samedi 9 janvier 2010

INDIVIDU ET SOCIETE/SUJET 1:L'existence des individus précède-t-elle celle de leurs sociétés?

SUJET I:L'existence des individus précède-t-elle celle de leurs sociétés?



INTRODUCTION
Partout où il y a société,il y a un espace,un langage,des relations d'échange,des rapports de complémentarité ou des rapports conflictuels,des règles de conduite,un produit collectif,donc des êtres vivants ayant un certain pouvoir.Il existe d'autres fondements théoriques nécessaires pour toute société, mais les bases que nous venons de citer suffisent pour dire que l'existence individuelle des êtres vivants est antérieure à celle des diverses sociétés qu'ils peuvent former.Autrement dit,comme il est logique de dire que les organes qui constituent un animal ont existé séparément avant d'être associés pour former la totalité unifiée et dirigée que l'on appelle par exemple mouton,il est juste de dire que les individus sont les organes élémentaires de toute société.Mais est-ce à dire que les organes de l'animal sont immédiatement opérationnels sitôt que naît l'animal?

Le petit de l'homme ne naît-il pas anatomiquement avec l'ensemble des organes de ses parents?Pourtant,on ne lui demandera jamais quand il aura trois ans de s'interroger sur la vie ou sur la mort,parce qu'il y a une structure ou une faculté qui n'est pas encore efficiente en lui,une compétence qui n'est donc pas naturellement donnée. D'autres part ,ne voyons nous pas que deux frères ou deux sœurs ont des gouts et des aptitudes et des comportements opposés bien qu'ayant vécu dans la même cité et dans la même famille?Ce sont ces constats empiriques qui justifient la position de ceux qui pensent que l'homme ne saurait exprimer une des humanités possibles du genre humain en dehors d'une société qui prend son éducation en charge.Faudrait-il alors dire que l'existence des individus précède partout celle de leurs sociétés ou alors considérer que partout où l'individu existe avec une identité spécifique dans une totalité d'êtres vivants,cette identité s'est imprimée en lui au cours de l'histoire dans un environnement physique et social au sein duquel il est soumis à une éducation et s'auto-éduque  lui-même ,notamment chez les hommes?



DEVELOPPEMENT



mercredi 6 janvier 2010

VIE SOCIALE 1:INDIVIDU ET SOCIETE

INDIVIDU ET SOCIETE

Le mot individu contient le mot division et le préfixe privatif « in ».Il signifie alors une entité, une unité, une totalité simple ou complexe ayant une forme ou un contenu indivisible. Cela ne veut pas dire que la chose ou l’animal ou l’objet artificiel considéré dans son espace abstrait ou concret comme étant un individu est indécomposable. Nous pouvons compter le nombre de manguiers qu’il y a dans un verger et considérer que chaque manguier est un individu qui a une forme et un contenu qu’il tient de la nature qui l’ a créé avec ses propriétés parmi d’autres manguiers qui peuvent être plus grands ou plus petits mais qui ne peuvent pas être plus manguier que lui. L’indivisibilité du manguier signifie dans l’esprit de la philosophie qui utilise le concept, que si on coupe une branche ou si l’on cueille une mangue de ce manguier nous n’aurons pas un manguier, c’est –à-dire que cet élément n’aura pas la propriété générale qui fait de tout les manguiers un seul être général qui s’appelle manguier et dont chaque manquier concret n’est qu’un individu particulier. L’individisibilité de l’individu renvoie donc plus à son essence qu’à sa matérialité. C’est pourquoi on peut diviser un groupe d’hommes ou un groupe de moutons ou un groupe de pierre en unités plus petites dont chacune est parfaitement identique à l’autre quand on ne pèse que leur essence, ce qui en chacun d’eux est indivisible et qui est partout identique :par exemple, la raison dont Descartes dit qu’elle est naturellement dans chaque homme et sans différence au départ. On comprend donc que tout ce qui est divisible est composé d’individu plus simples qui à leur tour peuvent subir des disions jusqu’à ce les dernières individus ne soient plus divisibles en unités plus petite et doués de forme et de contenu matériel capturable ou de contenu sémantique compréhensible. L’individu est donc comme l’atome, l’ultime unité de division douée de forme et de contenu d’une grandeur naturelle ou artificielle décomposable en idées ou en mots ou en morceaux matériels. On pourrait alors penser donc comme les philosophes présocratiques, que le plus simple, l’indivisible a commencé d’exister avant le complexe et le divisible. Ainsi Rousseau pense qu’il est méthodologiquement légitime ,possible et nécessaire pour supposer un homme qui vécut en dehors de toute société, pour bien penser les rapports entre les individus au sein de cet espace politiquement organisé qu’est la société. Mais s’il est logique de penser que l’arbre a existé avant la forêt, et si philosophiquement nous pouvons comprendre l’hypothèse de l’homme nature de Rousseau, est-il objectivement et historiquement possible de parler d’humanité avant que l’homme ne soit devenu un animal à conduire par éducation vers un statut d’existence que nul autre animal ne saurait atteindre ?Autrement dit l’homme est-il un être vivant naturel ou un être vivant qui se construit individuellement et collectivement ?Comment parvenir à respecter la dignité du sujet individuel et comment respecter la dignité de la société qui englobe l’individu pour faire en sorte que la vie de l’homme sur terre soit un séjour de paix et de satisfaction ?Se poser cette question, c’est s’interroger avec beaucoup d’anciens mais aussi avec beaucoup d’hommes de notre ère qui s’interrogent sur les changements multiples et rapides et très répandus dans leurs société et au-delà de leur espace restreint. Pourquoi la guerre dans la cité et entre les Etats ? N’est-ce pas à cause d’une mauvaise conception de l’individu et de la société et de leurs rapports ? Penser le développement, penser la paix, penser l’ordre mondial, c’est penser le rapport primordial et premier, le rapport entre l’individu et sa plus ancienne et grande création : la société et ses produits que sont le langage, la loi, la norme, la valeur, la notion de vérité, la morale, l’ordre, la politique, la religion, la philosophie, la science, l’art, etc. beaucoup d’autres produits théoriques et concrets. Penser le rapport entre l’individu et la société, c’est s’investir dans une tâche théorique utile et actuel et qui sera toujours actuel pour une seule raison au moins : chaque individu du genre humain pleure ou est en joie et il l’est toujours moins par la nature que par un semblable.

Sport ,Art et Philosophie au Sénagal /Lutte traditionnelle sérère MBIN GOOR Nguéthie à Ndiaganiao



jeudi 24 décembre 2009

Ethique et Science chez Robert OPPENHEIMER :« The scientists have met sin ! »(les scientifiques ont connu le péché!)



Né en 1904 à New York,à l'âge de 5 ans déjà, Robert Oppenheimer vit un amour très intense pour les sciences.Pourtant ou parce que son père est un riche importateur de extile et sa mère est peintre.
Dans les années 1920-1930,l'auteur du livre La science et le bon sens s'interroge ".Comment est-il possible que des scientifiques aient participé à la guerre des gaz de 1915-1918 ? Aient conduit des expériences pour déterminer quels gaz étaient les plus efficaces pour tuer des êtres humains ! »

Se poser ces questions c'est s'interroger comme un philosophe car c'est chercher à circonscrire l'essence et la finalité d'une activité.

Sans avoir les raisons ou les fondements de l'engagement de la science en tant que soldat dans la guerre,nous pouvons avoir des raisons pour s'interroger sur les rapports entre science et Etat et entre science et économie.Car il y a guerre parce qu'il y a des Etats.Mais il y a guerre entre les Etats ou au sein des Etats parce qu'il y a des biens à gagner et à protéger et des malheurs ou des menaces de malheur à dévier,à stopper,à neutraliser ou à détruire.

Pierre-Simon de Laplace sur les fondements de l'existence de la science et de son développement dans la nature de ses objets et dans les agents de sa police:déterminisme et intelligence


SUJET : Expliquez et discutez le texte suivant:


Nous devons envisager l’état de l’Univers comme l’effet de son état antérieur et la cause de ce qui va suivre. Une intelligence qui pour un instant donné connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l’analyse, embrasserait dans la même formule le mouvement des plus grands corps de l’Univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, l’avenir comme le passé serait présent à ses yeux.

Pierre-Simon de Laplace , in « Essai philosophique sur les probabilités »,1814.


Pierre-Simon de Laplace, Beaumont-en-Auge

Qu'est-ce que la science?

SUJET : Expliquez et discutez le texte suivant :

La liberté est la condition essentielle du développement des sciences. Aussi n’existe-t-il parmi nous ni castes, ni sectes, ni coteries ; toutes les convictions sincères sont respectées. Tout ce qui touche au domaine de la conscience est systématiquement exclu de nos débats. On ne discute ici que des questions véritablement discutables et sur lesquelles l’expérience a quelques prises ; mais toutes les questions de ce genre sont admises à la discussion.Nous écoutons toutes les doctrines scientifiques, sérieuses ou non, peu nous importe car celles qui ne le sont pas ne résistent pas à un examen rigoureux, fait librement et en pleine lumière.Nous avons une foi sincère dans le progrès continu de l’humanité et, jugeant de l’avenir d’après le passé et d’après les conquêtes que le siècle actuel a faites sur la nature nous n’admettons pas qu’on vienne nous dire à priori en quelque branche que ce soit de la science positive : « Tu t’arrêteras là ! ». Il y a donc place parmi nous, vous le voyez, pour tout homme d’initiative de bonne volonté et de bonne foi .
J. Mercadier,le 19 aoû 1880


lundi 21 décembre 2009

INTRODUCTION GENERALE A LA VIE SOCIALE :un matin au Lycée des Parcelles Assainies

