mercredi 29 septembre 2010

ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN (AAB)-PHILOSOLIDAIRE: Science et falsificationisme:les échecs des théori...

ASSOCIATION ARCHITECTE DU BIEN (AAB)-PHILOSOLIDAIRE: Science et falsificationisme:les échecs des théori...: "Nous retournons après cette digression à la conception falsificationiste du progrès de la science comme processus menant des problè..."

Science et falsificationisme:les échecs des théories actuelles sont des conditions nécessaires pour l'émergence de nouvelles théories plus puissantes et plus étendues



Nous retournons après cette digression à la conception falsificationiste du progrès de la science comme processus menant des problèmes aux hypothèses spéculatives, à leur tour critique et à leur falsification éventuelle puis à des problèmes nouveaux. Deux exemples vont illustrer ce point, le premier raite du vol des chauves-souris, le second du progrès de la physique.


Nous commençons par un problème. Les chauves-souris sont capables de voler avec aisance et à grande vitesse, en évitant les branches des arbres, les fils télégraphiques, les autres chauves-souris ; en outre, elles ne volent pratiquement que la nuit. Cela pose problème car la théorie plausible selon laquelle les animaux, comme les humains, avec leurs yeux est apparemment falsifiée. Un falsificationiste essayera de résoudre ce problème en émettant une conjecture ou hypothèse…

Le développement de la physique d’Aristote à Einstein en passant par Newton fournit un autre exemple sur une plus grande échelle. La description falsificationiste de ce développement est la suivante. La physique aristotélicienne a remporté, dans une certaine mesure, de nombreux succès. Elle a réussi à expliquer un grand nombre de phénomènes :la chute des objets lourds au sol(ils rejoignent leur lieu naturel, au centre de l’univers),le fonctionnement des siphons et des pompes élévatrices(dont l’explication est fondée sur l’impossibilité du vide),etc.

Mais la théorie d’Aristote a fini par être falsifiée, à de nombreuses reprises.

Les pierres lâchées du haut d’un mât dans un bateau en mouvement uniforme tombent sur le pont au pied du mât et non à une certaine distance du mât, comme elle le prédisait. Les lunes de Jupiter tournent autour de Jupiter et non autour de la Terre. Nombre d’autres falsifications s’accumulèrent au cours du XVIIème siècle. La physique de Newton, au contraire, après avoir été créée et développées sur des conjectures comme celles de Galilée et de Newton, se révéla supérieure à la théorie d’Aristote qu’elle remplaça.

Si la théorie de Newton était capable de rendre compte de la chute des corps, du fonctionnement des siphons et des pompes élévatrices et tous autres phénomènes déjà expliqués par les théories d’Aristote, elle pouvait expliquer aussi des phénomènes qui étaient problématiques pour les aristotéliciens. En outre, la théorie de Newton put expliquer des phénomènes qui n’étaient pas pris en compte par la théorie d’Aristote.
A.F.Chalmers,Qu’est-ce que la science ?, « falsification et progrès »

jeudi 16 septembre 2010

Le falsificationisme de Popper ou pourquoi Marx,Freud et Adler doivent rester en dehors de la science.

   Marx-Engels-Lénine-Staline




Karl Popper   
Cependant le falsificationiste affirme que certaines théories qui possèdent a priori la caractéristique de bonnes théories scientifiques n’ont en réalité que l’aspect parce qu’elles ne sont pas falsifiables : elles doivent donc être rejetées. Popper affirme que le matérialisme historique de Marx, la psychanalyse de Freud

et la
psychologie d’Adler,
pour ce qui est de certaines de leurs versions au moins, souffraient de ce défaut. Sa critique de la psychologie adlérienne peut être illustrée par l’exemple caricatural suivant.
La théorie d’Adler pose comme un principe fondamental que les actions humaines sont motivées par des sentiments d’infériorité. Voici un incident qui vient à l’appui de cette thèse : un homme se trouve au bord d’une rivière dangereuse lorsqu’un enfant, près de lui, tombe à l’eau. Ou bien l’homme plongera dans la rivière pour sauver l’enfant, ou bien il ne le fera. S’il le faut l’adlérien répondra que cela va dans le sens de sa théorie. L’homme éprouvait manifestement le besoin de vaincre son sentiment d’infériorité en montrant qu’il était suffisamment courageux pour plonger dans la rivière, en dépit du danger. Si au contraire il n’y plonge pas, l’adlérien pourra également conforter sa théorie. Car l’homme surmonte alors ses sentiments d’infériorité en se prouvant qu’il a la force de rester sur la berge imperturbable, pendant que l’enfant coule. Si cette caricature illustre bien la façon dont fonctionne la théorie adlérienne, la théorie n’est alors pas falsifiable. Elle correspond à n’importe quel comportement humain et, précisément pour cette raison, ne nous en apprend rien bien entendu, une étude approfondie de la théorie d’Adler serait nécessaire avant de la rejeter sur cette base, et on ne saurait se limiter à la caricature citée. Mais il existe de nombreuses théories sociales, psychologiques et religieuses qui, dans leur volonté de tout expliquer, finissent, semble-t-il, par ne rien expliquer.
Alan Francis Chalmers, Qu’est-ce que la science ?

