Les hommes naissent égaux parce que l’homme n’est rien
ou n’a aucune d’identité particulière personnelle ou nationale à sa naissance.
Mais les hommes sont différents dès la naissance puisque ce n’est pas la police
humaine qui a inventé les empreintes digitales. La culture n’est pas le
contraire de la nature. Elle fait tout ce que la nature fait mais d’une autre
manière, avec d’autres moyens, mais toujours, en partant d’un pouvoir initial
extensible ou compressible de la nature. La nature est une gigantesque
industrie de fabrication d’identités et toujours d’identités capables de
coopérer par des contacts physiques comme l’acte sexuel pour la reproduction et
aussi de se secourir, de se porter les uns par les autres. Comme la nature la
culture est aussi une gigantesque industrie de fabrication d’identités
physiques et métaphysiques pour toutes choses qu’elle conçoit et réalise dans l’histoire
ou attend dans un ailleurs possible et incertain. La tyrannie intellectuelle ou
politique est la négation de cette fonction universelle de la culture. La
démocratie est la promotion de la diversification la plus extensive possible de
ces identités égales et contradictoires, refusant toujours d’être le même, sans
visage dans le même contenant. Si les hommes naissent égaux, ils ne naissent
point semblables, pas même les jumeaux ; la nature est la première à
rendre les jumeaux homozygotes semblables et la première Police à les rendre
différents. La culture conserve à la fois cette ressemblance et construit leur
différenciation historique. Il peut arriver que deux jumelles ou jumeaux
parfaitement identiques par leur physique ne puissent plus partager le même
mit, le même plat, la même religion. La nature n’aime pas la ressemblance
parfaite, mais elle surveille toujours l’égalité parfaite dans tout son
territoire. Le problème, c’est de savoir qu’est-ce que vaut une identité dans
la nature en perpétuel devenir et qu’est-ce valent les identités dans leurs
champs d’apparition culturelle. Le problème c’est comment vivre dans la
ressemblance et dans la différence sans être des bêtes ou sans s’entredétruire
dans les conflits qui n’apporte rien de plus, qui n’élève ni l’homme ni la
société parce que ne modifiant rien de signifiant. Si le conflit est un facteur
de changement dans l’organisation sociale, dans l’action sociale et aussi dans
l’organisation de la personnalité individuelle, et dans le comportement
individuel, il y a des conflits qui coûtent cher et qui n’apporte rien dans l’histoire
collective et dans l’histoire individuelle. En philosophie comme en science, le
conflit est toujours bien attendu et accueilli pour mieux connaître le monde et
se connaître soi-même. Peut-être c’est à cause de son pouvoir de révélateur et d'alerter
que le conflit n’est pas aimé de tous parmi les hommes. Peu importe l’amour ou
la haine des hommes pour lui, il est plus ancien et plus fort et plus utile que
n’importe quel serviteur de l’homme.
PHILOSOLIDAIRE/Association Architecte du Bien (AAB)14252 but non lucratif - Des femmes et des hommes libres engagés, qui rêvent, pensent et agissent individuellement et ensemble pour que la Terre soit toujours et partout un lieu de satisfaction universelle de l'individu, de la société, des groupes sociaux et du monde dans les champs de CAUSES:Droits de l'homme, Éducation, Environnement, Santé, Petite Enfance, Femme, Culture, Économie et travail contre la Pauvreté
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire