dimanche 17 janvier 2010

INDIVIDU ET SOCIETE:quels rapports et pour quels intérêts s'interroger sur ces rapports?




SUJET 1 :Est-ce l’existence et la survie de l’individu qui dépendent de la société ou celles de la société qui s’appuient sur les forces des individus ?

           INTRODUCTION


Les mots individus et sociétés indexent des réalités matérielles repérables, observables et descriptibles dans le monde sensible ou dans un espace utopique en dehors de l’histoire.










Un mouton, une plante, un oiseau, un poisson, un homme, un ordinateur est toujours une totalité composée d’un ensemble d’éléments fondamentaux dont l’absence d’un seul pourrait entraîner l’écroulement de son existence ou alors la transformer en quelque chose d’autre.

Cela veut dire que tout mouton est une entité intégrale et jalouse naturellement de son intégrité. Mais qu’est-ce qui fait l’intégrité d’un mouton ? Tous les êtres vivants qui sont appelés moutons et qui ont le droit naturel d’entrer dans n’importe quel enclos de mouton, n’ont pas des cornes, n’ont pas le même pelage et n’ont pas la même grandeur.
Ce qui est valable pour le mouton est valable pour l’être vivant qu’on appelle homme et qui partage la terre du monde avec le mouton comme cadre de vie. Dans l’espace des mathématiques, nous pouvons dire aussi qu’un triangle est un individu car il suffit d’éliminer un côté pour que le triangle meurt.

Tout ce qui précède prépare à faire comprendre qu’un individu est comme son nom l’indique, une réalité naturelle ou artificiellement créée par l’homme et dont la propriété fondamentale est de ne pas pouvoir être divisée en sous parties qui conserveraient les mêmes propriétés que leur partie source ou mère. Bien sûr, nous savons tous qu’un poisson est divisible et qu’un mouton est divisible comme un triangle est divisible ou décomposable en différentes parties de même nature et de même grandeur, mais aucune des parties, aucun des côtés d’un triangle n’a les propriétés d’un triangle.
L’indivisibilité de l’individu renvoie donc dans l’esprit du philosophe, à la notion d’essence ou de nature ou de fondement donc à une certaine vision de l’esprit qu’à une impossibilité de décomposition matérielle.
C’est pourquoi la notion d’individu en tant qu’entité naturelle ou abstraite indivisible est liée à la conception métaphysique du monde qui voudrait que toute chose ait été conçue dans une forme idéale et extra historique qui ne souffre d’aucune section.
Mais si le triangle est concevable comme un individu dans la géométrie, c’est-à-dire comme un être mathématique entier qui ne saurait être dépossédé de l’une des 3 ses composantes sans mourir, chacune de ses composantes que l’on appelle segment est aussi un individu.
Car le segment correspond à une réalité représentable par le bras et le crayon du géomètre : le plus petit des segments étant la plus petite distance visible à l’une nu ou au microscope entre deux points qui délimitent sa grandeur.Un segment n’est donc pas défendu par la grandeur de sa taille, mais par un intervalle entre deux points.




Se demander est-ce l’existence des individus qui précède l’existence des grandes entités composées d’individus qui en sont les sous multiples, c’est se demander entre la notion de segment et la notion de triangle qu’elle est la première à apparaître dans la conscience ou dans la réalité matérielle.

Apparemment l’hypothèse selon laquelle les parties simples ayant des existences et des propriétés primitives achevées ou en « acte » et « en puissance » semblables ou différentes, ont existé avant les synthèses qu’elles composent est plus visible.


Cette vision correspond également à celle du monisme matérialiste ou spiritualiste qui suppose que le plus simple est au commencement du compliqué. Pourtant il est aisé de voir que les segments d’un triangle n’appartiennent qu’à une entité plus grande et qui a été divisée.

Car si nous plions un fil de fer formant un segment en deux peut et en joignant les deux points extrêmes du segment, nous obtenons un triangle. Les parties simples que sont les côtés constitutives du triangle ne sont donc que les décompositions ultérieures de quelque chose qui les contenait tous. Autrement dit il est rationnellement possible de penser que le Tout a existé avant ses parties que nous voyons isolées les unes des autres dans une autonomie secondaire considérée comme un commencement.
Dès l’instant donc que les parties peuvent avoir existé avant le Tout qu’elles formèrent après une période de verrouillage sur elles-mêmes dans un espace où toutes les conditions nécessaire à l’existence autonome de chacune d’entre elles étaient réunies avant de s’épuiser et que cet épuisement ne les poussent tous vers un lieu de réserves nouvelles exigeant des modes d’existence nouvelles, comme il est rationnellement possible que ce fut le Tout qui exista et se verrouilla sur lui-même avec toutes les parties possibles « acte » comme « en puissance »,avant de se déverrouiller et de s’ouvrir pour lâcher dans un autre espace les parties qu’il contenait parce que ne pouvant plus les contenir pour diverses raisons, il est compréhensible de s’interroger sur les rapports entre la partie et le Tout, entre l’individu et la société,car une société est toujours, chez les animaux comme chez les hommes, un ensemble d’individus liés les uns aux autres par la nature ou par leur conscience historique dans un espace géographique déterminé où l’association de leurs forces et l’organisation de leurs rapport et de leur espace commun est nécessaire à leur survie, à leur développement parce que nécessairement à l’accomplissement d’un service ou d’un ensemble de service que le plus fort d’entre ses individus ne saurait réaliser à lui seul.

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Mais que voudrait-on savoir sur ces rapports et quels intérêt théoriques ou pratiques pouvant nous servir dans notre vie personne et dans notre vie sociale pourrions nous trouver dans l’éclairage rationnelle de ces rapports par les lumières de la philosophie ajoutée ou opposés aux lumières des religions et des diverses sciences qui s’occupent directement ou indirectement de ces questions ?



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