dimanche 2 mai 2010

Philosophie morale et politique ou réflexions et pensées sur la vie de l'homme en société

M. Diaga Ndour entouré reçoit la visite du Ndut,une institution sociale en période de circoncision.Le groupe était venu lui demander un taureau et il leur en donna un grand.Ce masque que porte le danseur du groupe s'appelle "Mbot" et la dénommination sociale de la fonction du porteur dans le groupe initiatique est aussi "Mbot".


L’homme est le seul animal qui peut parvenir à un stade de développement qui lui permet de penser son existence et de penser l’existence du monde dans leur passé, dans leur présent et dans leur futur. C’est une exception de taille. Partout dans le monde actuel l'homme est encerclé avec d'autres hommes  dans un groupement politiques appelé société ou Etat ou pays alors qu’il existe des animaux qui ne se regroupent pas et qui mènent une existence solitaire.Qui l'a poussé à prendre cette forme de vie associative,à s'enfermer et à se définir dans ces cadres de vie sociale?Est-ce la nature qui l'a programmé pour vivre ainsi ou est-ce l'homme lui-même qui s'est choisi cette forme de vie contre une autre que la nature lui aurait suggérée?
Quand nous disons vivre en solitaire,nous ne voulons pas dire qu'il n'existe pas des animaux qui se regroupent et qui vivent attroupés.Mais, ce n'est pas le simple fait d'être attroupés ou d'être côte à côte qui détermine le lien social entre des individus.Le regroupement politique appelé société est caractérisé parmi tant d'autres fondement,par le fait que les individus sont dans une situation de mise en commun de leur compétences et de leurs forces pour la réalisation de quelque chose qui apparaît comme un bien commun ou comme un produit pour tous puisque résultant de l'action de tous et non point d'un seul individu.

1. PREMIERE QUESTION



Notre première question est la suivante : POURQUOI les individus du genre humains se sont asociés et formé des groupements politiques appelés sociétés et Etats qui contiennent d'autres institutions sociales?



2. LES SENS DE LA QUESTION



Quand nous demandons « POURQUOI… ? », ce que nous voulons atteindre c’est l’élément le plus lointain qui se trouve naturellement ou qui est entré accidentellement dans la vie de l’homme ou dans l’espace de la vie de l’homme et qui aurait déclenché et déclenchent encore le mouvement de rapprochement des hommes et leur association et leur sédentarisation dans un espace donné et dans une forme de vie déterminée. Ce qui fait que le processus de formation s’est déclenché. C’est-à-dire ce qui sert de premier moteur dans le mouvement ayant abouti à la formation de ces institutions, moteur interne ou externe. Par la question « POURQUOI », nous demandons aussi l’objet qui est la cible à atteindre au terme du mouvement et dont la quête justifie le mouvement. C’est ce qui donne contenu et un sens au mouvement c’est-à-dire à l’action déclenchée volontairement ou dans la nature. La question « POURQUOI » demande aussi ce qui donne une valeur à l’objet ciblé et au mouvement et qui est déterminé dans l’effet ou la vertu que son atteinte fait obtenir théoriquement ou concrètement. C’est fonction de l’objet ou sa fin ou ce pour quoi il est fait. Ce qui fait que l’objet est recherché. La question POURQUOI interroge aussi la valeur de l’objet à travers la fonction ou le besoin qu’il vise à satisfaire et qui peut être un besoin intermédiaire ou un besoin terminal dont la satisfaction supprimerait tous les autres besoins, un besoin donc particulier ou singulier ou un besoin universel ou général. C’est dans cette fin ou cette fonction que se détermine subjectivement ou particulièrement ou relativement ou universellement la valeur absolue de l’objet visé. C’est la justification ultime de la formation de l’existence ou de la quête théorique ou matérielle de l’objet.



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