dimanche 24 janvier 2010

SUJET:La société a-t-elle rendu l’homme plus fort ou plus faible ?

INTRODUCTION

On peut supposer qu’au commencement de son histoire sur terre, l’homme vivait en solitaire, sans compagnie. Cet ancêtre de l’homme que Rousseau appelle homme à « l’état de nature » était incontestablement en perpétuel danger dans une nature dont il ignorait presque tout de ses lois fondamentales et face à des animaux à qui la nature donne tout ce qu’il leur faut dès la naissance et qu’elle a armé plus que l’homme. Aujourd’hui, grâce à l’éducation qui est au fondement de toute société et au fondement de toutes les personnalités qui se développent en l’homme au cours de son histoire, l’homme s’est progressivement construit en donnant des sens, moyens et des techniques qui lui ont permis de passer du statut du plus faible à celui du plus fort des êtres vivants sur terre. N’est-ce pas une raison de soutenir que « la société a rendu l’homme plus fort dans le monde »dans la théorie et dans l’action. Mais qu’est-ce que disent Antigone, Meursault, Dora avec tous les révoltés d’hier et d’aujourd’hui ?Qui n’entend pas toutes ces voix et les bruits féroces des pas mécontents de ces centaines de milliers de femmes, d’hommes, de jeunes et d’adultes, qui condamnent, qui contestent tous les jours dans toutes les sociétés du monde ?Ces injustices, ces crimes, ce favoritisme, cet accaparement des richesses ou leur inégale répartition ne sont-ils pas les signes manifestes d’un malaise que vit l’homme sur terre et qui est provoqué par la vie en société. En effet la société n’est-elle pas quelquefois coupable de la faim, de la restriction de la liberté, de certaines inégalités inconnues de l’homme avant la rencontre et le commerce avec ses semblables ?

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