1.
Si donc je ne suivais que ma raison humaine dans la
raison universelle, en essayant d’atteindre ce qui probable ou même hautement
très probable, en partant des mots et des conceptions de l’existence, du monde,
du devenir et de l’histoire, notamment du monisme matérialiste ou
spiritualiste, d’Aristote et de l’eudémonisme, de Hegel, de Lavoisier, de
Darwin, de Francis Fukuyama et peut-être encore d’autres moins connus de moi, mais
aussi de manifestations universellement observables et renseignant
objectivement d’abord en elles-mêmes avant toutes interprétation raisonnable ou
exagérée,
2.
Je dirais qu’il existe quelque chose et pas
rien, parce que la force est la première composante nécessaire et universelle
de toute chose, et l’essence de toute force est d’agir, de créer, de se créer,
de d’auto créer, de reproduire, d’imiter, et que l’universalité de la surveillance
des mouvements et des activités internes et externes des forces du Devenir
universel dans la nature et dans les sociétés humaines, par les hommes et par
leurs diverses institutions, activités et objets signifiants, pourrait être l'origine
de l’idée selon laquelle l’existence a un sens, une signification, une valeur,
un chemin, une démarche, une logique, une orientation, une unité, une fin
visible ou invisible dans le monde physique ou dans le monde métaphysique,
desquels on peut détourner toute chose et desquels tout existant libre peut se
détourner, mais vers lesquels par nécessité inscrite dans ses origines, il
revient toujours, et que le sens du devenir c’est le passage du multiple dans
tout existant particulier et dans toute société, vers le non multiple, et que
sa fin est la naissance de l’un dans le multiple, la naissance de l’être en
tant qu’être dépouillé de toutes ses identités intermédiaires qui rendaient sa
reconnaissance toujours provisoire, attendant l’émergence d’une autre identité
émergent de sa propre intimité et par laquelle, il retrouve sa plus haute
satisfaction, principe à l’origine de sa conception et de tous ses mouvements
Pour dire, le sens et la fin du Devenir universel, n’est-ce pas la marche des
mortels vers l’immortel ?
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