INTRODUCTION GÉNÉRALE A LA VIE SOCIALE

Aujourd'hui lundi 21décembre 2009,les élèves du Lycée des Parcelles assainies ont refusé de faire des devoirs qui étaient programmés par l'administration et les professeurs concernés dans les trois derniers jours avant les vacances de Noël.Ils se sont réunis en assemblée générale pour donner les raisons de leur attitude face aux autorités que sont l'administration et les professeurs.Ils savent qu'une contre réponse appelée sanction est possible.Ils ont donc pensé à une réponse au cas où ce qui est possible et attendu se réalisait.Mais tous les élèves ne se sont pas spontanément regroupés au niveau du lieu de l'assemblée et tous les élèves n'ont pas eu en même temps l'idée de ne pas obéir aux recommandation de l'autorité. Il y a eu des initiateurs qui ont été désignés par leurs camarades ou qui se sont décidés de leur propre chef en tenant compte des circonstances du jour.Dans tous les cas,cela signifie qu'il y a un ou des leaders ou des individus qui jouent le rôle de conducteur ou de guide ou de représentant du groupe des élèves.
Le plus grand nombre peut-il avoir tort?
 Assemblée générale du jour/LPA/2009-2010
La conclusion que l'on tire de ces faits est qu'au sein du lycée il y a plusieurs groupes d'acteurs et que chaque groupe composé d'un seul individu ou de plusieurs individus est doté d'un pouvoir et a une place et un rôle déterminé dans cet espace de rencontre partagé.Les faits de ce matin montrent aussi clairement que les différents sujets qui vivent,pensent et agissent et communiquent dans cet espace en utilisant un ou plusieurs langages peuvent être en conflit.Quand ils entrent en conflit,leurs forces s'opposent et luttent autour d'un objet de désaccord dans le domaine de la théorie ou de l'action.Cette lutte peut avoir des moyens, des formes,des degrés et se terminer de différentes manières.Dans cette lutte,chaque partie cherche au moins à se faire reconnaître dans ses droits de penser,d'exprimer son point de vue et d'agir, et chaque partie peut chercher à dominer l'autre ou à la tenir en échec.Comme dans toute lutte on peut s'imaginer l'existence d'un arbitre qui aurait une qualité et une position lui permettant d'être neutre afin de bien voir et pour bien juger qui a tort ou qui a raison,qui a gagné ou qui a perdu,on peut s'imaginer un arbitre qui permettrait de savoir si c'est l'administration ou les professeurs ou les élèves qui ont totalement ou en partie raison. Cet arbitre peut être un homme ou une femme ou un groupe d'hommes et de femmes.
Peut-on acheter le bonheur ou la joie de vivre?
Mais l'arbitre ou le groupe arbitral aura nécessairement besoin d'instrument de mesure des différents actes de la guerre ou du jeu. mesure devrait avoir une durée de vie plus longue que celle des hommes et devrait rester indifférent à leur subjectivité.Ce moyen qui serait la source de détermination de la vérité et de la contre vérité est la Loi qui serait faite d'un ensemble de vérités scientifiques, ou de convictions philosophiques ou religieuses ou morales,qui guident un règlements présenté sous la forme d'un ensemble de dispositions pratiques à observer pour s'attirer une sanction positive ou pour s'éviter une sanction négative. Mais les forces qui sont dans cet espace de vie peuvent aussi dirigées ensemble en synergie dans la coopération,sur une même cible sur laquelle elles s'investissent par l'esprit ou par le corps pour lui faire subir une transformation dont les résultats serviraient à satisfaire quelque besoin de l'ensemble des acteurs ou les besoin d'un ou de quelques individus du groupe total,par exemple dans le cas d'une journée de travail pour rendre l'espace public plus propre et plus attrayant du point de vue environnemental.Si ces sujets qui sont dans cet espace sont en général accompagnés,il y a des moments où chacun d'entre eux rentre dans une espace de bulle personne verrouillée au autres et qui constitue l'espace privé de sa vie.
La force et l'argent sont-ils plus efficaces que l'amour et l'amitié pour gouverner les hommes?
TL'1B,LPA/2009-2010
Ce qui s'est passé dans l'espace du lycée se passe dans la famille,dans le quartier,le village ou encore l'ensemble du pays et enfin le monde constitué par l'ensemble des hommes et des peuples.Chacune de ces unités géographiques où se sont établis des hommes vivant ensemble est un groupement politique qui peut  prendre le nom d'espace social ou de société,ou d'espace public.Ainsi nous Une société est toujourconsidérerons qu'une société est toujours un espace matérielrepérable dans le temps et dans l'espace de l'histoire ou dans l'espace non borné de l'utopie, dans lequel deux ou plusieurs individus d'un genre d'être vivant ayant des besoins naturels ou artificiels qui les poussent à attaquer ou à se défendre ou à fuir pour satisfaire leurs besoins et survivre,entrent en coopération par leur conscience ou leurs corps dotés de forces mais souffrant aussi de faiblesses, pour réaliser une tâche et produire un bien commun qui leur manque, ou alors en conflit autour d'un objet précieux à gagner ou à perdre mis en jeu dont chacun, reconnaîssant l'usage,l'utilité et la valeur,revendique la légitimité de son monopole ou au moins la reconnaissance de sa part,c'est -à-dire de ses devoirs et de ses droits qui sont consignés naturellement en chacun pour le diriger ou qui sont historiquement déterminés par des peuples, des législateurs ou des princes humains s'inspirant de lois ou de vérités de la nature mises en évidence dans les sciences, ou de convictions premières philosophiques, politiques,morales ou religieuses,permettant de  maintenir au sein de cet espace extérieur public entre ces individus et dans l'espace intérieur de la privée de chaque individu, un certain ordre et un certain équilibre à l'avantage de tous ou d'un seul ou de quelques uns à l'intérieur ou , l'extérieur de l'espace et du groupe total.
TL'1D/LPA/2009-2010
La sagesse consiste-t-elle à suivre notre raison ou celle des autres?

La vie en société a sans doute apporté beaucoup d'avantages à l'individu du genre humain.Mais est-ce à dire que cette nouvelle forme de vie qui mit fin à sa solitude ne lui a rien faire perdre?En effet,comment comprendre que la société ne soit pas aussi un lieux où l'homme vient se dépouiller volobtairement ou par la contrainte de beaucoup de biens dont il jouissait au paravant dans la nature?Faudrait-il alors prendre la société comme une source de biens et de forces nouvelles pour l'homme ou une machine de désarmement et d'expropriation des biens fondamentax de l'homme tels que...
Si on peut admettre l'existence de société non humaine dans le reste des individus de la famille du Vivant,comme chez les abeilles,on ne voit nullement ailleurs en dehors des sociétés humaines,des assemblées de concertation où les discours des uns et des autres tirent dans la même direction ou  dans la contradiction. Ce qui se passe aujourd'hui en cas de crise ou en cas d'évènement à caractère public permet de supposer ce qui se passa au commencement de toute société:au commencement de toute société humaine dans l'histoire,il y 'eut au moins deux individus qui se rencontrèrent et dont chacun souffrait d'un mal qui était le seul dont le remède ne fut point contenu dans la science que lui léguèrent ses ancêtres et que détenait l'autre en dehors de lui mais qui fait partie de lui et dont l'absence est la source de la douleur.Ils passèrent des années et des années à se rechercher.Ils se rencontrèrent et ce jour là fut le dernier jour de la sécheresse qui accompagna leur errance.Il y 'eut le premier déluge de l'histoire.
La philosophie et la science sont-elles incompatibles avec la religion  ?
Trois disciples du Cheikh Béthio Thioune

Ils vécurent libres et heureux dans l'Ile des Architectes du Bien dans les eaux du fleuve Jotnaam Ndigil. En termes plus clairs,concernant la question des origines ou des raisons qui auraient donné naissance au société humaine, sans totalement récuser l'idée d'une tendance naturelle de l'homme à évoluer vers une vie de solidarité,il est plus probable que ce soit comme le supposent des auteurs comme Jean-Jacques Rousseau de malheureuses circonstances qui poussèrent les hommes à sortir de leur isolement pour s'assembler.Mais s'il arriva nécessaire pour les hommes de s'assembler pour survivre,il est   aujourd'hui manifeste que ces groupements politiques que l'on appelle sociétés appellent impérativement les hommes à repenser la question comment vivre dans le même espace national ou transnational qu'est le monde pour que la terre de tout le monde soit la terre de la vie libre et heureuse que les architectes du bien ont laissé au genre humain en prenant de la totalité de la terre qui leur fut promise un seul grain de sable encore dans les eaux de leur rencontre et de leur union?

Le censeur monsieur Cissé au milieu des élèves:un appel à la raison?


TL'1C/LPA/2009-2010
C'est l'espace où nous défendons notre existence et notre personnalité ou la laissons périr.C'est l'espace des choix et des responsabilités, individuelles et collectives,mais aussi des contraintes,l'espace de l'égalité et en même temps celui de l'inégalité.
Les faits qui se sont déroulés aujourd'hui dans l'espace lycée des Parcelles assainies arrivent dans tous les lycées du monde.Ils apparaissent aussi dans l'ensemble des familles,des entreprises,des quartiers.Tous ces lieux de formation et d'apparition de ces faits et des circonstances qui favorisent leur apparution sont des espaces sociaux et ces faits sont des produits sociaux que la philosophie,la sociaologie et la psychologie peuvent étudier afin de les expliquer ou au moins de donner une théorie de leur existence pour essayer de les comprendre rationnelement.
Journée Lycée propre/23décembre2009/LPA
Des animaux peuvent se regrouper tout comme des hommes peuvent le faire pour aller à la chasse.Mais jamais on ne verrait un groupe d'animaux balayer son propre logis ou la demeure d'un autre.C'est cette différence entre les hommes et les animaux,mais aussi entre les hommes,les cités et les peuples qui donne toute son sens et sa valeur à cette initiative au sein de la vie sociale des hommes.
Le psychosociologue américain Mac Dougall estime quà chaque fois qu'une grande nation est apparue et s'est développée dans l'histoire,la conscience de ses architectes d'être une nation a été toujours déterminant,plus déterminante sans doute que leur science ou leur technique ou leur richesse du moment qui sont des biens dérivés de leur conscience de devenir un dans le multiple et dans les différences secondaires.

dimanche 20 décembre 2009

La métaphysique 2+ :Des présupposés ou des vérités premières qui fondent le projet de la métaphysique

 Des présupposés de la métaphysique.
La philosophie est aussi une recherche pour répondre à la question:Faut-il vivre en suivant ce que nous indiquerait une raison probable dans la nature ou en prenant les chemins déjà tracés par  des hommes ou faudrait-il se définir une voie et une discipline personnelle qui  nous donnent satisfaction sans nuire à l'épanouissement des autres ?Un habitant de la Cité Fadia,dimanche matin 20 décembre dans une rue de la Cité!C'est cette philosophie qui est celle des architectes du bien.



La philosophie est selon Aristote,le chemin de la raison qui est amoureuse de savoir et qui a fait l’expérience de ses erreurs. Elle consiste donc avant tout à débarrasser la raison de tout ce qui peut lui empêcher de bien se voir en tant qu’instance de mesure ou de discernement, et de bien voir ensuite clairement la réalité. Son souhait est donc d’arriver à une connaissance débarrassée de toute sorte d’erreurs qui pourraient avoir l’homme comme source ou la chose à connaître, notamment dans le monde sensible où les choses sont en perpétuellement changement et capables de se déguiservolontairement ou involontairement, capables de cacher leur nature ou de la recouvrir par ce qu’elle n’est pas. En ce sens, nous pouvons encore dire que la philosophie dans sa forme théorique est un projet de perfectionnement de la raison, de sa manière de penser ,de nommer les choses, de les approcher, de les séparer ou de les réunir en famille selon un critère essentiel dans leur existence. Le sommet du voyage de la raison humaine serait donc ce lieu où une fois perchée la raison humaine serait débarrassée de tout ce qui lui empêchait de voir clairement les choses , les êtres et les évènements, dans leur nature, leur relation, leur mouvement, leur fonction,,etc. Le moment et le lieu où la raison humaine suppose être arrivée ou devoir arriver un jour, est le moment et le lieu de la métaphysique. Car la métaphysique comme nous venons de le voir ci-dessus, est la prétention de connaître toute chose en elle-même, de manière directe, sans ‘intermédiaire de quelque chose d’autre qui la contiendrait et de laquelle on pourrait la déduire. La métaphysique est le refus de la représentation des choses par des auxiliaires toujours imparfaits et infidèles. Quelles sont les bases ou les présupposés ou les postulats ou les vérités premières ou les prémisses posées au départ de ce projet de recherche de la vérité absolue ou de la mesure absolue de toute chose? La métaphysique suppose que chaque chose qui existe dans le monde sensible sous des aspects multiples ou des visages multiples comme l’homme, a un ancêtre dans un monde qui est au-delà de la terre où naît, évolue, change et meurt l’homme ou la fleur ou le cheval ou l’Etat. Cet ancêtre qui est le modèle idéal universel formel ou immatériel a un auteur ou un créateur qui a la sagesse parfaite ou la science ou la connaissance parfaite de toute chose et dont les actions indiquées ou exécutées par lui sont parfaites. Cet auteur est appelé Dieu par certains et Nature par d’autres ou encore Raison, par exemple chez les stoïciens. En ce sens nous pouvons dire que c’est l’esprit métaphysique de la philosophie première encore appelée philosophie spéculative, qui formula rationnellement l’existence de Dieu en tant que premier principe ou cause ou source ultime de toute chose dans la nature, y compris l’homme qui découvre son existence. Dès lors comment ne pas comprendre que l’une des fonctions de la philosophie soit de guérir les âmes pour retrouver leur alliance avec l’Etre par excellence ? Mais comment comprendre aussi cette antinomie ou cette antipathie qui est souvent évoquée entre philosophie et science ?Peut-être qu’aussi qu’accepter la nécessité d’une première cause sans cause derrière elle n’implique pas nécessaire l’existence de tous ces autres attributs autour de ce premier moteur de l’existence. La métaphysique pose aussi cette supposition : chaque chose est créée dans sa forme parfaite avant d’apparaître sous des visages multiples dans l’histoire et chaque chose est créée avec une nature ou une essence parfaite, universelle et incorruptible c’est-à-dire qu’on ne peut pas changer ou supprimer. Autrement dit encore, la métaphysique suppose qu’il existe pour toute chose, une partie qui est immobile dans le monde de Parménide et de Zénon d’Elée son discipline, insensible au temps et à l’espace, et une partie qui est dans un mouvement et en perpétuel changement dans le monde d’Héraclite d’Ephèse où même les eaux du fleuve « coulent » et changent si bien qu’on ne peut même pas dire en droit ou rationnellement que l’on s’est baigné deux fois des mêmes eaux du même fleuve. En disant que la métaphysique est la science ou la connaissance de la raison pure ou de la raison sans commerce avec l’expérience sensible de l’histoire, la métaphysique suppose qu’il existe une raison parfaite ou une « raison pure »,une « raison naturelle » comme l’appelle Descartes.

