mercredi 28 juin 2017

La culture est l’instrument de l’histoire dans le devenir universel

C’est l’histoire qui commande à la culture la production des identités individuelles et collectives nécessaires à son accomplissement dans une étendue spatiale et temporelle déterminée ; elle est la condition de ses forces et de toutes ses faiblesses. 

La faiblesse de la culture ou sa force dépend de sa capacité à entendre et à comprendre, et à répondre aux divers signaux clairs et obscurs de l’histoire. 

Le problème pour la culture, c’est qu’il lui arrive très souvent d’avoir de la peine à arrêter de produire tout ce qui est signalé comme nuisible à l’histoire, à se débarrasser de sa propre progéniture ou à défaut, pour des principes éthiques et moraux, de la rééduquer. 

Le problème, c’est qu’il arrive très souvent à la culture de se prendre pour la fin de l’histoire et non point comme son moyen dans le devenir. 

Beaucoup de peuples, de pères, et tous les guides, dirigeants et leaders du conservatisme se plaignent des renversements des valeurs, des orientations, des prières, des idoles, des messies, des prophètes, des prédicateurs et de leurs vérités, comme des pires catastrophes annonçant non pas la déchéance des valeurs et du besoin de valeur pour l’homme, principes qui n’ont point peur de mourir pour renaître en d’autre dans la même famille, de continuer à aller là où ils vont avec l’homme, mais de leur propre déchéance dans le devenir. 

La tête de L’Histoire de l’humanité est universellement vers le même horizon, par une multitude de moyens dont le principal est la culture.

 Partout où la culture est plus ouverte, plus apte à lutter contre elle-même, contre ses propres chaînes qu’elle produit involontairement et non pas en faisant semblant de ne pas entendre la voix universelle de l’Histoire humaine, là, elle est toujours plus proche de la marche de l’humanité. 

L’humain a horreur du déjà fait, du fini, du non extensible, parce qu’ « il est une histoire » et pas seulement pour le matérialisme. Il faut toujours se méfier des cultures qui pensent qu’elles sont intégrales, que l’homme leur appartient, définitivement, à présent qu’elles l’ont totalement accompli. 

C’est une autre forme d’usurpation de ce qui appartient à tous et qui peut toujours être et demande toujours d’être autrement, ainsi qu’il se voit clairement dans un ailleurs possible, et ICI, par l’homme lui-même.

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