et les êtres sont concevables comme des pouvoirs mesurables subjectivement et objectivement en fonction de leurs actions positives et négatives et de leurs influences dans les sens ou dans l’esprit, dans la raison, dans l’âme, dans la conscience, etc. Théoriquement, à l’école les notes vont de zéro à 20. La satisfaction la plus basse est 10 sur 20 et 20 sur 20 absolument satisfait ou satisfaisant. La forme absolue de l’état de satisfaction est celle de l’existant qui n’est plus séparé de rien dans une situation particulière ou définitivement, et qui est donc intégralement dans son intimité avec tous les pouvoirs qui lui sont nécessaires et qui ne cherche plus rien, qui est absolument satisfait de lui-même, d’un autre ou de son monde lorsqu’il a retrouvé tout son pouvoir dans son monde et non point arrivé dans un autre monde qui vient après celui dans lequel il serait établi dans cet état, au sein de la nature ou dans l’histoire des hommes. La satisfaction totale, est l’état existentiel déjà accompli et définitivement établi dans les intimités physiques et métaphysiques des existants qui n’ont plus rien à attendre de l’existence et l’état existentiel recherché par tous les existants en devenir dans les champs de leurs monde où ils espèrent retrouver ce dont ils sont séparés par la nature ou par l’histoire, volontairement ou accidentellement , à la suite d’une convention, d’un accord et d’un contrat ou sans consentement de leur part en tant qu’individu ou groupement d’individus. Un existant est dit satisfait lorsqu’il est arrivé là où la nature le destina à arriver et représentant sa fin ultime et la meilleure de son devenir et cette fin coïncide toujours avec l’appropriation de tout le pouvoir qui est nécessaire à son intimité pour redevenir entière et non séparée d’elle-même parce que séparée de quelque chose de nécessaire dans son intimité, comme une composantes physique ou psychique, comme un pouvoir, une compétence, un état,  ou , là où sa société ou une autre autorité ou lui-même en tant qu’existant doté d’un pouvoir de distinguer entre plusieurs possibilités et de choisir, s’est promis d’arriver.
 

Théoriquement la nature a séparé toute chose en devenir d’une partie d’un pouvoir qui lui est nécessaire pour arriver à son devenir le plus haut possible et le meilleur dans le monde physique ou dans le monde métaphysique et à chaque chose un pouvoir initial extensible et compressible, positivement et négativement, qui lui est nécessaire pour retrouver ce dont elle est séparée dans son intimité ou dans son environnement. Les choses les mieux partagées par la nature entre tous les existants qui sont sortis directement de son mouvement, sont le pouvoir, le devoir et le droit de rechercher ce dont ils sont séparés pour redevenir ce qu’ils étaient, pour devenir ce qu’ils veulent être dans leur devenir en tant qu’individu ou société, peuple ou nation. Mais en même temps, ou alors c’est pourquoi aucun existant en devenir n’est assuré dans la nature et encore moins dans l’histoire humaine de viser et de s’approprier toujours et partout de sa fin individuelle ou collective…NEANMOINS….

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