vendredi 3 septembre 2010

Qu'est-ce qu'une idéologie?

pucrs.jpg-274 × 340 - "Il faut aussi résister à cette pensée totalitaire ..."-resistances.be

Les idéologies-ces « ismes »qui, à la grande satisfaction de leurs partisans, peuvent tout expliquer jusqu’au moindre évènement en le déduisant d’une simple prémisse-sont un phénomène tout à fait récent, qui, durant des décennies, a joué un rôle négligeable dans la vie politique. Seule la sagesse du regard a posteriori nous permet de découvrir en elles certains éléments qui contribuèrent à les rendre si fâcheusement utiles à la domination totalitaire. Il fallut attendre Hitler et Staline pour découvrir combien grandes étaient les potentialités des idéologies en matière politique.







Les idéologies sont connues pour leur caractère scientifique : elles allient approche scientifique et résultats d’ordre philosophique et ont la prétention de constituer une philosophie scientifique. Le mot « idéologie » semble impliquer qu’une idée peut devenir objet d’une science au même titre que les animaux sont l’objet de la zoologie : le suffixe « logie », dans idéologie comme dans zoologie, ne désignerait rien d’autre que les « logoï », les discours scientifiques tenus à son propos. S’il en était vraiment ainsi, une idéologie ne serait qu’un pseudo science et une pseudophilosophie, transgressant à la fois les limites de la science et celles de la philosophie. Le déisme, par exemple, serait l’idéologie traitant l’idée de Dieu qui intéresse la philosophie à la manière scientifique de la théologie par laquelle Dieu est une réalité révélée (une théologie qui ne serait pas fondée sur la révélation d’une réalité donnée, mais traiterait Dieu comme une idée, serait aussi folle qu’une zoologie qui ne serait plus certaine de l’existence physique, tangible, d’animaux.)Cependant nous savons que cela n’est que partiellement vrai. Le déisme, bien qu’il nie la révélation divine ne s’en tient pas à des discours « scientifiques »sur un Dieu qui n’est qu’une « idée » ;il se sert de l’idée de Dieu afin d’expliquer le cours du monde. Les « idées » qui sont au centre des doctrines en « ismes »-la race dans le racisme, Dieu dans le déisme, etc.-ne constituent jamais l’objet des idéologies et le suffixe « logie » ne désigne jamais seulement un ensemble de propositions « scientifique »



Hannah ARENDT, Les origines du totalitarisme, Editions Quarto Gallimard, pp.824-825.



mercredi 25 août 2010

Politique : Quand les démons arrivent sur le trône et s’attaquent à la vie des mendiants au Sénégal

Moines‑Mendiants‑Wylie‑1.jpg/ 401 × 407 - Des moines mendiants au Moyen Age/ interet-general.info


Quand on veut abattre un arbre ou l'immeuble d'une administration d'organisations de malfaiteurs, il fait atteindre les fondements ou les racines. C’est pourquoi chasser les mendiants des rues de Dakar n’est pas une solution mais bien l’expression d’une impuissance jusqu’ici cachée à combattre efficacement la pauvreté. Tiken Jah Fakoly s’interroge :


 « Où veux tu que je m’en aille ? »


Chasser les mendiants de Dakar vous les retrouverait à Mbour, à Tivaoune, à Thies, à Zinguinchor.Imaginez vous un mendiant dans la belle et généreuse nature de notre chère Casamance. Imaginez un mendiant à quelque pas des mines de Sabadola.C’est un crime.Un crime collectif exécuté par l’Etat et parrainé par un peuple qui refuse de s’instruire, de travailler, de s’aimer et de partager équitablement, même avec ceux qui ne peuvent rien faire ou à qui à cause de quelques handicaps naturels graves ou supportables ont été marginalisé comme si un bras coupé ou le fait ne pas pouvoir marcher empêchait d’être un grand mathématicien ou un grand philosophe.


Cette idée est grave et me révoltte surtout quand elle vient d’un premier ministre censé être parmi les spécialistes du droit particulier de notre Etat et du droit universel qui s’occupe de tous hommes. Chasser les mendiants des rues de Dakar c’est affirmer que nul n’a le droit d’emprunter les rues de Dakar s’il n’a point avec lui le pouvoir de subvenir à ses propres besoins. Autrement dit, il se pourrait que nous autres très pauvres et pourtant travailler que nous soyons aussi un jour ou l’autre appelés à faire nos bagages. Si le droit de séjourner à Dakar et de se déplacer dans les rues de Dakar dépendant du pouvoir d’y survivre sans tendre la main à personne, certainement les rues de Dakar seraient aussi désertes qu’elles le sont quand arrive le Magaal de Touba ou le Gamou de Tivaone ou le pélrinage de Popenguine.

Et pourtant le premier ministre a raison. Lorsque l’on est premier des ministres d’un gouvernement dont le prince se félicite publiquement d’avoir créé de nouveaux riches et une nouvelle bourgeois à côté de celle que Abdou Diouf et Senghor ont produites et qu’en même temps on voit le taux de mendiants augmenter de jour en jour jusqu’à se placer parmi les faits sociaux les plus répandus, il y a de quoi chercher à exiler les mendiants des belles rues de Dakar, craignant de certains esprits pervers ou diffameurs ne se disent c’est de la pauvreté donc des autres que les princes du monde créent la richesse de leur cour.

C’est un crime, un génocide au même titre que celui du Yopougon ou même l’extermination des juifs, car il s’agit issu comme là-bas d’une liquidation barbare et ou très rusée d’un classe déindividus sélectionnés par les critères de la race ou par l’appartenance politique ou par l’appartenance religieuse au profit d’une autre classe.

« Où voulez vous que je m’en aille ?»

En tout cas nous autres Baye Fall de tout bord, marchand pied nus et avec la même tenu sous le soleil comme sous le froid, nous n’irons nulle part. Nous ne sommes pas des mendiants, nous somme sur la voie de la philosophie de l’existence que notre maître agréé par son illustre maître nous a laissée. Nous ne forçons personne à nous regarder et encore moins à jeter un centime dans notre écueil.
                                                      

Nous comptons sur le principe de solidarité islamique recommandé à tous les musulmans et par delà les musulmans et les chrétiens qui trouvèrent déjà ce principe chez les anciens, à tous les hommes de la terre, notamment aux prolétaires depuis Karl Marx.

Pauvre ministre premier de la liste de son chef qui crée des richards nouveaux hier pourtant mendiants ! Au lieu de dire à ces mendiants venus d’ailleurs que le Sénégal est une terre qui s’évertue à devenir une terre de Teranga et de satisfaction par la puissance de la solidarité, il ne trouve que cette horrible idée.
                                                      

J’ai été très choqué l’autre jour de rencontré un ancien blessé de guerre de l’armée sénégalaise dans les rues de Dakar. C’était la nuit et l’électricité était coupée. Mais j’ai pu voir qu’il portait un uniforme de l’armée sénégalaise où je voyais distinctement le drapeau national dont les lumières éclairaient suffisamment la ruelle tortueuse où nous nous rencontrâmes. Quand le jour arrive, il enlève l’uniforme car il ne veut pas que les jeunes se disent que cette république ne mérite pas qu’on lui sacrifie un membre ou une vie entière, elle qui laisse ses braves jambar mourir dans la déchéance pleine rue.

Nous n’irons nulle part. Nous sénégalais, nous maliens, nous guinéens mendiant dans les rues de Dakar.
« Où voulez vous que je m’en aille ? »

Réfléchissez encore avec vos conseiller et votre prince avant de voir trop tard qu’en attaquant de manière aussi brutal des vies humaines certes très appauvries non pas seulement et tant par la nature mais par des projets politiques macabres conçus et froidement exécutés par des hommes, vous attaquez de front toutes les femmes, tous les hommes qui sont prêts à jeter dans l’écueil de ces mendiants sans rien garder au nom du principe du droit de tout homme à chercher les fruits de sa satiété sans faire du tort à personne et au nom du principe de solidarité entre tous les hommes de la terre. Il s’agit encore de manière flagrante d’une atteinte à la dignité et au droit universel de tout homme à chercher partout sur la terre et par tous les moyens dont il dispose sans nuire à personne, les fruits de sa satiété.

mercredi 18 août 2010

Démocratie:combien de marcheurs y’ a-t-il dans la rue ?


 Une polémique se serait installée dit-on entre les quantificateurs de la Police nationale sénégalaise et ceux de l’opposition sénégalaise Benno Siggil Sénégal au sujet de la question que voici : combien de marcheurs étaient-ils en ce samedi 14 août sur la Ligne : Rond Point Obélisque-Triangle sud-Rond point Médina
Cette question ne peut pas être résolue de manière objective et fiable si au préalable on ne met pas en évidence l’existence d’une formule ou d’un schéma ou encore d’une méthode rationnelle et efficace qui permettrait de trancher et de faire taire les suppositions ou les estimations gratuites et partisanes qui sont toujours et partout dans les camps adverses des abus et des dommages pouvant être graves contre ceux qui prétendent en bénéficier et contre ceux qui se plaignent d’en être lésés.

La quantification d’une marche est importante car entre la quantification d’une marche et celle d’une élection, même si les moyens et les méthodes ne sont pas les mêmes, il y a un lien commun. Celui qui dit « nous faisons 1000 » alors dans le monde réel « ils font 100 » sans pouvoir le prouver ou sans vouloir voir son illusion est un adversaire dangereux. De même, celui qui dit que le groupe de mes adversaires est grand de 10 personnes alors que ce groupe fait 1000 personnes est un adversaire dangereux pour lui-même et pour son adversaire.


 Voilà pourquoi pour les uns comme pour les autres, il est important de savoir s’il existe une méthode scientifique ou au moins rationnelle et légitime et efficace pour déterminer approximativement le nombre d’une foule en marche ou en état de repos. Sans cela, nous risquons de verser dans la gratuité, dans l’arbitraire et dans les nombres et les signes et les opérations des passions et des intérêts personnels
 Je crois que la police en général, y comprise la police nationale sénégalaise, est une institution sociale et politique très sérieuse et qu’en conséquence, elle ne tâtonne pas ou ne devrait pas tâtonner pour condamner ou innocenter sans preuves, même si elle fait des erreurs, même si ses instruments et ses agents ne sont pas infaillibles.

Il y a, à mon avis, quelque chose que toute police devrait éviter : c’est de penser et d’agir en sorte que les citoyens perdent confiance en elle en tant que l’une des premières gardiennes de la sécurité physique mais aussi de la sécurité mentale des citoyens et des autres hommes sous sa surveillance dans son territoire.


Je ne sais pas combien ils étaient, mais si je n’en tenais qu’au décompte de mes yeux, je dirais qu’ils étaient très nombreux, cependant pas aussi nombreux et agités qu’ils étaient le 03 avril : c’est sans doute aussi une des vertus du jeûne que de rendre les âmes plus proches d’elles-mêmes, plus proches de la vérité, plus proches du dialogue et de la paix que de la guerre et des lapidations.

Je suppose qu’une telle méthode existe. Ce qui n’est pas une supposition c’est que ce fut encore comme à l’image du matin du 03 avril 2010, une belle journée d’indépendance, de liberté et de démocratie qui vient atténuer les douleurs qui naissent des autres manquements qui persistent dans la cité et que nous comblerons ensemble sans s’entretuer.



Politique et médias au Sénégal ou à force de parler de Karim Wade partout et toujours...


A force de parler en bien ou en mal de Karim Wade dans tous les journaux et dans toutes les radios et télévision du Sénégal et tous les jours et toutes les nuits, consciemment ou inconsciemment on en arrive à construire un personnage politique qui ne l'a jamais été, qui ne l'est pas peut-être pas encore, mais qui pourrait bien le devenir non pas en héritant d'un trône monarchique imaginaire venant d'un père, mais en assimilant les grandes leçons d'un père qui reste à mon avis l'un des plus admirables hommes politiques de notre pays, je ne veux pas dire celui qui aura donné au peuple sénégalais les fruits attendus et légitimes d'un dur et long combat, mais incontestablement celui qui aura contribué après d'autres bien sûr, à donner aux sénégalais la vertu et le sens de la lutte démocratique. Si jamais Karim Wade arrive à avoir l'intelligence et le courage de son père, alors il pourrait devenir un adversaire redoutable. Le pire pour un nouvel entrant dans la politique c'est de commencer par de grandes victoires. Les grands échecs, les grandes humiliations ou les tentatives de ce genre font quelquefois les grands soldats dans tous les fronts de la vie. On voudrait que le fils arrêtât le combat dès le premier K.O debout en oubliant que le père-entraîneur en a reçu des milliers et de milliers sans périr ni renoncer au combat. C'est pourquoi j'admire le Premier Secrétaire du Parti Socialiste sénégalais, l'héritier de Senghor: Ousmane Tanor Dieng. Beaucoup s’attendait aussi à la mort de l’Arbre du Parti Socialiste mais l’héritier et ses camarades n’ont pas cessé de l’arroser au milieu du désert des flammes de la première alternance desquelles beaucoup cherchèrent à échapper après avoir s’être abrité sous son magnifique feuillage. C’est pourquoi nous le voulons nous aussi là où d'autres souhaitent voir Karim ou Niasse ou Bathily, ou Talla Sylla, ou Diallo ou encore Macky Sall ou Aïssata Tall Sall ou Landing Savané ou un autre encore. Car on peut bien supposer que ceux qui savent gérer les crises de ce genre devraient savoir quelque chose sur d’autres crises semblables dans la vie sociale.

Restons les démocrates que nous avons toujours été et qui ont demandé à Abdou de laisser la place à un autre avec son équipe pour voir. Même si Dieu voulait usurper le trône de la république du Sénégal, il verrait que le Sénégal n'est ni une Eglise pou un pape, ni une mosquée pour un Khalife encore moins ce dont on dit qu'il pourrait le devenir. Il y a toujours dans les vrais Etats et républiques des moyens sûrs et légitimes pour freiner tout usurpateur du pouvoir politique.

Vive le pays

Vive le Peuple

Vive la démocratie

Vive la vérité

Que le meilleur gagne et que le meilleur soit toujours le bien du sénégal au-dessus de tout sénégalais et pour tout sénégalais et que nous produirons nous tous en partant de ce que la Nature et les Anciens nous ont laissé.




jeudi 12 août 2010

Indépendances des Etats africains:ainsi parla André Malraux



« La France vous lègue des organisations économiques, administratives et financières. Celles-ci furent au service de l’État français, parfois assez noblement. Les voici au service de la République du...: ce n’est pas un transfert d’attributions, c’est un transfert de destin ».

samedi 17 juillet 2010

Falsificationisme et inductivisme

Selon le falsificationisme, on peut montrer que certaines théories son fausses en faisant appel aux résultats d’observation et d’expérience. Un argument logique simple semble lui donner raison. J’ai déjà signalé au chapitre 2 que les déductions logiques fondées uniquement sur des énoncés d’observation vrais, à supposer que nous en disposions, ne nous permet en aucun cas d’aboutir à des lois universelles et à des théories.

Pourtant, des déductions logiques qui prennent comme prémisses des énoncés singuliers d’observation peuvent nous conduire à conclure à la fausseté de lois et de théories universelles. Par exemple : « on a observé un corbeau qui n’est pas noir, au lieu x à l’instant t est un énoncé dont il découle logiquement la fausseté de « tous les corbeaux sont noirs ».Autrement dit l’argument : Prémisse : « On a observé un corbeau qui n’est pas noir, au lieu x à l’instant t. » Conclusion : « Tous les corbeaux ne sont pas noirs » est une déduction logiquement valide. Si la prémisse est vraie et la conclusion fausse il y a contradiction.
Alan Francis Chalmers


vendredi 16 juillet 2010

Yandé Codou Sène:j'entends encore

Si Dieu exste véritablement en dehors des diverses productions douteuses de l'esprit humain,les vrais artistes doivent le connaître et être très proches et très aimés de lui.Il faut donc espérer que l'âme de Yandé Codou ne retourne pas vers Dieu dans l'angoisse et dans la tristesse.Le savant peut bien s'égarer dans le monde sensible comme dans le monde intelligible,mais l'artiste sait toujours où il va.Je l'enttends encore chanter de sa plus belle voix retournant toute satisfaite vers celui qui lui donna vie et inspiration.

samedi 10 juillet 2010

Baccalauréat Sénégal 2010 séries L/Philosophie/épreuve 2ème tour

UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR


OFFICE DU BACCALAUREAT

B.P 5005-Dakar-Fann-Sénégal

Serveur vocal : 628 05 59

Téléfax (221) 864 67 39-Tel : 824 95 92-824 65 81                Epreuve du 2ème Groupe





                                                    
                                                    PHILOSOPHIE


Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme pas sa force en droit et l’obéissance en devoir. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe. Mais ne nous expliquera-t-on jamais ce mot ? La force est une puissance physique, je ne vois point quelle moralité peut résulter de ses effets. Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ; c’est tout au plus un acte de prudence. En quel sens pourra-ce être un devoir ?



Supposons un moment ce prétendu droit. Je dis qu’il n’en résulte qu’un galimatias inexplicable. Car sitôt que c’est la force qui fait le droit, l’effet change avec la cause ; toute force qui surmonte la première succède à son droit. Sitôt qu’on peut désobéir impunément on le peut légitiment, et puisque le plus fort a toujours raison, il ne s’agit que de faire en sorte qu’on soit le plus fort. Or qu’est-ce qu’un droit qui périt quand la force cesse ? S’il faut obéir par la force on n’a pas besoin d’obéir par devoir, et si l’on est forcé d’obéir on n’y est plus obligé. On voit donc que ce mot de droit n’ajoute rien à la force ; il ne signifie ici rien du tout.



Obéissez aux puissances. Si cela veut dire, céder à la force, le précepte est bon, mais superflu, je réponds qu’il ne sera jamais violé.



                              QUESTIONS



1) Dégagez l’idée générale de ce texte après l’avoir situé dans l’ouvrage (05 points)







2) Expliquez la différence qui existe entre la soumission à une force et le respect d’un droit (05 points)







3) Pourquoi la force est-elle un moyen peu sûr de conserver le pouvoir ? (05 points)







4) Le droit peut-il se passer de la force ? Justifier votre réponse (05 points)


mercredi 30 juin 2010

Science et Etat:Le Grand prix pour les sciences attribué au professeur Souleymane Mboup



Le Grand prix du chef de l’Etat pour les Sciences a été attribué ce mercredi au professeur Souleymane Mboup, au cours d’une cérémonie président par le président Abdoulaye Wade. Le virologue a été récompensé pour l’ensemble de ses recherches, notamment dans le domaine du Sida. Avec un groupe de chercheurs américains, le professeur Mboup avait isolé pour la première fois à Dakar, une souche moins violence du Vih, baptisée VIH 2.


Ces travaux n’avaient été récompensés par aucun prix, mais ils avaient fait la réputation de cet officier supérieur de l’armée sénégalaise, une des plus grandes fiertés de la médecine sénégalaise. En lui décernant le prix, le chef de l’Etat a appelé à un soutien de la recherche, par l’octroi de bourses pour les chercheurs et pour les étudiants en médecine. Les Grands

Source:Seneweb.com : Mercredi 30 Juin 2010

mardi 15 juin 2010

LES SALTIGUIS DE YOKAAM ONT-ILS MENTI AU PEUPLE ?

2.Le paradoxe
Hier seulement, Pagaal était très pauvre et très peuplé. C’est cette pauvreté et cette situation d’insatisfaction insupportable qui, dit-on, et disent surtout ses tombeurs dans les belles arènes de la démocratie partout à Pagaal battant leurs tambours sans arrêt, qui fit partir le dernier prince. Comme les gelwaars qui furent ses ancêtres ou ses éducateurs, il partit, non point comme ces perdants meurtris de haine et de colère contre les peuples qui, hier seulement les élurent et leur donnèrent tout sans jamais rien recevoir d’égal en retour de leurs actions de gouvernant pour honorer leur statut de dépositaire de la confiance et des rêves d’un bien être toujours s’étendant dans les cités,dans les maison, dans les cœurs et les esprits ,il partit en applaudissant à son peuple et en l’embrassant chaleureusement. Il suivit un adage assez ancien et très répandu à Pagaal qui enseigne que « vouloir racler la calebasse du pouvoir peut être fatal au prince comme au peuple ».
Un ancien prince vient donc à peine de partir et un nouveau de s'installer et voici que tout commença à changer véritablement au-delà même de toutes les attentes et surtout des attendes positives.

Aujourd’hui, tout le monde voit que la situation a bien changé et dans le sens où le peuple le voulait : une vie d’abondance en toutes sortes de richesses que poursuivent les vies humaines. Qui demandait du mil et qui ne peut pas actuellement s’en procurer et même en garder pour beaucoup de jours encore dans ses greniers? Qui pensait que les belles récoltes dans les champs d’arachide sont des souvenirs sans retour pour les paysans de Pagaal et notamment ici à Yokaam, et que l’âge des grands et beaux troupeaux n’a jamais été une réalité de notre vie économique et culturelle ou que cette réalité ayant fait son temps dans la nature et parmi les hommes est définitivement morte ?Ceux-là ignoraient sans doute la belle alliance de notre peuple par la grâce des anciens mais aussi par les cœurs et les âmes de nos modernes, avec la nature et avec nos amis partout dans les autres cités du monde y compris ceux qui, dans les égarements historiques des hommes et des peuples, hier, ivres de leur beauté dans leur corps comme dans leur raison surtout, de leur philosophie et de leurs sciences et de leurs armes et de leurs richesses, voulurent s’emparer de nos vies d’humains comme on s’empare de quelque animal ou troupeau pour le mettre en enclos et dans les « fers ».


En l’espace de quelque années seulement,les vainqueurs se félicitent partout de leur victoire et le peuple est fier de ne s’être pas trompé : les petits déjeuners, les déjeuners et les dîners sont partout offerts à Pagaal dans des calebasses d’une lourdeur qu’une des femmes des anciens ne saurait soulever. Qui parle aux enfants de notre pays et parla ou entendit parler ceux d’hier et ne voit pas que partout dans les divers sciences et arts que l’homme appelle au secours dans son histoire, notre jeunesse est devenue en l’espace de quelques années seulement, beaucoup plus savante et surtout des sciences et des arts qu’il faut nécessairement assimiler pour espérer vivre en tant que peuple et Etat dans l'indépendance et dans la liberté?


Rendez-vous, vous qui en doutez au fleuve Jotnaam Ndigil et vous entendrez les joyeux chœurs de nos enfants qui reviennent des cités de leur exil en masse forcé par des années de misère et de désespoir, et vous verrez que partout le bien attire la vie des animaux les moins intelligents ainsi qu'elle attire celle des hommes les plus élevés sur la montagne de la sagesse. Partout sur le long du fleuve et dans les eaux du fleuve Jotnaam, certains d’entre vous les entendent sans doute,les choeurs  du retour de nos enfants partis ailleurs pour ne pas mourir sans rien jamais avoir eu par leur travail et prouvé leur utilité à leur famille et à leur cité, ainsi que les anciens fêtèrent le retour de leurs enfants qui partirent en guerre contre un danger planétaire.
 Pourtant,malgré cette abondance, jamais autant qu’aujourd’hui dans son histoire ici à Yokaam comme partout ailleurs à Pagaal parmi les paysans et les éleveurs, la vie n’a été aussi éloignée de son état de satiété.Or nous savons tous que l'état de satiété des paysans et des éleveurs n'est pas étrnager dans un Etat au degré d'insatisfaction des autres. C’est un grand paradoxe et dans tout paradoxe il y a une vérité qui se cache.C'est dans ce paradoxe au sein de la vie à Pagaal qu'il faut lire le signe le plus univesel de cette maladie que l’on appelle le Guiniar.
Comment comprendre une si grande misère de l'homme et de la cité  dans une si grande abondance de biens?
Comment établir l’état de satisfaction d’une vie individuelle ou d’un peuple ou d’un Etat ?Tout le monde sait reconnaître une vie rassasiée et une vie dont la nature est d'être encore non rassasiée dans son monde.Peut-être aussi que nous n'avons pas la même conception de la satiété ou de la satisfaction,du bien,du bonheur et de la liberté et du monde et qu'il me faut voud dire ce que j'entends par ces mots avant de poursuivre...Je vois d'ailleurs que les batteurs ont envie de secouer la peau de leur tambour et que la vie en envie de chanter et de danser pour se retrouver encore mieux face à elle-même.Laissons là donc chanter et danser pour revenir au signes que nous avons reçu des pangools de Faalaar.

lundi 14 juin 2010

LES SALTIGUIS DE YOKAAM ONT-ILS MENTI AU PEUPLE ?




Depuis que les saltiguis de Pagaal ont annoncé au Khoy de Yokaam l’existence d’une étrange maladie au cœur du pays, les esprits sont troublés. Car, d’après leurs propos, propos que j’ai directement entendu sans aucun intermédiaire, l’avenir est très menaçant dans tous les domaines de la vie aussi bien pour les individus que pour la société et ses institutions. Ils ont dépeint un très sombre avenir avec cette maladie aussi grave contre la vie des pauvres et surtout contre celle des riches. Contre les gouvernants et contre les gouvernés et surtout sur ceux qui cherchent à gouverner d'autres hommes. Faalaar est formel : « Ceux qui peuvent voir ou entendre ou encor et surtoute sentir ici et maintenant à cet instant de l’histoire et en d’autres instants et lieux de notre mouvement, sauront si Faalaar ne parle que pour ne rien dire. Ils sauront que je ne parle que pour apaiser ou que pour inquiéter. Ma fonction dans la cité n’est ni de créer des abris à la peur ni de d’en créer pour la quiétude et le repos de l’esprit ou de l’âme. Il n’y a pas de doute, le guiniar est entré dans le pays depuis une nuit seulement mais jamais aucun virus, aucun microbe n’a fait autant de dégât en quelques heures. Vous me demanderez bien sûr mais qu’est-ce que ce Guiniar ? Notre cité et par delà notre Etat a connu beaucoup d’attaques venant des hommes comme de celles qui viennent de la nature. Sa capacité de résistance justifie encore notre existence. Mais cette fois-ci il ne s’agit pas de n’importe quelle attaque. J’ai fais plus de quatre cent ans dans le monde. Seul dans la nature et en d’autres vies parmi les hommes dans la même cité ou en d’autres cités. Voilà la septième fois que je reviens naître à Yokaam parce que de toutes les cités du monde que j’ai eues à faire par mes pieds et par mon esprit, celle-ci me semble être celle où je dois trouver quelque chose de vitale à ma santé et à mon bonheur. Peut-être aussi que cet étrange virus que les anciens appellent le guiniar n’existe pas du tout ou n’est pas encore entré dans nos terres.»








dimanche 13 juin 2010

Bac/philosophie/séries S/sénégal/2010

SUJET 1 : C’est en vain que l’homme cherche dans la philosophie les remèdes à sa misère.

Qu’en pensez-vous ?

 SUJET 2:Suffit-il à une œuvre d’être conforme aux règles de l’art pour être belle ?
SUJET 3 : Expliquez et discuter le texte ci-après
              La première condition pour qu’une proposition puisse être prise en considération par la science, c’est qu’elle soit contrôlable, c’est-à-dire assortie des procédés qui permettront de décider si elle est vraie ou fausse, de la « vérifier » comme on dit un peu abusivement. Faute de quoi on n’a pas affaire à une véritable proposition, même si elle en revêt l’apparence ce grammaticale, car ce qui définit la proposition, c’est d’être soumise à l’alternative du vrai et du faux ; ce qui ne peut être ni « vérifié »ni falsifié »n’est donc qu’une formule creuse, un énoncé dénué de sens, ou du moins de sens scientifique. Sil la proposition porte sur le réel et entre ainsi dans le domaine des sciences de la nature, c’est l’expérience qui devra, en dernier ressort, trancher. La route qui conduit de l’énoncé hypothétique à l’observation effective est souvent longue et difficile. En général, le raisonnement qui s’interpose entre la question et la réponse est complexe ;en général, l’expérience suppose l’intervention d’instruments pour amener l’observable au niveau de la sensorialité humaine. Mais de toute façon, quelque pénible qu’ait pu être la procédure de contrôle, n’est scientifiquement admis comme vrai que ce qui a été vérifié, et le vérifiable se fonde finalement sur l’observable.
Robert Blanché.

