samedi 16 janvier 2010

Philippe Couve et Anne-Laure:questions sur l'Afrique, 50 ans après les indépendances













Philippe Couve   a publié le 13 janvier 2010 à 15 heures 00mn, un sujet d’enquête participative proposé par sa collaboratrice Anne-Laure et dont l’intitulé est:"Indépendances africaines,50 ans après :vos témoignages."n

Nous avons transposé le sujet dans ce blog pour vous permettre de vous exprimer ici ou d'aller vous exprimer à atelier des médias:

Ici comme là bas dans la page de Anne-Laure,nous apportons notre contribution théorique.Mais au-delà de notre contribution théorique que nous voulons la plus objective possible sans oublier nos inclinations subjectives,nous apportons aussi en tant que sénégalais et africains se préparant à une future citoyenneté mondiale, notre contribution pratique dans la construction de notre indépendance non pas seulement en tant qu'État, mais en tant qu'homme tout court sur la terre.C'est ce désir de contribuer à l'éclairage du passé, du présent et du devenir de l'homme qui est la raison d'être en effet de l'Association Architecte du Bien (AAB) engagée dans la conception, dans la réalisation et dans la défense d'un monde où le bien serait parttout l'horizon des individus et des peuples au lieu d'apparaître comme le lieu et le temps de la catastrophe finale,dans le domaine de la santé,de l'éducation, de l'environnement,des Droits de l'Homme,de la culture,de l'économie et dans d'autres.




Dans la vie d’un homme comme dans celle d’un peuple ayant formé un Etat, l’indépendance est toujours le produit d’un combat qui s’achève théoriquement par la victoire d’un dominé sur un ancien dominateur , ou au moins ,par la reconnaissance chez l’ancien dominé d’une certaine égalité naturelle ou historique prouvée dans la raison ou dans l’action qui lui confère désormais un statut nouveau :celui de ne plus faire dépendre son existence, ses succès et ses échecs à un quelconque maître, ni parmi les hommes ni parmi les dieux. 




Celui demande son indépendance à celui qui lui en prive parle ainsi aux hommes et aux dieux : rendez-moi mon existence pour que je devienne le seul responsable de ce qui pourrait m’arriver demain.

Le pont de départ pour une évaluation objective et rationnelle d'une indépendance est celui de la détermination du champ d'action et de responsabilité du sujet.Autrement dit, il faut commencer par circonscrire avec une éthique stoïcienne,ce qui dépend du sujet indépendant et ce qui ne dépend ni de la volonté, ni des savoirs,ni des savoirs faire ou des savoirs être de l'acteur, mais d'une autre puissance en dehors de son pouvoir de contrôle.

Pour évaluer donc l’indépendance durant une période de son histoire, il paraît donc nécessaire de savoir de quoi un État est-il responsable ?De quoi un peuple et ses différentes composantes sociales professionnelles, économiques, religieuses, intellectuelles sont-elles responsables dans l’indépendance, de quoi les princes et les gouvernants sont-ils responsables, mais aussi de quoi l’ancien dominateur peut-il être encore responsable ou au moins coresponsable tout en feignant d’avoir brisé les chaînes alors qu’elles ne sont que relâchées quand elles ne sont pas plus féroces lorsqu’elles sont devenues invisibles dans les mains, ou dans les bottes ou dans les canots, et ailleurs.


En principe,tout ce qui dans la vie d'un homme et d'un peuple ou d'un État ne dépend pas de la nature ou de la puissance d'un autre dominateur, dépend de l'homme lui-même.

Donc:


-L'homme ou le peuple ou l'État ou le prince libre est entièrement responsable de ses choix et de ses actes dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'environnement culturel et social, de la situation politique, des moeurs,des comportement, et de beaucoup d'autres caractéristiques des paramètres de son existence.
Je suis sénégalais né au Sénégal quelques mois avant le 04 avril. Tout le monde sait qu’hier comme aujourd’hui, il est plus difficile de lutter dans la période de la domination que sous la période de la libération car, il y’ a toujours dans la mentalité des dominés un sentiment qui structure leurs relations politique :un sentiment d’égalité parfaite entre eux et qui résulte du fait qu’ils sont tous dominés ou qu’ils l’ont tous été et ce sentiment qui ne s’efface que très longuement et dans les fortes consciences qui est que le dominateur est toujours encore plus fort.