Une raison qui selon Socrate, serait héritière des vérités premières, primitives et éternelles déposées en tout homme par la nature, mais que l’éducation peut aveugler, rendre malade et égarer à son sujet et au sujet du reste du monde. Cette affirmation du rationalisme ou encore de la métaphysique qui fait une totale confiance à cette raison naturelle, est rejetée par les empiristes qui pensent comme les matérialistes que la connaissance ne vient que lorsque l’homme est en contact avec le monde. Marx critique aussi cette prétention de la raison humaine d’avoir une origine naturelle et non sociale et historique et critique l’idée selon laquelle on peut débarrasser la conscience ou la raison ou l’esprit de son contexte historique à la fois naturel et culturel. Aujourd’hui, même dans les sciences, l’idée d’une raison totalement impartiale, l’idée d’un sujet sans intérêt et absolument neutre est remise en cause pout affirmer l’omniprésence de la subjectivité, de la singularité et des circonstances extérieures dans la vie théorique comme dans la vie pratique de l’homme. Lorsque la métaphysique affirme avec Platon que les choses du monde sensibles sont des reflets imparfaits et multiples dans les consciences individuelles, il affirme en même temps que c’est l’esprit qui a d’abord pensé les choses et déterminé leur essence avant que ces choses ne soient faites matériellement. Cela veut dire que la conscience précède l’existence et la dirige ou encore l’essence de la chose précède, est déterminé avant même que la chose ou l’homme ne soit conscient de son existence dans l’histoire. Cela veut dire encore que chaque chose, chaque être poursuit une essence idéale qu’il ne rattrapera jamais totalement. C’est comme un homme qui courent derrière une immense boule d’or ou de diamant qu’il ne rattrapera jamais et qui ne peut que se contenter des grains qui se détachent les unes des autres de cette boule qui court sans pour autant que la grandeur de la boule ou sa forme ne soit affectée Telles sont entre autres quelques unes des suppositions de la métaphysique en tant que genre de connaissance. En conséquence la métaphysique n’hésitera pas à aligner les connaissances ou les discours sur les choses et les pratiques humaines dans les diverses cultures, en les comparant à un modèle qui serait le plus achevé, le monde de référence. Ainsi on parlera dans l’anthropologie d’homme civilisé et d’homme non civilisé ou d’homme ayant une culture et d’homme sans culture.

vendredi 18 décembre 2009

Ecole,Université,Politique,Etat,Engagement

SUJET:Peut-on chercher du savoir ou du savoir faire ou du savoir être sans avoir en vue de s'en servir dans la vie personnelle ou dans la vie sociale?



Dispensaire Golf Sud et Santé de la Petite Enfance:Vitamine A et Déparasitant

 L'ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN APPROUVE

Aujourd'hui vendredi 18 décembre,le Dispensaire du Golf Sud avec l'équipe du Chef de Poste Madame Aïssatou Bassel a procédé à un travail sur le terrain pour une couverture sanitaire gratuite des enfants âgés de 6 mois à 5 ans:Vitamine A et Déparasitant.




Madame Nafissatou Guèye (infirmière municipale) et Madame Ndag Dieng (Agent de Santé Communautaire),Cité Fadia.
Un travail de proximité,du porte-à-porte très pénible mais qui en vaut la peine quand on sait ce que vaut le bien et ce que représente la république dans la recherche de ce bien.


Bonne initiative à encourager et à renforcer.

jeudi 17 décembre 2009

PHILOSOPHIE , ART,REALITE,VERITE ,SUBJECTIVITE et CIRCONSTANCES



L'art est une certaine manière de représenter des réalité visibles par tout le monde ou des réalités cachées dans quelque région du monde.De même la philosophie est une certaine représentation de la réalité globale qu'est le monde ou une de ces parties naturelles ou culturelles dans l'espace des sens ou dans un espace où l'esprit découvre des évènements, des êtres et des choses sous des formes déjà modélisées ou en fabrique elle-même en veillant que ces créations s'accordent avec les réalités empiriques du monde qu'elle veut surplomber et voir en hauteur ou sans se soucier de leur incorporation efective et pratique de ces êtres.

Ce qui change, ce sont les structures ou les éléments utilisés pour rendre un partage possible de ces créations toutes artificielles de l'art et de la philosophie.


Il faut dessiner de temps en temps une certaines catégories de dessins géométrisable et algébrisables pour voir dans les faits un des problèmes fondamentaux de la vision philosophique du monde et de la réalité sous les sens,à savoir le problème de l'un qui peut apparaître sous plusieurs visages ou unité totolisantes douées de sens,le problème de la subjectivité du réel qui est toujours prise par la conscience individuelle selon ses états et ses positions,le problème de la vérité formelle,etc.

Un exemple concret sous mes yeux,un dessin que l'on peut lire au mooins avec trois sens
Figure 1:Un homme divisé en deux par une boule
Figure 2.Un homme qui frappe sur une boule comprise comme un ballon de foot-ball devant lui
Figure 3:La machoire d'une tête avalant ou vomissant une boule
Il y a bien problème:Faut-il dire que ce qui est dessiné sur cette feuille par l'esprit s'appuyant sur une donnée primitive matérielle ou abstraite développée représente scène 1 ou 2 ou 3 ou une autre possible?
Deux réponses majeures:
Réponse 1:il existe un représentant authentique et des représentants qui l'imitent et le correspondre et qui sont hiérarchisables
Réponse2:Toutes ces représentation mentales ou lecture du dessin sont vraies
Réponse3:Aucune de ces représentations n'est authentique car elle ne fait qu'essayer de représenter imparfaitement ce dont la raison n'a pas les concepts conformes pour décrire
Réponse 4:Ce qui est authentique c'est ce que ces trois figures ont en commun et qui est la barre qui passe par les commissures de la mâchoire,qui est la barre qui joint les reins du joueur et les reins de l'homme courbé divisé en deux.


lundi 14 décembre 2009

La métaphysique 2 :Des présupposés ou des vérités premières qui fondent le projet de la métaphysique


III. DES PRÉSUPPOSES OU DES VÉRITÉS PREMIÈRES ADMISES SUR LESQUELLES REPOSENT LE PROJET ET LE DISCOURS DE LA MÉTAPHYSIQUE ENCORE APPELÉE PHILOSOPHIE PREMIÈRE


La métaphysique suppose que chaque chose qui existe dans le monde sensible sous des aspects multiples ou des visages multiples comme l’homme, a un ancêtre dans un monde qui est au-delà de la terre ou naît, évolue, change et meurt l’homme ou la fleur ou le cheval ou l’Etat. Cet ancêtre qui est le modèle idéal universel formel ou immatériel a un auteur ou un créateur qui a la sagesse parfaite ou la science ou la connaissance parfaite de toute chose et dont les actions sont parfaites. Cet auteur est appelé Dieu par certains et Nature par d’autres ou encore Raison. La métaphysique pose aussi cette supposition : chaque chose est créée dans sa forme parfaite avant d’apparaître sous des visages multiples dans l’histoire et chaque chose est créée avec une nature ou une essence parfaite, universelle et incorruptible c’est-à-dire qu’on ne peut pas changer ou supprimer. Autrement dit encore, la métaphysique suppose qu’il existe une partie du monde qui est immobile et une partie du monde qui est dans un mouvement perpétuel qui affecte tout ce qu’il contient. La métaphysique suppose aussi qu’il existe une raison parfaite ou une « raison pure », c’est-à-dire une raison débarrassée de ce qui ne fait pas partie d’elle et qui lui empêche de bien voir, une raison donc guérie de tous les maux et imperfections qu’elle contracte dans la cité. Cette raison serait donc une raison naturellement incorporée en l’homme depuis sa conception et sa naissance par l’architecte qui aurait conçu son existence. Cette raison ne serait donc pas instruite au cours de l’histoire et de l’expérience mais serait plutôt chargée de vérités pures, de vérités originelles, des vérités pures et universelles qui doivent donner naissance par dérivation ou déduction, naissance à d’autres vérités. La métaphysique suppose donc encore que c’est l’esprit ou la conscience ou la raison ou l’âme pensante qui est antérieure à la matière qui donne une forme visible aux êtres que la raison a conçues de manière formelle. La métaphysique suppose encore que l’essence ou la détermination de la nature des choses précède l’existence concrète des choses particulières qui réalise ou contiennent incomplètement et imparfaitement cette essence qui peut s’actualiser dans des cas particuliers en nombre infini dans l’histoire.

Telles sont entre autres quelques unes des suppositions de la métaphysique en tant que genre de connaissance.