samedi 12 juin 2010

L'inductivisme ou le problème du mécanisme, de la validité et de la légitimité du passage des énoncés singuliers aux énoncés universels dans la science

Selon l’inductivisme naïf, la science commence par l’observation. L’observateur scientifique doit posséder des organes de sens normaux, en bon état, il doit rendre compte fidèlement de ce qu’il voit, entend, etc., en accord avec la situation qu’il observe, et doit être dénué de tout préjugé. Les énoncés sur l’état du monde, ou sur une quelconque de ses parties, doivent être justifiés ou établis comme vrais de façon directe par l’utilisation des sens d’un observateur sans préjugé. Les énoncés ainsi produits ( que je nommerai énoncés d’observation )formeront la base sur laquelle prennent naissance les lois et les théories qui constituent le savoir scientifique."Ce bâton,partiellement immergé dans l'eau paraît
courbé","M.Smith a battu sa femme".La vérité de tels énoncés peut être établie par une observation attentive.Tout observateur peut établir ou vérifier leur vérité par le recours direct à ses sens.Les observateurs peuvent voir par eux-mêmes.Les énoncés de ce type entrent dans la catégorie de ce que l'on appelle les énoncés singuliers.A la différence d'une autre catégorie d'énoncés que nous allons bientôt rencontrer,ils se réfèrent à un évènement ou à un état des choses observables en un lieu et à un moment donnés."Les planètes tournent selon des ellipses autour du soleil","Quand un rayon de lumière passe d'un milieu à un autre,il change de direction de sorte que le rapport du sinus de l'angle d'incidence au sinus de l'angle de réfraction est une constante caractéristique des deux milieux".Ces énoncés généraux contiennent des affirmations concernant les propriétés ou le comportement d'un aspect de l'univers.A la différence des énoncés singuliers,ils portent sur la totalité des évènements d'un type particulier,en tous lieux et en tous temps.Toutes les planètes,où qu'elles soient,tournent toujours autour de leur soleil suivant une orbite elliptique.Chaque fois que la réfraction se manifeste,elle le fait suivant la loi énoncée plus haut.Les lois et les théories qui constituent le savoir scientifique font toutes des affirmations générales de ce type,que l'on appelle énoncés universels.
Alan Francis Chalmers,Qu'est-ce que la science?

Alan F. Chalmers/L'inductivisme:un point de vue communément admis qui fait de la science un savoir issu des faits de l'expérience

Le savoir scientifique est un savoir qui a fait ses preuves. Les théories scientifiques sont tirées de façon rigoureuse des faits livrés par l’observation et l’expérience. Il n’y a pas de place dans la science pour les opinions personnelles, goûts et spéculations de l’imagination. La science est objective. On peut se fier au savoir scientifique parce que c’est un savoir objectivement prouvé.

Ce type d’énoncé résume, je pense, le point de vue commun sur ce que l’on considère aujourd’hui comme la science. Cette conception remonte à la Révolution scientifique du XVIIe siècle, œuvre des grands pionniers que furent Galilée et Newton.

Le philosophe Francis Bacon et ses contemporains on dépeint avec justesse l’attitude de leur temps face à la science lorsqu’ils écrivaient que, pour comprendre la Nature, il faut consulter la nature elle-même et non les écrits d’Aristote.

Les progressistes du XVIIe siècle considéraient que les philosophes de la nature du Moyen Age se trompaient en faisant des écrits de l’antiquité, ceux d’Aristote surtout, mais aussi de la Bible, les sources de leur savoir scientifique. Aiguillonnés par les par les succès des « grands expérimentateurs »comme Galilée, ils en vinrent de plus en plus à voir en l’expérience la source de la connaissance. C’est seulement après les réussites spectaculaires de la science expérimentale que ce point de vue fut affiné.
La science est une construction bâtie sur des faits », écrit J.J.Davies dans son livre On the Scientific Method.Et H.D. Anthony qualifie ainsi l’œuvre de Galilée : « Ce ne furent pas les observations et les expériences faites par Galilée qui provoquèrent la rupture avec la tradition que l’attitude qu’il adopta à leur égard. Car les faits qui s’y fondaient étaient traités en tant que tels, sans qu’il fût besoin de les rattacher à quelque idée préconçue…Certes les faits d’observation peuvent ou non s’imprégner à un schéma reconnu de l’univers, mais l’essentiel, pour Galilée, était d’accepter les faits et de construire la théorie en accord avec eux. »

On peut considérer le point de vue inductiviste naïf sur la science, que je vais décrire dans les sections suivantes, comme une tentative de formaliser cette image couramment admise de la science. Je l’appelle inductivisme parce qu’il se base sur un raisonnement inductif.
Alan Francis Chalmers,Qu'est-ce que la science?