S’il est toujours vrai ou susceptible d’être vrai que celui qui triomphe par l’épée périt de l’épée, il est partout vrai que celui qui ne veut point mourir de l’épée doit nécessairement chercher à se défendre de l’épée même s’il n’a pas l’intention de faire la guerre.


C’est pourquoi à mon avis, la première et la plus urgente de toutes les tâches et la plus lourdes de toutes les responsabilités que peut endosser un peuple ou un prince et leur État sortant ou ne sortant pas de la domination est de s’instruire aux sciences et aux arts qui permirent à ses dominateurs ou à d’autres dominateurs de vaincre et de trouver d’autres moyens et méthodes plus performants que le dominateur sinon de le dépasser dans ce dont il est l’inventeur.




D’autres trouveraient peut-être que la variable économique serait plus pertinente pour évaluer les 50 premières années de l’indépendance de l’Afrique et de ses Etats. Pourquoi ne pas prendre les droits de l’homme ?



Cette question peut être résolue de manière objective par tout observateur dont la seule motivation est de contribuer à l’éclairage de la réalité en général ou d’un fait particulier. En effet, on peut bien comparer les taux de réussite aux différents examens et concours organisés dans un Etat pendant une période déterminée.
On peut comparer le taux des mentions très bien, bien, assez bien et passable sous Senghor et sous Abdou Diouf et sous Abdoulaye Wade comme on peut le faire au Burkina Fasso entre Thomas Sankara et Blaise Compaoré. Cette étude peut-être faite sur toutes les aires de la domination d’hier. Je ne parlerais que de ce que j’ai vécu car les faits sont toujours plus sûrs comme point de départ même s’ils peuvent n’être qu’apparents ou insuffisants. Il n’est pas prudent de parler d’un fait présenté à la télé ou à la radio ou dans un autre média. Etant sénégalais et n’ayant jamais voyagé en dehors du Sénégal, je ne parlerais donc que du Sénégal, mais bien de ce que j’ai vécu et continue à vivre, sans nier qu’un autre puisse voir le contraire. Ce n’est pas seulement aussi parce que j’ai observé le fait qui date de longtemps que je me propose d’inscrire ma contribution dans sa sphère.


Si j’en parle c’est parce que pour moi, c’est fondamental, puisque le domaine du fait est stratégique selon une voix qui alerte l’ancien dominateur d’un signe de décadence dans sa puissance : Jean Michel Béhar, membre de la communauté « la gauche moderne » à Over-blog estime que «… C’est donc le premier devoir du monde politique français de préserver notre enseignement supérieur pour assurer simplement l’avenir de notre pays. »

L'avenir de notre pays c'est aussi des femmes et des hommes formés à leur profession,dévoués à leur métier,ouverts,disponibles et qui savent servir sans toujours attendre quelque chose de la part du servi.C'est cette éthique que nous avons rencontrée à la Gouvernance de Dakar.











Madame Baty Ndiaye,Bureau des Association,Gouvernance,remettant le numéro du Bordereau d'Envoi vers la préfecture de Guédiawayes au président de AAB,le jeudi 21 janvier 2010.
Sénégal:50 ans après les indépendances,beaucoup de choses à faire et à refaire sans doute.Mais notre pays n'est pas aussi mauvais et aussi en retard que nous le pensons et le disons très souvent. Bien sûr la situation économique est très difficile et ses conséquences sont énormes.
Malgré tout, tout au long du processus de reconnaissance de notre association (Association Architecte du Bien /AAB),nous avons rencontré dans la chaîne concernée de l'Administration,du commencement jusqu'à la fin,des agents responsables,ouverts et disponibles.Ces fonctionnaires de l'Etat,sont pour nous aussi des architectes du bien nécessaires à toute société,à tout Etat et à toute nation.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire